Enquête sur l'attentat de Salusa
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Nous souhaiterions rencontrer cette Roberta. Où peut-on la joindre, s'il vous plait ?
- Igor Wronzoff
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- Enregistré le : 26 déc. 2011, 02:04
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Elle doit surement se trouver à la boulangerie à cette heure ci !
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Je vous laisse la contacter pour qu'elle vienne exprimer son témoignage, maître. Je vous remercie.
- Gustavo Riga
- Non inscrit sur les listes électorales
- Messages : 222
- Enregistré le : 29 oct. 2011, 09:34
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Roberta se ramena au Commissariat avec maître Wronzoff. Elle expliqua tout en détails dans son gros accent du terroir :
J'étais à cette heure là avec M. Riga, et comme d'habitude nous faisions le pain pour la boulangerie. Nous commençons habituellement à 4 heures du matin, car c'est l'heure qu'il faut pour faire tourner la boutique. Puis nous ouvrons à 7h30, heure à laquelle arrivent les premiers clients. M. Riga prend toujours part lui-même à la fabrication, il a toujours aimé mettre la main à la pâte. C'est sa touche personnelle qui rend nos pains si appréciés.
J'étais à cette heure là avec M. Riga, et comme d'habitude nous faisions le pain pour la boulangerie. Nous commençons habituellement à 4 heures du matin, car c'est l'heure qu'il faut pour faire tourner la boutique. Puis nous ouvrons à 7h30, heure à laquelle arrivent les premiers clients. M. Riga prend toujours part lui-même à la fabrication, il a toujours aimé mettre la main à la pâte. C'est sa touche personnelle qui rend nos pains si appréciés.
" J'ai hâte de voir le FN dans l’hémicycle, un vent de démocratie soufflera alors sur la France." Valbonesi
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
[HRP]Etant donné la réalité de la situation, l'entretien sera simulé grâce au comité de scénarisation.[/HRP]
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
[Réalisation par le CdS]
Ibrahim demanda à Roberta de le suivre. Il fit enregistrer son identité, et lui fit savoir qu'elle était témoin dans cette affaire. En lui expliquant ses droits, il la pria de s'asseoir dans une petite salle.
- Bonjour Madame, vous venez aujourd'hui contredire un témoignage, en affirmant que votre patron était bien avec vous en train de s'occuper du pain à la boulangerie. C'est bien cela ?
- Et bien à dire vrai ... Ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.
- Très bien. Expliquez-moi un peu mieux ce qui c'est réellement passé à la boulangerie.
- Monsieur Riga était là, mais je ne sais plus à quelle heure.
- D'accord. Vous vous souvenez être arrivée avant ou après lui ?
- Oui. Il est arrivé après moi, je crois qu'il faisait jour.
- S'il faisait jour, vu que nous sommes en plein hiver, il devait être au moins 7 heures passées, non ?
- Oui, peut-être.
-Je suis désolé Madame, mais je ne peux me contenter d'un "peut-être". Essayez de vous souvenir d'un élément qui permettrait de mettre une heure sur l'arrivée de Riga au travail.
- Mais j'en sais rien moi !
- Ecoutez Madame, nous avons été relativement conciliant jusqu'à présent. Maintenant, c'est à vous de l'être. Vous savez, pour l'instant votre témoignage n'aide ni votre patron, ni la police. Si jamais une nouvelle preuve venait le contredire, je pense qu'un juge pourra même considérer qu'il agit comme une entrave à la Justice.
- Attendez ! Si ! Je me souviens ! Il faisait jour ! Oui ! Quand il est arrivé, je crois ... Enfin je suis sûre qu'on a parlé du soleil qui se levait. Ça veut dire qu'il coupable ?
- Peut-être. Peut-être pas. Mais je vais enregistrer votre témoignage, Madame.
Ibrahim laissa Roberta seule avec un officier de police judiciaire qui enregistra la déposition. Ce dernier l'apporta ensuite au Procureur, qui était revenu dans la pièce centrale. Il la prit, et se rendit dans le bureau où se trouvait Gustavo Riga et Maître Wronzoff. Il entra, sans frapper.
- Monsieur Riga, le témoignage de votre employée ne vous sauvera pas la peau. Au contraire, j'ai bien peur qu'elle vous accable. En effet, contrairement à l'habitude, vous êtes arrivé après 7h à la boulangerie. Avec ces deux témoignages, M. Riga, vous êtes clairement placé sur le port, à échanger le matériel ayant servi à construire la bombe artisanale vers 5h, et personne ne sait où vous étiez jusqu'à après 7h. Bref, vous aviez un boulevard devant vous pour poser cette bombe. Ça commence à faire beaucoup d'éléments.
Il est désormais évident que, tôt ou tard, nous trouverons un autre élément démontrant votre implication de manière avérée. Notre police scientifique analyse en ce moment même les empreintes que l'on a trouvé sur les pièces de la bombe.
Mais je vous propose quelque chose, M. Riga. Une négociation. Vous plaidez coupable pour la complicité, et vous nous livrez le nom de celui qui a réellement posé la bombe. Je vous laisse l'initiative de la proposition de peine.
Ibrahim demanda à Roberta de le suivre. Il fit enregistrer son identité, et lui fit savoir qu'elle était témoin dans cette affaire. En lui expliquant ses droits, il la pria de s'asseoir dans une petite salle.
