[Mouvement Libéral] Meeting d'ouverture (Juillet 2010)

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Louis-Damien Lacroix de Beaufoy
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[Mouvement Libéral] Meeting d'ouverture (Juillet 2010)

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

Nom et Lieux du Meeting : Meeting d'ouverture à Saint Frôçois
Candidats/Liste/Ticket : Mouvement Libéral
Lien vers le meeting : http://www.republique-froceuse.com/foru ... 2640#p2640
Thème(s) abordé(s) (parmi ceux de la liste des thèmes publiés par le JP) ou « Ouverture/Clôture » : Ouverture
Intervenant(s) : Louis-Damien Lacroix de Beaufoy ; Alberto Calvaho ; Christian Valmont
Somme dépensée (prix du meeting + orateurs supplémentaires) : 615 plz.
Modifié en dernier par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy le 04 juil. 2010, 17:47, modifié 1 fois.
Louis-Damien Lacroix de Beaufoy,
Ancien Président de la République Frôceuse,
Membre de droit à la Cour Suprême,
Directeur des Editions Lacroix,
Directeur Adjoint de Meade Airlines.


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Louis-Damien Lacroix de Beaufoy
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Re: [Mouvement Libéral] Meeting d'ouverture (Juillet 2010)

Message par Louis-Damien Lacroix de Beaufoy »

La salle du Stade Olympico était pleine. Nombre d'agrumiens étaient ravis qu'une campagne débute chez eux. La plupart avait fait le déplacement par curiosité, puisque les premières affiches avaient été collées dans l'après-midi. Quelques rumeurs circulaient sur le nom du candidat à la Présidence de la République présenté par le Mouvement Libéral. Certains trouvaient cela de mauvais goût et estimaient qu'en allant montrer leur mécontentement au meeting, ils se feraient entendre. Mais à l'entrée du stade, on avait déjà commencé à distribuer le programme, imprimé sous forme de livret plastifié. Les gens le feuilletèrent et la plupart restèrent surpris quant à son contenu. Forcément, le nom ne leur évoquait pas un souvenir des plus glorieux et les idées colportées semblaient à des lieues de ce à quoi ils s'étaient attendus. Leur curiosité piquée à vif, les spectateurs assistèrent à un petit spectacle de musique locale, empreint de la langue régionale. A 21 heures tapantes, le meeting commença par une baisse des lumières et une musique augmentant à mesure que les applaudissements se turent.
[youtube]xd8-CmHpQj4&hl=fr_FR&fs=1[/youtube]
Alberto Calvaho monta alors sur scène, faisant des signes de remerciements à une foule enthousiaste. Il s'approcha du pupitre.

Bonsoir à tous !

La foule continua d'applaudir un petit moment et lorsqu'elle cessa, Alberto réajusta le micro et poursuivit :

Mesdames et Messieurs,

Ce soir, marque un tournant de notre histoire. Ce soir, notre pays vit quelque chose de nouveau, de particulier.
Avec ces élections, la Frôce rentre dans une nouvelle ère, l'ère de la démocratie et de la liberté. Pour la première fois depuis des générations, le peuple va choisir ses représentants, vous allez élire, vos représentants, vos députés et votre Président de la République. Une nouvelle ère commence, celle des droits de l'Homme, des libertés, du combat démocratique. Tout ce qui va graviter autour de cette campagne est le fruit d'un combat, mené ardemment depuis longtemps par certains. Cette campagne, le fait que nous puissions nous exprimer devant vous ce soir est une preuve que la République vient de renaître. Elle n'est plus un concept, elle est devenu une réalité, votre réalité.


La foule se mit à applaudir avec ferveur cette déclaration et Alberto fut contraint à une pause.

Je vous remercie, mais je fais qu'exprimer la pensée qui m'habite à cet instant, car je suis heureux de vivre dans un pays comme le nôtre aujourd'hui. Je suis également heureux de pouvoir être tête de liste de mon parti, car cet honneur m'ouvre la tâche difficile mais à laquelle j'aspire malgré tout de servir mon pays, et mes compatriotes. Le Mouvement Libéral m'a placé en tant que meneur de sa liste aux élections législatives. Nous nous présentons, non par désir d'un poste ou d'un salaire mais pour défendre vos libertés, vos droits fondamentaux. Pendant plus d'un demi-siècle, vous avez vécu dans la privation de tout cela, avec la répression, la sanction, la cruauté d'un régime décadent et totalitaire. Aujourd'hui, nous souhaitons tourner la page de cette dictature, pour de bon et faire du peuple frôçeux un peuple libre ! Un peuple qui gouverne le peuple, pour le peuple et dans ses intérêts ! En somme pour mettre en oeuvre la démocratie. C'est pour cela que nous sommes ici ce soir. C'est pour cela que nous mènerons campagne jusqu'au bout, à la rencontre de cette Frôce baîllonnée, meurtrie, qui rêve de pouvoir enfin s'exprimer. Nous irons chercher les gens chez eux pour leur montrer que même l'air est empli d'une odeur particulière, celle du changement ! que dis-je ! Celle de l'avenir !

