Visite de Laurent de Montredon à Salusa

[Laurent de Montredon]

Suite à l'attentat raté qui visait la préfecture de Salusa, Laurent de Montredon s'est déplace en tant que ministre de l'intérieur et de la défense avec son équipe ministérielle et les représentants de la sécurité locale.
Le mairire de Salusa a également été invité.

Laurent de Montredon s'est rendu sur les lieux pour rencontrer le préfet de Salusa et s'entretenir avec lui du moral des fonctionnaires et des habitants de la ville d'après les retours qu'auraient eu le dit préfet.
Il a ensuite visité la préfecture, en distribuant des messages de soutien et d'encouragement pour rassurer tout le monde. En milieu de matinée, il était diffusé dans les différents médias que le ministre Laurent de Montredon allait intervenir aux alentours de 13h sur le parvis de la préfecture.
En attendant, le ministre a laissé transparaître quelques informations au grès de sa visite. Selon les quelques propos qui ont transpiré, le ministre envisagerait la venue de renfort dans la ville de Salusa qui cause depuis quelques temps des problèmes mais aussi de réfléchir à la réorganisation du pays administrativement parlant afin d'accentuer le sentiment de présence de l'état dans des contrées éloignées de la capitale.

13h approche mais le ministre est pour le moment en grand conversation avec le commissaire de Salusa, le préfet et le responsable de la sécurité de la préfecture.

[Jonathan Vueling]

Le maire de Salusa se rendit sur les lieux et rejoignit le ministre Montredon, il avait attristé. Quel première soirée pour un nouveau ministre.

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon croisa le maire de Salusa. Ils échangèrent quelques mots à peine audibles par les journalistes à proximité :

- Bonjour Monsieur Vueling. C'est très grace ce qui s'est passé ici. Très très grave. Et je sais que vous en mesurez toute l'énormité.
Pensez vous prendre des mesures pour le court terme ?

[Jonathan Vueling]

Oui bien sur, la mairie prendra des mesures de sécurité en accord avec votre ministère.

[Laurent de Montredon]

Très bien, la première mesure est de sécuriser les lieux représentant l'état puis les lieux de pouvoir, de l'administration, de l'économie, les collèges, lycées, universités ...
Je compte sur la police de proximité de Salusa pour multiplier les patrouilles autour de ces lieux et signaler toute personne suspecte.
C'est vraiment malheureux.

Vous aviez eu vent de rumeurs, de rapports indiquant que les indépendantistes s'agitaient ou allaient passer aux actes ?

[Gustavo Riga]

Gustavo constate avec amusement que le maire de Salusa fait office de préfet. Il se demande s'il ne serait pas plus simple de remplacer les maires de Frôce par des commissaires de police.

[Laurent de Montredon]

hrp : la police de proximité dépend du ministre et du maire ...

Laurent de Montredon se mit devant l'entrée de la préfecture accompagné de toute l'équipe qui l'a suivi depuis le début de la journée et il entame son discours.

Aujourd'hui, des lâches ont voulu frapper. Des lâches et des gamins, qui ont certainement pris la recette de la fabrication d'une bombe artisanale sur internet et ont décidé de la mettre en pratique. Ils ont déposé l'objet devant la préfecture en souhaitant viser un lieu symbolique du pouvoir national. C'est proprement honteux et cela sera puni !

Il va de soit donc que j'ai demandé à ce que tout le territoire environnant soit quadrillé et soumis à un contrôle strict des forces de l'ordre aussi sur terre, sur mer que dans les airs. J'espère avoir bientôt les résultats de ces premières investigations. Je fais en tous cas confiance aux forces de sécurité qui ont déjoué cette tentative d'attentat ridicule et ont permis ainsi de sauver probablement des vies et d'épargner des dégâts matériels très sûrement.

Aujourd'hui ma visite n'est pas anodine. Je tiens à vous rassurer vous citoyens frôceux de Cofonoria et plus particulièrement de Salusa. Jamais la Frôce ne laissera tomber Salusa, jamais le pays n'abandonnera l'ouest de son territoire pour le livrer entre des mains de terroristes et d'enfants capricieux qui réclament ce qu'ils croient leur être dû par la violence. Ces lâches là sont ils de votre côté en osant poser une bombe à l'entrée de la préfecture que des centaines de Salusiens fréquentent chaque jour ? Sont ils de votre côté en osant mettre en péril vos enfants, vos parents, vos amis ?! Je suis proprement scandalisé que de telles personnes soient encore en liberté alors qu'elles ne méritent qu'une chose : la prison.