- Bonjour Madame, vous venez aujourd'hui contredire un témoignage, en affirmant que votre patron était bien avec vous en train de s'occuper du pain à la boulangerie. C'est bien cela ?
- Et bien à dire vrai ... Ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.
- Très bien. Expliquez-moi un peu mieux ce qui c'est réellement passé à la boulangerie.
- Monsieur Riga était là, mais je ne sais plus à quelle heure.
- D'accord. Vous vous souvenez être arrivée avant ou après lui ?
- Oui. Il est arrivé après moi, je crois qu'il faisait jour.
- S'il faisait jour, vu que nous sommes en plein hiver, il devait être au moins 7 heures passées, non ?
- Oui, peut-être.
-Je suis désolé Madame, mais je ne peux me contenter d'un "peut-être". Essayez de vous souvenir d'un élément qui permettrait de mettre une heure sur l'arrivée de Riga au travail.
- Mais j'en sais rien moi !
- Ecoutez Madame, nous avons été relativement conciliant jusqu'à présent. Maintenant, c'est à vous de l'être. Vous savez, pour l'instant votre témoignage n'aide ni votre patron, ni la police. Si jamais une nouvelle preuve venait le contredire, je pense qu'un juge pourra même considérer qu'il agit comme une entrave à la Justice.
- Attendez ! Si ! Je me souviens ! Il faisait jour ! Oui ! Quand il est arrivé, je crois ... Enfin je suis sûre qu'on a parlé du soleil qui se levait. Ça veut dire qu'il coupable ?
- Peut-être. Peut-être pas. Mais je vais enregistrer votre témoignage, Madame.
Ibrahim laissa Roberta seule avec un officier de police judiciaire qui enregistra la déposition. Ce dernier l'apporta ensuite au Procureur, qui était revenu dans la pièce centrale. Il la prit, et se rendit dans le bureau où se trouvait Gustavo Riga et Maître Wronzoff. Il entra, sans frapper.
- Monsieur Riga, le témoignage de votre employée ne vous sauvera pas la peau. Au contraire, j'ai bien peur qu'elle vous accable. En effet, contrairement à l'habitude, vous êtes arrivé après 7h à la boulangerie. Avec ces deux témoignages, M. Riga, vous êtes clairement placé sur le port, à échanger le matériel ayant servi à construire la bombe artisanale vers 5h, et personne ne sait où vous étiez jusqu'à après 7h. Bref, vous aviez un boulevard devant vous pour poser cette bombe. Ça commence à faire beaucoup d'éléments.
Il est désormais évident que, tôt ou tard, nous trouverons un autre élément démontrant votre implication de manière avérée. Notre police scientifique analyse en ce moment même les empreintes que l'on a trouvé sur les pièces de la bombe.
Mais je vous propose quelque chose, M. Riga. Une négociation. Vous plaidez coupable pour la complicité, et vous nous livrez le nom de celui qui a réellement posé la bombe. Je vous laisse l'initiative de la proposition de peine.
- Gustavo Riga
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Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Ah je ne baissera pas ma culotte je l'ai déjà dit. Vos accusations ne reposent toujours sur rien : un témoignage nocturne, et un autre d'une de mes collaboratrices obtenu sous la pression.
" J'ai hâte de voir le FN dans l’hémicycle, un vent de démocratie soufflera alors sur la France." Valbonesi
Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Très bien. Mais sachez que je ne montrerais pas aussi compréhensif la prochaine fois que nous nous verrons.
Vous êtes inculpé pour complicité de tentative d'acte de terrorisme n'ayant pas entraîné la mort, en attendant un éventuel procès, et de nouvelles preuves à charge. En attendant, je ne demande pas votre incarcération préventive. Mais les preuves qui pèsent contre vous me paraissent largement suffisantes pour justifier l'inculpation. J'en référerais au Président de la Cour de Justice.
Votre garde-à-vue prend fin. Mais j'ai une petite demande spéciale, de la part du Ministre de l'Intérieur qui aimerait vous rencontrer. Acceptez-vous de l'attendre ici ?
En tous cas, merci de votre coopération, bien que j'eusse espérer qu'elle fut plus totale.
Vous êtes inculpé pour complicité de tentative d'acte de terrorisme n'ayant pas entraîné la mort, en attendant un éventuel procès, et de nouvelles preuves à charge. En attendant, je ne demande pas votre incarcération préventive. Mais les preuves qui pèsent contre vous me paraissent largement suffisantes pour justifier l'inculpation. J'en référerais au Président de la Cour de Justice.
Votre garde-à-vue prend fin. Mais j'ai une petite demande spéciale, de la part du Ministre de l'Intérieur qui aimerait vous rencontrer. Acceptez-vous de l'attendre ici ?
En tous cas, merci de votre coopération, bien que j'eusse espérer qu'elle fut plus totale.
- Igor Wronzoff
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Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
M. Le Procureur, je vous remercie pour vos propositions mais comprenez bien que mon client ne va plaider coupable pour vous faire plaisir alors qu'il ne l'est pas !
- Gustavo Riga
- Non inscrit sur les listes électorales
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Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Mais j'aurai le plaisir de rencontrer le ministre, comme toujours ! Je pourrai lui dire ce que je pense.
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