Les applaudissements du public se firent plus nourris et plus soutenus. Mais Alberto reprit son discours, qu'il n'avait même pas rédigé sur une feuille :
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Je ne vous parle pas avec un prompteur, ou avec une feuille ce soir, mais avec mon coeur, avec mon âme. Je crois que tous ce soir, nous parlerons de cette manière, sincère et ouverte, naturelle. Parce que lorsque comme nous, vous défendez des valeurs qui vous sont chères, vous n'avez même plus besoin de notes pour savoir quoi dire et quoi penser à tel ou tel moment. C'est la passion que nous avons pour nos idées qui nous pousse, la passion de cette Frôce libre ! Louis-Damien Lacroix de Beaufoy est notre candidat à l'élection présidentielle. Son nom est connu de tous et je sais ce que la plupart d'entre vous en pense. Son grand-père n'a pas été un enfant de coeur, nous le savons tous, certains d'entre vous l'ont même vécu. Mais ma mère me disait toujours que chaque individu construit son propre destin ! Louis-Damien Lacroix de Beaufoy est profondément un homme républicain. Il souhaite restituer les libertés au peuple frôçeux ! C'est un homme engagé, et humble qui sait quel passé sa famille traîne avec elle mais qui ne se départit pas pour autant de son courage pour redonner une vraie gloire à son nom. Il est difficile d'être seul contre tous, de subir le mépris pour des choses qui ont été commises par une autre personne que soi. Cette force de caractère, il la tire comme nous tous dans sa passion idéologique, dans son désir de renouveau et de liberté. Le Mouvement Libéral l'aidera dans cette élection et lui réaffirme son entier soutien. Nous sommes tous derrière lui. Il sera attaqué par des opposants à cause de l'histoire de sa famille, ces mêmes opposant qui cachent eux-même des choses, dans leur passé. Louis-Damien Lacroix de Beaufoy est ce qu'il est un homme qui n'a pas choisi sa famille mais qui a choisi son camp.

Alberto Calvaho marqua une pause et but une gorgée d'eau alors que la foule continuait d'applaudir.

La Frôce s'essouffle après les mandats de Messieurs Drouet et Lagrange. La Frôce a besoin d'une nouvelle impulsion ! Le Mouvement Libéral est peut être le seul parti capable d'incarner cette impulsion nouvelle, par ses candidats mais aussi par son programme qui va au bout des choses là où la plupart des gens ne veulent pas aller par incompétence, bien souvent ! Toutes les personnes qui composent la liste du Mouvement Libéral ont une histoire et des compétences propres à chacun qui vont servir à rénover et moderniser la Nation ! Cette modernisation passe par l'ouverture de la Frôce vers le monde mais également le rétablissement de la liberté d'expression dans les médias, dans les institutions démocratiques mais aussi dans la vie publique. Nous voulons faire des médias, du peuple, les principaux contrepouvoirs dans notre nation comme dans toutes les démocraties existantes !

La Frôce a besoin de plus de liberté, d'un nouvel élan. Pour tout cela soutenez le Mouvement Libéral !
Vive la République !
Vive la Frôce !


Alberto fut salué par une ovation et laissa la place à Christian qui venait de monter sur la scène. Ils se firent une accolade franche, pleine d'énergie, puis le jeune Valmont approcha du micro, visiblement ému. Il séclaircit la gorge à plusieur reprises et commença à parler la voix un peu nouée :

Je ne pense pas pouvoir trouver de mots assez forts pour exprimer ma joie de pouvoir me tenir debout aujourd’hui, ici au Stade Olympico, face à vous…

Christian se tut. La foule l'encouragea à poursuivre, ce qu'il fit avec une voix toujours nouée :
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Nous en avons fait du chemin pour en arriver jusqu’ici, n’est-ce pas ? Le temps des changements est enfin arrivé, nous allons clore un chapitre douloureux de notre histoire, qui nous aura tous profondément marqués de près ou de loin. Nous voilà enfin prêts à tourner la page et à commencer à écrire un avenir plus glorieux pour la Frôce. Nous sommes notre propre espoir, notre propre force et nous avons déjà accompli beaucoup de choses. Mais il faut continuer, il faut persévérer pour arriver au bout. Pour se faire, nous aurons besoin de vous, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, riches et pauvres. Parce qu'au fond de nos coeurs, notre essence est frôceuse, elle est républicaine et démocratique. Nous portons chacun une part de ce qui fait la Frôce, au plus profond de nous et désormais, cette part est libre de toute chaîne, elle peut enfin s'exprimer. Nous sommes conscients que la tâche ne sera surement pas aisée, qu’il y aura des difficultés au tout début, il y aura surement des gens qui voudront se mettre au travers de notre chemin, des gens qui pensent que la dictature est ce qui est arrivé de mieux à notre pays. Ces même gens qui sous couvert du patriotisme veulent éradiquer toute forme de liberté pour asseoir un nouveau régime despotique et tyrannique. Combien de morts de plus acceptez-vous ? Nous, aucun. Il suffit désormais, il y en a déjà eu beaucoup trop !

