[ADL] Réunion publique - salle des marronniers

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Valentino Borgia
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[ADL] Réunion publique - salle des marronniers

Message par Valentino Borgia »

Valentino Borgia a réservé une salle pouvant accueillir au maximum 200 personnes. Il a fait placardé quelques jours auparavant des affiches dans la ville de Salusa afin d'informer qu'une réunion publique allait se tenir salle des marronniers, à proximité de la piscine municipale, afin de partager sur la société selon l'Alternative Libertarienne.

Pour discuter et débattre, Valentino Borgia n'est pas venu seul. Il est accompagné de quelques proches, habitués à cet exercice de style de la réunion publique et du débat en petit comité. Il est 20h. Les volontaires pour participer sont en train de s'installer. Valentino Borgia attend impatiemment que tout le monde soit prêt.
Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
Maire A.D.L. d'Anglès
Prof/Cherch. à l'université d'Anglès
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Valentino Borgia
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Re: [ADL] Réunion publique - salle des marronniers

Message par Valentino Borgia »

Mesdames, Messieurs,

Je suis ravi que vous vous soyez déplacés pour assister et participer à cette réunion publique et politique organisée par l'ADL.

Vous savez, il y a quelques temps, peu après la campagne, j'ai reçu un message de la part de l'ancien maire de Salusa, un illustre inconnu, je crois un certain Caldo, et qui me disait qu'il ne m'avait pas autorisé à m'exprimer sur le territoire de sa commune.
Il faisait référence à un meeting que l'ADL avait tenu ici même.

Lorsque j'ai reçu ce message, je dois dire qu'au delà de la constatation de la grande bêtise de ce monsieur, je me suis posé des questions.
Je me suis tout d'abord demandé si sa plainte pouvait être légitime et pourquoi pas défendue devant un tribunal.
Je me suis demandé également si d'autres maires pouvaient avoir la même attitude.
Et je me suis demandé si l'Etat cautionnait ce genre d'attitude et tout simplement, ce qui est une façon de la tolérer, fermait les yeux.

A ces questions, je n'ai pas de réponses claires et nettes. Je n'ai que des raisonnements logiques à offrir.
Tout d'abord, si l'on se fie à la loi qui régit le rôle des maires en Frôce, autrement dit le code frôceux des collectivités territoriales, on se rend compte que le maire a en charge le maintien de l'ordre civil dans sa commune. Ce qui voudrait dire que sur de la pure mauvaise foi, et soutenu par un conseil municipal aveugle, un maire pourrait décréter qu'un meeting, l'agitation passionnée qu'il provoque, est un trouble à l'ordre public. Heureusement, mes collègues maires ne sont pas de mauvaise foi. Mais on voit que lorsqu'un déséquilibré arrive aux manettes, en ayant étrangement passé le filtre du ministère de l'intérieur, on peut tout imaginer.

Par la suite. et pour répondre à la seconde question, je n'ai jamais entendu un fait relaté par les médias qui aurait traité d'un maire ayant abusé de ses prérogatives en interdisant une expression politique. Je crois que de ce côté là, je peux me rassurer. De nombreux meetings se tiennent dans des villes dont les maires ne sont pas du même bord politique que l'organisation de la réunion publique et personne n'y trouve à redire.

A la troisième question, je suis forcé de constater qu'aucun des moyens dont dispose l'Etat n'a été mis en oeuvre pour contrer cette attaque frontale. Le ministre de l'intérieur peut, en cas d'incompétence avérée, et c'était le cas, démettre de ses fonctions un maire. L'a-t-il fait ? Non.
Alors soit le ministère de l'intérieur ne trouvait rien à redire à l'attitude de ce maire incompétent et arrogant soit le ministre n'a pas assumé ses devoirs soit par manque de temps, laxisme, mauvaise remontée des informations locales ... Je ne veux pas énumérer tous les défauts du système administratif actuel.

Toujours est-il que notre meeting a été remis en cause, par un seul homme en apparence, mais par toute la structure étatique in fine, que cela soit par adhésion informelle ou par méconnaissance des dossiers locaux.

Voilà mesdames messieurs les limites de l'Etat jacobin frôceux. Il ne sait pas, il ne sait rien, il ne sait pas bien. Et donc il n'agit pas ou mal.

Pourquoi venir à Salusa ? Parce que cette ville est le symbole de l'acharnement de l'Etat à vouloir maintenir un système centralisé. Il y a quelques années un indépendantiste, Riga de son nom, a fait ici même un attentat qui a échoué. Aussitôt, dans leur droit, les autorités l'ont fait prisonnier. Il croupit depuis dans les geoles frôceuses. Jugé ? Pas Jugé ? On ne sait pas. Dans un cas comme dans l'autre, au delà de la cause indépendantiste qui est une dérive, certes, mais une dérive due au manque d'écoute d'Aspen qui se borne à ne pas mettre en place une décentralisation totale dans le pays.
Plus proche de nous, nous avons eu un ancien Président de la République, excusez du peu, qui a, selon les rumeurs, copiné avec les indépendantistes pour envahir et saccager les mairies de Cofonoria ! Combien de temps l'Etat a-t-il mis à régler la crise ? Des mois ...
Ainsi donc, si l'Etat met des mois à régler un problème sur lequel il ne fait aucune concession, combien de temps lui faudra-t-il pour prendre en considération les besoins de proximité de la population frôceuse ?

Nous avons de quoi nous inquiéter.

L'ADL propose différentes idées qui ne seront pas représentées dans l'éventuel projet du gouvernement, si un jour il se concrétise. Pourquoi ?
D'abord, parce qu'il fait peur. La décentralisation totale c'est le lâché prise, c'est l'abandon d'énormes prérogatives de l'Etat au local.
Au delà des nombreux effets bénéfiques de cette décentralisation, ce qu'il faut comprendre c'est que pour pouvoir exprimer sa parole, protéger ses libertés, s'épanouir pleinement, les citoyens doivent décider par eux même pour toutes les affaires locales.

Il n'est pas question de créer des milices armées, qui serait à la solde d'un pouvoir corrompu et tyrannique. Laissez cette propagande à nos ennemis. Il s'agit de responsabiliser les citoyens au sein de leur environnement quotidien. Un soir par semaine, prendre sa torche et son blouson et rejoindre d'autres voisins volontaires pour faire des patrouilles piétonnes dans le ou les quartiers environnants cela n'a rien d'une milice.

Il n'est pas question de supprimer les maires. Il s'agit simplement de lui donner des remontées quartier par quartier, suivant l'expression de ces derniers sous forme de vote rendu au sein d'assemblée de quartier. Le maire ne sera donc plus livré à lui même, devant une responsabilité qui souvent le submerge. Il aura l'avis des habitants des différents quartiers et il pourra adapter sa politique suivant les désirs géographiques de sa ville.

Il n'est pas question de tout abandonner aux mains du local puisque l'Etat conservera ses fonctions régaliennes : police, justice, défense, sans compter le grand ministère des affaires sociales que je souhaite instituer.

La liberté ce n'est pas le capitalisme à outrance, et le libéralisme cannibale. L'Etat, en plus de son rôle de protection policière, de protection de justice, de protection vis à vis de l'ennemi de l'extérieur, a un devoir de protection sociale. Et l'ADL garantira cela.

Je vais donc maintenant vous laisser vous exprimer. Chacun pose des questions. J'y réponds, vous pouvez réagir.
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