Inauguration de la statue d'Hugo Chavez - 5 août 2013

Verrouillé
Avatar du membre
Asuka Finacci
Président de la Cour Suprême
Messages : 2934
Enregistré le : 30 juin 2010, 00:47

Inauguration de la statue d'Hugo Chavez - 5 août 2013

Message par Asuka Finacci »

Invités internationaux :

Ambassadeurs des pays de l'ALBA :

Antigua-et-Barbuda
Bolivie
Cuba
Dominique
Équateur
Nicaragua
Saint-Vincent-et-les Grenadines
Venezuela

Leaders de la gauche européenne :

Katja Kipping, Co-présidente de Die Linke (Allemagne)
Andros Kyprianou, secrétaire général du Parti progressiste des travailleurs (Chypre)
Cayo Lara, coordinateur général d'Izquierda Unida (Espagne)
Paavo Arhinmäki, ministre de la Culture et des Sports et leader de l'Alliance de Gauche (Finlande)
Pierre Laurent, Président du Parti de la gauche européenne et Secrétaire national du Parti communiste français (France)
Jean-Luc Mélenchon, Coprésident du bureau national du Parti de gauche (France)
Alexis Tsipras, Vice-président du Parti de la gauche européenne et Président de Synaspismós (Grèce)
Nichi Vendola, Président de la région des Pouilles, Président de Gauche, écologie et liberté (Italie)
Catarina Martins, Coordinatrice du Bloc de Gauche (Portugal)

Invites nationaux confirmés (liste non complète) :

George Montgomery, Président de la République
Léon Boniface, Premier ministre
Stefano Peruzzi, Ancien Premier ministre
Alessandra Gasparini, Ancienne ministre des affaires étrangères
Fabio Martini, député NPS
Asuka Finacci AsatoPrésident de la Cour SuprêmeAncien Président de la RépubliqueAncien Premier ministre
Avatar du membre
Asuka Finacci
Président de la Cour Suprême
Messages : 2934
Enregistré le : 30 juin 2010, 00:47

Re: Inauguration de la statue d'Hugo Chavez - 5 août 2013

Message par Asuka Finacci »

Comme il est coutume lors des inaugurations, un petit ruban a été soigneusement placé devant l'imposante statue d'Hugo Chavez construite en un temps record, les autorités municipales ont expliqué ce petit exploit par la formule "voilà ce qui se passe quand les ouvriers sont payés de façon correcte".

Profitant de réseaux étendus suite à sa présidence, Asuka avait réussi à inviter du très beau monde, la foule sera majoritairement constituée d'adeptes de la politique du président Chavez, un comble vu la réputation d'Uzarie, plus vue comme un piège à touristes que comme un haut lieu de la lutte contre l'impérialisme.

Ne voulant pas faire plus longtemps attendre l'assistance sous cette chaleur étouffante typique des étés baléares, Asuka prend la parole pour rendre hommage à Hugo Chavez.

En premier lieu, je tiens à tous vous remercier d'être venus si nombreux pour cet hommage au Président Hugo Chavez. Pour certains d'entre vous, cette venue est un acte de courage, les impérialistes et anti-socialistes de tout poil ont diabolisé de façon odieuse cet homme d'Etat exceptionnel, comparons le traitement de sa tragique disparition par les grands médias avec celui réservé à Margaret Thatcher, dans le cas de celle qui fut surnommée la Dame de Fer, toute critique appuyée fut marquée du sceau de l'irrespect, dans celui du président Chavez, les critiques affluaient avec une densité rare, dans la veine de la diabolisation du socialisme vénézuélien par les impérialistes, qualifiant Hugo Chavez de dictateur. Acte particulièrement ironique quand on sait que les grands démocrates américains ont soutenu un Coup d'Etat contre Hugo Chavez en 2002.

Évoquer ce Coup d'Etat avorté, c'est évoquer l'attachement du peuple vénézuélien à son regretté président, de nombreux partisans n'ont pas hésité à mettre leur vie en danger pour la démocratie, contre une oligarchie au service des puissances impérialistes. Cet attachement n'était pas sans raison, Hugo Chavez a intéressé à la politique des millions de sans-grade, en leur faisant prendre conscience qu'ils ont des droits en tant que citoyen, la mise en avant de la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela par le président Chavez est un modèle pour nous tous qui voulons faire prendre conscience aux peuples de leurs droits, là où certains souhaitent faire de la vie des démunis une succession d'obligations et de celle des nantis une succession de privilèges.