La foule l'applaudit avec ferveur et il ajouta :

La dictature a été une période très sombre. Nous savons ce qui c’est réellement passé durant toutes ces années, nos parents, nos frères, nos sœurs et même nos enfants en ont souffert. Pourtant les ennemis de la démocratie et la mémoire continuent à vouloir de cela, avec leurs belles affiches et leurs beaux discours, ils pensent pouvoir nous tromper, mais ça ne marchera pas. Cela ne peut plus marcher. Parce que cette liberté nous habite, elle constitue notre libre arbitre notre force de penser, de parler, de vivre. Y renoncer, c'est se trahir soi-même, se faire outrage, c'est abandonner. Fuir ? Cesser de se battre ? Jamais !

Il fut une nouvelle fois interrompu par les applaudissements.

Un nouveau mouvement est en marche, et aujourd’hui nous osons leur tenir tête, le Mouvement Libéral ose leur faire face, voilà pourquoi aujourd’hui nous nous présentons aux deux élections : présidentielle et législatives, pour éviter de revoir la dictature s’installer de nouveau. Notre discours de campagne sera basé sur les principes de démocratie et de liberté. Notre programme souhaite apporter le changement que tout le monde attend, nous allons sortir la Frôce de son isolement, nous allons reconstruire une Frôce forte, une Frôce ou nous n’auront plus peur de vivre. Ensemble, nous allons le faire ! Ensemble nous allons gagner ! Ensemble nous allons tourner la page !

Vive la Frôce libre !
Vive la Frôce de demain !


La foule se mit à applaudir à tout rompre mais parut avoir plus d'appréhension lorsque Louis-Damien monta sur la scène et serra la main de ses deux partenaires de campagnes et de parti. Le jeune homme salua la foule avec calme et prit place devant le pupitre, l'air paisible et serein.

Frôceuses, frôceux,
Chers compatriotes,

Vous avez probablement vu et lu nos premières affiches. Et vous y avez vu figurer ma photo et mon nom. Peut-être que beaucoup d'entre vous ce soir sont venus par curiosité, d'autres par colère, pour se donner une image de la personne que je suis réellement ou pour vous convaincre que vous aviez la bonne image. Le nom de Lacroix de Beaufoy est malheureusement tristement célèbre par son passé. Je le porte tous les jours et tous les matins en me levant, j'y repense. Devrais-je changer de nom pour envisager ma candidature ? Devrais-je me dire que les préjugés et les raccourcis faciles l'emportent sur la volonté d'être différent de mon grand-père, sur les idées que je défends ? La réponse est non. Parce que je ne souhaite pas être jugé pour les actes de mon grand-père, mais pour les miens, ceux que je vais accomplir. Et aussi parce que je pense que mon nom de famille ne doit souffrir d'aucun monopôle, il n'appartient pas au passé de déterminer l'avenir, c'est au présent que nous devons vivre. Je n'aurais pas pour but, tout au long de cette campagne de faire larmoyer les foules sur mon passé, sur ma famille. J'aspire à briser ces chaînes qui me retiennent, à tourner la page de ce hier teinté de moments douloureux pour la Frôce, pour chacun d'entre vous mais aussi pour moi-même. Voilà un peu plus de 10 ans que la dictature est tombée. Depuis ce fameux jour, notre pays a enfin pu souffler.

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Mais le bilan Drouet/Lagrange est loin d'être satisfaisant. Ils ont certes permis la transition démocratique, mais il aura fallu attendre une décennie pour qu'ils daignent lâcher un peu de leur pouvoir et que le suffrage universel soit enfin instauré. On notera des avancées intéressantes mais aussi un méli-mélo économique et diplomatique difficile à gérer. Dix années, c'est neuf de trop. C'est autant de mois passés dans un climat de crainte, de suspicion et de tension. Et cela ruine notre société, parce qu'elle se retrouve toujours bridée. Le monde nous regarde avec une appréhension particulière, il ne sait pas s'il doit prendre notre pays au sérieux ou pas, s'il peut dialoguer. Vous aussi, vous avez du mal à savoir quoi faire. Est-ce que cette transition vous a été utile ? Est-ce que vous craignez que l'on vous retire encore vos droits les plus fondamentaux et les plus précieux ? Nous, au Mouvement Libéral, nous n'en avons pas envie. Maintenant que nous avons une occasion, il faut définitivement tourner la page. Vous l'aurez compris, peu m'importe le nom dont j'ai hérité à ma naissance, ce qui me semble capital aujourd'hui ce sont les idées libérales pour lesquelles le Mouvement Libéral et moi-même allons nous battre tout au long de cette campagne. Nous voulons clore ce chapitre pour de bon et repartir sur de nouvelles bases, plus saines, respectueuses de l'Homme et de son libre-arbitre.

