D’après la Constitution, un rôle en matière électorale, dire si les lois proposées sont constitutionnelles. D’après le Wiki une interprétation des textes, dire le droit et faire jurisprudence (pourquoi cette mission ne figure pas dans la Constititution ?)
Je reviens sur le cas que nous avons eu à traiter et qui n’a plus lieu d’être puisque la demande vient d’être annulée, je le considère donc comme un « cas d’école ».
Je me servirai donc de cet exemple pour poser une question :
Un Président veut dissoudre l’AN, il en a le pouvoir en application de l’article 20
Aux termes de cet article le Président n’a pas à motivé sa décision. Aucun délai ne lui est imposé pour le faire. Seules obligations pour lui :Article 20. - Le Président de la République peut dissoudre l’Assemblée Nationale après consultation du Premier ministre. Cependant aucune dissolution n’est possible entre le 14 juillet et le 25 août pour éviter toute élection pendant les vacances d’été. Les élections générales ont lieu le second samedi suivant la dissolution. L'Assemblée Nationale peut continuer de siéger durant cette période mais elle ne peut ni adopter de motion de censure ni enclencher de procédure d'empêchement. Ce droit de dissolution est suspendu dès lors que l'Assemblée Nationale a engagé une motion de censure ou une procédure d'empêchement à l'encontre de l'exécutif, antérieure à la décision de dissoudre. Il ne pourra être procédé qu'à une dissolution par mois.
- consulter le Premier Ministre
- aucune dissolution possible entre le 14/7 et le 25/
- une seule dissolution par mois.
Mais alors si le Président a ce « pouvoir », les Juges n’ont aucun pouvoir d’appréciation sur la « prise de décision » ? Il vérifie que la constitution a été respectée c’est tout ?
La notion « d’abus de pouvoir » n’a pas à être prise en compte au niveau de la CS?