Je rappelle que les accusés ont refusé de répondre et que l'avocat n'a pas voulu plaider.
Nous avons entendu le plaignant et le témoin. j'ai mis ce qui a été dit à part la plaidoirie, c'est pas beaucoup comme la défense n'a rien dit ^^
Tout d'abord j'aimerais à nouveau m'excuser de l'absence d'Harold Gaverny dont la santé semble empirer de jour en jour, cette affaire n'y étant pas étrangère selon ses médecins.
Je confirme ce qui vient d'être énoncé, M. le Président.
Je tiens également à apporter une précision afin d'être le plus complet possible. Celle que M. Gaverny a tenté avant toute cette histoire de résoudre le conflit qui le lie avec M. Wilson à l'amiable, mais ses tentatives sont toujours restées sans réponse.
M. Gaverny a écrit une lettre recommandé à M. Wilson lui demandant de cesser l'utilisation de son nom et de sa marque, puis M. Gaverny a demandé à l'iNPI de prendre les choses en mains. L'agence a dès lors entamé les procédures classiques avec une nouvelle lettre à M. Wilson... toutes ces lettres sont restées sans réponse.
M. Wilson travaillait pour l'entreprise Gaverny depuis 7 ans en tant qu'apprenti créateur.
Un blame à son encontre a été rapporté sur le carnet disciplinaire de l'entreprise pour insubordination et manque de respect envers l'un de ses supérieurs directs. Je peux vous fournir le PV de l'époque.
M. Wilson a démissioné de l'entreprise Gaverny afin, selon lui, de voler de ses propres ailes. Il n'a jamais caché le souhait de monter sa propre structure et M. Gaverny l'encourageait d'ailleurs en ce sens, lui répliquant sans cesse que la Frôce manquait de créateur audacieux et de talent.
Mes hommes et moi sommes entrés dans la salle et j'ai prévenu du pourquoi de notre intervention tout en demandant à l'assistance de sortir du lieu non sans avoir auparavant laisser leur identité. C'est la procédure classique. Pendant que les personnes se dirigeaient donc vers la sortie, j'ai rejoins M. Wilson, lui ai expliqué les motifs de son arrestation et lui ai demandé de me suivre. Je n'avais même pas envisagé de lui passer les menottes, ne le jugeant pas potentiellement dangereux et pensant qu'il obtempérerait immédiatement.
M. Wilson m'a alors demandé deux petites secondes. Je pensais que c'était pour ramasser ses affaires, mais en réalité c'était pour glisser quelques mots à sa soeur, Mlle Kenwood, qui a aussitôt réagi en demandant à la dizaine de gardes présents de faire obstacle entre moi-même et M. Wilson. Ces quelques mots glissés ont vraisemblablement conditionnés le reste de la soirée. Les gardes nous ont insultés et ont aussitôt sorti leurs armes en nous menaçant directement de mort avec des phrases telles que, je cite "Faite un pas et je vous explose la figure".
J'avoue avoir été surpris par cette réaction qui est au-delà de l'excès pour une banale arrestation. J'ai alors tenté de parlementer avec les gardes en leur demandant de déposer leurs armes tandis que mes hommes se plaçaient de manière à pouvoir réagir en cas de coup de feu. M. Wilson est intervenu, expliquant que je ne savais pas qui j'avais en face de moi et me menaçant d'avoir de graves problèmes et d'être par la suite licencié de mon boulot si je continuais à vouloir l'arrêter. Il m'a demandé d'apporter des preuves et que si tel était le cas, il me suivrait alors sans discuter. J'avais un mandat, je ne sais pas quel autre preuve il souhaitait ! Durant cette conversation, les gardes n'avaient toujours pas baissé leurs armes, les invités avaient tous été évacués et mes hommes avaient pu se placer.
J'ai lancé une dernière sommation à toute la petite bande, M. Wilson et Mlle Kenwood compris, leur demandant de déposer leurs armes, et de se placer face contre terre pour qu'on puisse les menotter. La situation était devenue telle que j'avais plus l'impression d'avoir affaire à un braquage de banques qu'à une simple saisie/arrestation.
M. Wilson a alors continué à me parler. Il a, à nouveau, tenté de négocier l'arrestation. Il m'a affirmé qu'il me suivrait si on laissait sa soeur tranquille, tout en continuant à me menacer.
Mlle Kenwood étant sur le mandat d'arrestation et vu le rôle qu'elle avait tenu dans cette soirée, il m'était impossible de la laisser en totale liberté. De plus, M. Wilson n'avait en aucun cas à négocier quoique ce soit. Sentant qu'il commençait à tergiverser, j'ai appuyé un peu plus mes injonctions de se rendre, ce que finalement tout le monde a fait. Nous avons alors menotté M. Wilson, Mlle Kenwood et leurs gardes et les avons emmené au poste.
Wilson est-il coupable d'utilisation frauduleuse du nom de M. Gaverny en vu d'en dégager un bénéfice ?
Wilson est-il coupable d'tilisation frauduleuse de la marque Gaverny en vu d'en dégager un bénéfice ?
Wilson est-il coupable d'tilisation et commercialisation de modèles de robes dont la propriété était exclusive à l'entreprise Gaverny et à son dirigeant M. Gaverny ?
Wilson est-il coupable de menaces avec armes à feu envers des agents des forces de l'ordre ?
Wilson est-il coupable de menaces envers des agents des forces de l'ordre ?
Wilson est-il coupable d'nsultes envers des agents des forces de l'ordre ?
Wilson est-il coupable de port d'arme prohibé pour un des gardes du corps ?
Wilson est-il coupable refus d'obtempérer ?
Kenwood est-elle coupable d'utilisation frauduleuse du nom de M. Gaverny en vu d'en dégager un bénéfice ?
Kenwood est-elle coupable d'utilisation frauduleuse de la marque Gaverny en vu d'en dégager un bénéfice ?
Kenwood est-elle coupable d'utilisation et commercialisation de modèles de robes dont la propriété était exclusive à l'entreprise Gaverny et à son dirigeant M. Gaverny ?
Kenwood est-elle coupable de menaces avec armes à feu envers des agents des forces de l'ordre ?
Kenwood est-elle coupable de menaces envers des agents des forces de l'ordre ?
Kenwood est-elle coupable d'insultes envers des agents des forces de l'ordre ?
Kenwood est-elle coupable de port d'arme prohibé pour un des gardes du corps ?
Kenwood est-elle coupable refus d'obtempérer ?
Je vous écoute.