La Frôce s'essouffle. Elle peine à trouver ses marques. il est temps de lui donner un nouvel élan. Il est enfin temps de la libérer des derniers liens qui l'étouffent, de lui ôter son bâillon pour qu'elle puisse crier, parler d'une voix ferme et puissante. Il est de notre devoir de mettre en garde toutes celles et ceux qui par ambition personnelle vont tenter de revenir à une forme de dictature. Nous ne les laisserons pas faire, nous avons pris des engagements décisifs, que vous trouverez dans notre programme électoral. Que ce soit sur l'économie ou sur les mœurs, nous prônons une société libérée, de sa morale, mais pas de sa conscience et de son talent. Nous n'aspirons pas à briser la population mais au contraire à l'unir, sous un idéal de réussite, de liberté mais aussi de solidarité. Parce qu'il ne faut plus se leurrer, la répression, la violence, la haine de l'autre, l'individualisme et l'égocentrisme du régime dictatorial, tout cela n'a fait que fissurer davantage notre pays, montant des familles, les unes contre les autres, manipulant les esprits pour les tenir dans une brume épaisse efficace à toute forme de manipulation, même la plus abjecte. J'ai mal, tous les membres du parti ont mal pour la Frôce, aujourd'hui. Nous souffrons de la voir dans cet état, dans ce marasme mi-figue, mi-raisin. Mais nous ne nous décourageons pas, nous n'en avons pas le droit. Je repense à tous ces héros, à toutes ces femmes, à tous ces hommes qui ont mené la longue bataille pour avoir leurs libertés. Je repense à tous ceux qui sont morts, fusillés froidement dans les rues, parce qu’ils ne se sont jamais écarté de leur conviction parce qu'ils ont tenu tête.

Le mot d'ordre de ces élections, tant la présidentielle que les législatives, ne sera pas la figuration mais le courage. Le courage, parce que je ne peux accepter que des gens soient morts pour rien, que du sang ait été versé sans utilité. Le Mouvement Libéral ne propose pas de compromis, nous voulons la liberté, maintenant, pour tous. On ne peut faire de compromis avec vos droits. On ne doit même pas en faire. Le courage, parce que je me sens aujourd'hui investi d'une mission, qui est de combattre les préjugés et la bien mauvaise réputation accrochée à mon nom. Je me nomme Louis-Damien Lacroix de Beaufoy, je suis libéral et déterminé. J'en suis fier ! Et vous ?


Le public qui n'avait pas cillé d'un centimètre ni osé un applaudissement sembla retrouver sa consistance et son rôle. Les gens se mirent à acclamer Louis-Damien et à applaudir son discours.

J'aimerais... Nous aimerions, Alberto, Vincent et moi-même, récupérer un des symbôles de notre notre Nation, notre hymne national et le chanter du fond du coeur, avec l'espoir que cet hymne sera sauvegardé et défendu, par toutes les forces démocratiques désireuses de conserver nos droits.

Et les trois hommes se mirent à chanter l'hymne avec le public.
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Vienne le jour et vienne l'heure
Viennent la gloire et la grandeur
Nous sommes venus avec force
A l'appel de la patrie Frôce
O toi République Frôceuse
Toi appelée la glorieuse
Prends sous tes ailes tes enfants
Mène-les donc tous vers l'avant
Nous renverserons le tyran
Romprons les indignes chaînes
Pour cette Frôce éternelle
Nous ferons don de notre sang
C'est pour cette liberté chérie
Que nous bravons tous les dangers
C'est par amour de la Patrie
Que nous avons tout sacrifié.


A la fin, Louis-Damien tendit une main en forme de V et lança :

Vive la République,
Vive la Frôce libérée !


Sur des applaudissements d'un public conquis, le meeting prit fin et les différents orateurs en profitèrent pour quitter la scène après quelques remerciements. La campagne ne faisait que commencer.
Louis-Damien Lacroix de Beaufoy,
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Matiou Callet

Re: [Mouvement Libéral] Meeting d'ouverture (Juillet 2010)

Message par Matiou Callet »

Je suis ravi de voir l'individualisme profond de l'engagement de M. Valmont. Encore un qui n'a pas compris grand chose. Bref, je reviendrais sur ce meeting plus tard. J'ai quelques aigreurs d'estomac à faire passer à coup de Poliako'.
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