Je tiens également à souligner le rôle indubitable et totalement irresponsable d'un certain boulanger de la ville qui a agité les plus bas instincts de certains Salusiens et qui amènent à ce genre d'action perpétrée à la hâte au nom d'un soit disant idéal dépassé et qui n'a aucune crédibilité politique, économique et culturelle. Ces hommes qui agitent les foules, qui crient leur haine du pays, de la nation, ces inconscients qui croient s'acheter une licence politique en vomissant leur message incohérent et haîneux, ont leur part de responsabilité dans ce qui s'est passé aujourd'hui.

La République Frôceuse est une et indivisible et tente chaque jour d'améliorer le quotidien de chacun. Ce n'est pas en posant des bombes et en soutenant ceux qui posent des bombes que l'on fera avancer les choses dans une démocratie.
La discussion, dénoncée par bon nombre de politiciens qui font d'ailleurs passer cela pour une faiblesse, est mère de tous les bienfaits ! Alors discutons.

Ma décision était déjà prise, bien avant cet incident abjecte mais d'ici peu, des envoyés d'état viendront à votre porte recenser la population et recueillir leurs doléances afin d'essayer d'être le plus à l'écoute possible pour en tenir compte.
Ce procédé se déroulera dans tout le pays. Ce n'est donc pas une mesure prise spécialement pour Salusa et Cofonoria.
Bien sûr, la présence policière va être accentuée et la police de proximité sera réquisitionnée pour effectuer des patrouilles notamment autour des lieux de l'état pour garantir la sécurité de tous.

Je fais confiance bien entendu aux dirigeants des forces de sécurité de Salusa mais aussi au préfet et au maire de la ville pour veiller au bon déroulement de la suite des évènements.

Salusiens, Salusiennes, ne cédez pas à la peur, aillez simplement confiance en votre pays, en votre gouvernement et en votre force de sécurité. Les responsables de ce fiasco seront retrouvés, interpelés et jugés.

Merci

[Gustavo Riga]

Quelle honte de voir ainsi dilapidé notre argent ! Vous savez combien consomme un hélicoptère ? Celui qui a posé la bombe n'est sûrement pas en train de s'enfuir. Peut-être même est-il déjà en Frôce dans le bureau d'un ministère.

Pendant que le petit peuple souffre, vous préférez le grand spectacle. Mais à quel prix ?

Monsieur de Montredon, vous ne sauverez pas la Frôce en attaquant les Salusiens.

Je constate que vous cherchez à rétablir les Etats généraux. Mais on se croirait revenus deux siècles en arrière ma parole ! C'est le dernier râle d'un pouvoir qui s'effondre.

Que l'on se demande une chose : à qui profite le crime ?

[Laurent de Montredon]

Alors que les services de sécurité souhaitaient calmer cet homme bronzé et barbu qui s'emportait à peine le discours du ministre terminé, Laurent de Montredon leur fit signe de ne rien faire.

Monsieur, peut être auriez vous dû commencer à vous présenter. Vous seriez sorti du lot des lâches qui ont voulu verser le sang des Salusiens.
Aujourd'hui je constate que vous tenez des accusations abjectes et je vous somme de revenir à plus de retenu.
Que vous soyiez en colère, je peux le comprendre, je peux l'entendre mais que l'on se contente de manifester sa colère uniquement pour se défouler, cela est proprement non productif.
Et vous ne proposez certainement pas d'aider les Salusiens, moi si !

Alors maintenant, monsieur, cessez de proférer des mensonges. Si je suis ici, c'est que je cherche à punir les terroristes et à aider les honnêtes gens.

[Gustavo Riga]

Vos sentiments sont honorables, mais vos méthodes témoignent de tout le mépris que vous entretenez à l'égard du petit peuple. Jamais les Salusiens n'accepteront d'être traités comme vous le faites, d'être recensés, fichés, contrôlés à longueur de journée. Tout ça parce qu'un homme encore inconnu a organisé un simulacre d'attentat contre le symbole du pouvoir central. Et nous ne savons pas encore s'il ne s'agit pas en fait d'un agent de la police. Car après tout, ça vous sert de prétexte, monsieur, pour organiser la répression.