24 cours de la République : Boulangerie Riga & Fils

[Gustavo Riga]

- Ce ne sera pas la peine pour la pâtisserie. Tout le plaisir était pour moi. Gustavo raccompagna M. Bernin et lui serra la main, après l'avoir remercié de sa visite.

[Georges Bernin]

- A bientôt monsieur Riga ! J'espère que vos opinions ne feront pas une trop mauvaise publicité pour votre établissement ...
Merci pour l'accueille, la pâtisserie était délicieuse !

[Boulangeries Riga & Fils]

En raison des projets de loi prévoyant l'augmentation du salaire minimum, le prix de la baguette passe à 1,1plz. Les boulangeries Riga espèrent que le gouvernement prendra des mesures pour défendre le petit commerce, qui peut plus difficilement se permettre une augmentation substantielle du coût du travail.

[Gustavo Riga]

Je cherche du monde pour ouvrir une seconde boulangerie à Farelle, qui est une ville en plein développement. Contactez-moi.

[Gustavo Riga]

Aujourd'hui, les quatre filles Riga sont venues rendre visite à leur vieux père.

[Gustavo Riga]

Il se dit dans la boulangerie qu'une bonne partie des clients aurait voté pour le candidat du Cru, Arnaud Crepelle. Une petite partie aurait été sensibilité par la campagne du RDS menée par Hugo Salinovitch.

[Ibrahim Usseglio]

Ibrahim Usseglio se présenta, en personne, à la Boulangerie de M. Riga.

- Bonjour Madame,

Je suis le Procureur de la République. Nous enquêtons sur l'attentat manqué qui a eu lieu à Salusa, dimanche dernier. Nous souhaiterions nous entretenir avec M. Riga. Mais dites-lui bien que ce n'est certainement pas une mise en examen, ou quoi que ce soit ... Nous avons juste besoin de nous entretenir avec lui. Est-il disponible, s'il vous plait ?

[Gustavo Riga]

- Oui Monsieur, répondit Roberta, une caissière d'une cinquantaine d'années, je vais le chercher tout de suite. Elle avait un accent typique du Salusien profond.

Gustavo se ramena, les paluches pleines de farine. Il essuya vite fait ses mains sur son tablier, et serra la pince à M. Usseglio

- Que puis-je faire pour vous, monsieur le Procureur ? Si vous voulez discuter, je vous propose de monter au salon.

[Ibrahim Usseglio]

- Et bien montons, je vous remercie.

Une fois arrivés à l'étage, Gustavo Riga s'installa dans le salon. Ibrahim préféra rester debout.

- Monsieur Riga, je suis ici dans le cadre de l'enquête sur l'attentat manqué. Nos équipes sont actuellement en train d'étudier toutes les bandes de vidéo-surveillance, et nous commençons à avoir des pistes relativement sérieuses. D'après les éléments dont nous disposons, celle des autonomistes est la plus probante. Vous comprenez donc mieux pourquoi je suis ici : J'aimerais que vous me disiez, simplement, si vous êtes au courant de quoi que ce soit, à propos de cet attentat.

[Gustavo Riga]

Je ne crois pas que les autonomistes feraient une telle chose. Réfléchissons un peu, à qui profite le crime ? A M. de Montredon. Si nos amis avaient voulu préparer le coup, ils n'auraient laissé aucune piste. Nous avons beaucoup d'ennemis, c'est peut-être là qu'il faut chercher. Il y a aussi de nouveaux venus qui ne sont pas dans nos cercles, mais qui soutiennent la cause, comme Arnaud Crepelle. Vous devriez l'interroger.