Le Président Chavez a également marqué de son empreinte son combat pour la préservation de la planète, à ce titre je souhaiterais évoquer sa citation "Si le climat était une banque, les pays riches l'auraient déjà sauvé.", j'y ajouterais toutefois un bémol, les pays riches ne sont pas les seuls à faire preuve de mauvaise volonté quand il s'agit d'oeuvrer pour l'avenir commun de l'humanité, la croissance anarchique de la Chine, qui n'a de communiste que le nom, nous le rappelle. Le combat pour l'environnement est un enjeu majeur, et il passe par la mise à mal de l'ultra-libéralisme dans ce qu'il a de plus fou. Tout déréguler comme le souhaitent vivement les impérialistes, rappelons que les Etats Unis n'ont même pas pris la peine de ratifier le protocole de Kyoto, c'est un crime contre la planète. Détruire notre planète, c'est mettre en danger toute l'humanité, et mettre des vies en danger n'est pas une première venant des forces impérialistes.

Souvenons nous des 45 000 morts en Argentine , des 50 000 morts au Nicaragua, des 50 000 morts au Chili, des 200 000 morts au Guatemala, et tant d'autres, tous liés à la folie impérialiste. Cette folie que le président Chavez combattait de toutes ses forces, cette folie que le peuple vénézuélien a mis à mal un jour d'avril 2002. Ne jamais oublier les dangers de l'impérialisme, c'est être honnêtes avec l'Histoire, les ultra-libéraux voient Reagan comme un héros, je le vois comme un boucher sanguinaire, se souvenir de ça, c'est rendre hommage à l'action d'Hugo Chavez, qui ne souhaitait qu'une chose dans ce domaine, c'est que le sang cesse de couler.

Le Président Chavez disait que les impérialistes voyaient de l'extrémisme partout où on lutte contre la pauvreté. Beaucoup de personnes présentes ici-même sont vues comme des extrémistes par les impérialistes, réalisons leur pire cauchemar et le rêve du Président Chavez, déclarons la guerre à la pauvreté, faisons avancer le monde vers le socialisme, si les peuples prennent conscience de leur droit à la dignité et à l'égalité, rien ne pourra nous arrêter.

Requiescat In Pace, Hugo Chavez, tes idées ne mourront jamais.

Asuka quitte la tribune et confie la paire de ciseaux au président George Montgomery.
Asuka Finacci AsatoPrésident de la Cour SuprêmeAncien Président de la RépubliqueAncien Premier ministre
Avatar du membre
George Montgomery
Président de la République
Messages : 960
Enregistré le : 11 févr. 2012, 23:05

Re: Inauguration de la statue d'Hugo Chavez - 5 août 2013

Message par George Montgomery »

Lorsque l’invitation fut reçue au Palais d’Anthelme, l’entourage de George lui recommanda de ne pas se rendre à cette cérémonie, en mémoire des faits mais aussi des méfaits supposés du Président Chavez. Après quelques minutes de réflexion, il dicta sa réponse à sa secrétaire personnelle dans laquelle il acceptait avec grand plaisir de se rendre à Uzarie, sur invitation de l’ancienne présidente Asuka Finacci. George Montgomery était arrivé en milieu d’après-midi sur Uzarie. Il passa quelques heures dans sa propriété privée aux côtés de sa femme, de ses enfants, de quelques amis et de ses conseillers politiques. Le quartier était bouclé pour des impératifs de sécurité. A une heure du début de la cérémonie, George quitta sa propriété pour prendre la direction de l’Hôtel de Ville d’Uzarie où l’attendait le maire, Asuka Finacci.

Vu l’ampleur de l’évènement, la polémique qu’il suscita et la liste des personnalités conviées, la presse était venue en masse pour assister à la cérémonie. C’est donc devant un parterre de journalistes et de photographes que George s’approcha sur le perron de la mairie pour saluer Asuka Finacci. Après quelques sourires de circonstances, ils s’engouffrèrent dans la mairie pour n’en ressortir que quelques minutes avant le début de la cérémonie. Le Président de la République était assis au premier rang de cette cérémonie d’inauguration de la majestueuse statue rendant hommage au Président Vénézuélien Hugo Chavez, décédé il y a cinq mois jour pour jour.


« Excellences, Mesdames Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames Messieurs les membres du corps diplomatique,
Monsieur le Premier ministre,
Madame la Présidente,
Distingués invités,
Camarades,

Je suis fier d’être ici ce soir à l’invitation de la présidente Asuka Finacci. En femme de convictions qu’elle est, je ne doutais pas une seconde de la réalisation de ce projet, aussi surprenant qu’ambitieux dans une ville bien plus connue pour ses convictions nocturnes qu’idéologiques. Ce pari, il a été réussi de main de maitre puisque nous sommes tous réunis aujourd’hui pour commémorer la mémoire du Président Hugo Chavez. Mais au-delà de la nécessaire commémoration, cette œuvre artistique est un hommage, un hommage à un homme de convictions, un hommage à un serviteur de l’Etat, un hommage à un vénézuélien parmi les vénézuéliens, un hommage à un homme qui a été le fer de lance de la révolution bolivarienne.

Révolution. Quel mot quand même ! Révolution. C’est probablement le qualificatif le plus amoureux de la démocratie. Souvenons-nous de la révolution française de 1789, souvenons-nous de la révolution Orange en Ukraine, souvenons-nous des révolutions du Printemps Arabe. J’ai le corps qui frissonne à l’idée de parler devant vous de l’exploit d’un peuple guidé par un homme d’exception. L’Histoire ne connait pas de grands combattants de la liberté. Elle connait des combattants assoiffés d’argent et de conquêtes, souvent européens. Elle connait des combattants assoiffés de vengeances et de terreur, souvent islamistes. Mais elle ne connait que très peu de ces hommes dont la racine même de leur engagement n’apparait pas comme une évidence, dont le sens du sacrifice est encore aujourd’hui une source d’inspiration et de fascination.

Très peu de monde pouvait croire, lorsqu’il a été porté au pouvoir par le peuple Vénézuélien, à la réussite qu’il connaitrait pendant toutes ces années. Il a réussi à faire de notre lutte commune contre l’impérialisme une lutte internationale. Même si nous pouvons lui reprocher aujourd’hui encore quelques amitiés indésirables en Europe, il restera comme le leader de la gauche marxiste d’Amérique latine et j’irais même jusqu’à dire, le digne héritier du grand Simon Bolivar. Il n’a jamais eu peur des grandes puissances de l’argent parce qu’il avait avec lui un soutien d’une puissance inégalable : la confiance de son peuple. C’est dans ce peuple vénézuélien que le Président Chavez a réussi à renverser l’ordre établi pour donner à son peuple une éducation de qualité, un niveau de vie en constante augmentation, des services publics de qualité, un accès à la culture le plus large possible. Il est une composante essentielle de l’émergence de l’Amérique latine sur la scène internationale depuis le début du XXI siècle.

Enfin, je veux vous dire qu’au nom de la Frôce, je me rendrais dans le cadre d’un déplacement officiel, à Caracas au Venezuela pour renforcer les liens entre la Nation Bolivarienne et la République frôceuse dont les destins sont intimement liés. A cette occasion, j’irais porter un message d’espoir au peuple Vénézuélien tout en rappelant l’amitié entre nos deux peuples. Bien, je ne vais pas monopoliser plus longtemps cette tribune. Le devoir m’appelle. Je terminerais cette déclaration par une citation du Président Chavez, une citation qui rappelle à chacun que notre combat contre la misère, pour l’accès aux soins de tous, pour l’accès à l’éducation de tous, pour le développement des régions les plus défavorisés, pour une société plus équilibrée, ne constitue pas un combat archaïque ou un combat perdu d’avance : "Viva la Revolución !" »

Après cette brève déclaration, le Président de la République quitta la tribune installée au-devant de la statue rendant hommage à Hugo Chavez. Il prit place aux côtés d’Asuka Finacci en attendant que la foule de photographes et de caméras soit en place pour immortaliser cette séquence. L’ancienne présidente tenait le bandeau de ses deux mains tandis que le Président de la République coupait avec l’aide d’un ciseau le ruban. Au même moment, la grande affiche qui cachait la statue tomba d’un coup sec pour laisser place à l’admiration de la foule et des personnalités devant la beauté de la réalisation artistique commandée par la municipalité d’Uzarie.
Président de la République

Ancien Premier ministre
Ancien Président de la Cour Suprême
Ancien Ministre d'Etat, de l'Intérieur et de la Défense
Ancien Ministre de la Justice et des Institutions
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
Ancien Représentant parlementaire
Verrouillé

Retourner vers « Uzarie »