[RSE] : Meeting Thomas Rolland et Alessandra Gasparini

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Thomas Rolland
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[RSE] : Meeting Thomas Rolland et Alessandra Gasparini

Message par Thomas Rolland »

Meeting du Rassemblement Socialiste et Ecologiste :
Avec la participation de :
Thomas Rolland et Alessandra Gasparini
Thomas Rolland passa une large partie de son après-midi à visiter l‘usine Ford de Casastra avec Alessandra Gasparini. Ils prirent le temps de discuter avec les salariés, d’être à leur écoute et d‘expliquer sa politique. Vers les 18h00, ils quittèrent l‘usine pour se diriger vers le lieux de meeting. Ils prirent le temps de boire un coup avant l‘instant de la foule.
Thomas arriva à la tribune sous les exclamations, son discours en main, la mine des grands jours.
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Chers amis, chers camarades,

Qu’il est bon de se retrouver ! Qu’il est bon de se retrouver après tout ce temps, ici à Casastra. Ici on se sent partout chez soi ! J’ai bonne mine, vous ne trouvez pas ?

[Rire et applaudissement]

Cher amis, chers camarades, si je suis ici devant vous à la tribune, c’est par devoir moral. Vous savez, quand j’ai pris ma retraite anticipé de la vie politique c’était par confiance. Je croyais que le phénomène politique tracerait le sillon de notre bonheur collectif et de la stabilité de l’Etat, et vous savez tout comme moi qu’il n’en est rien. La raison selon moi est politique et c’est ceci qui m’a poussé et emmené jusqu’à vous.
Nous sommes à un carrefour de notre histoire : les médias nous le rappellent assez souvent ; « C’est la crise ! C’est la crise » qu’on nous répète comme si c’était une fatalité, l’apocalypse. A tout cela j’ai envie de dire : une crise c’est d’abord le moment où tout peut s’effondrer, comme tout peut se relever. Alors à ça on me répond « oui, mais, alors, pourquoi les mauvais chiffres économiques ? ». Ecoutez bien camarades, car la voilà la vérité : la politique n’a pas su offrir au peuple Frôceux tout entier les conditions économiques et sociales nécessaire à ce qu’il relève sa tête ; ce que la politique a fait, c’est de la soumission volontaire en laissant mourir à petit feu la flamme de l’espoir dans nos cœurs ! [Applaudissement]
Le grand mal de notre siècle, ce n’est pas la crise économique, non, c’est la fin du rapport de force ! Depuis plus de vingt ans la politique a décidé de libéraliser, c’est-à-dire, de laisser faire, de se soumettre aux volontés du pouvoir économique, car oui, l’économie est un pouvoir, un pouvoir maintenant lâché du zeste par le pouvoir politique ! L’autre jour, j’étais au supermarché, je faisais tranquillement mes courses. J’étais à la caisse derrière une petite grand-mère, et je la voyais demander à la caissière de passer une à une ses boites de conserve afin qu’elle puisse vérifier qu’elle ne dépasse pas son budget. Je suis allé la voir et lui ai demandé ce qu’elle pensait de tout ça. Et vous savez ce qu’elle m’a répondu ? « J’ai une petite retraite qui ne bouge pas, et je vois les prix qui augmentent, comment puis-je faire autrement ? ». C’est vrai, hein, comment faire autrement maintenant ? Nous sommes dans l’ère de la mondialisation, tout est affaire de finance, plus aucune décision ne nous appartient… Et bien par la lutte mes camarades ! Oui par la lutte que la politique doit mener pour retrouver le rapport de force équilibré et juste qu’elle entretenait avec le pouvoir économique avant !

[Applaudissement]

Le rapport de force est le processus par lequel l’économie redeviendra un domaine du politique. Ah mais j’entends déjà les mauvaises langues me dire qu’il faut laisser faire le marché, qu’il ne faut pas que la politique s’en mêle. Allez-y, dites toujours ! Comme disait Jaurès : « n’ayant pas la force d’agir, ils dissertent », mais nous, tous ensembles, le peuple tout entier, nous agirons, comme nous l’avons fait pour faire reculer l’ancien gouvernement qui osait vouloir faire baisser le Salaire Minimum de Croissance !

[Applaudissement]
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Encore faut-il, camarades, bien agir, et l’exemple de la lutte que nous avons mené est un bon paradigme pour bien comprendre dans quel monde on vit et lequel nous devons préparer. Dans cette bataille il y avait ceux qui voulait l’austérité qu‘ils appellent « l‘équilibre budgétaire » ou autrement dit, la paupérisation volontaire, la soumission aux intérêts pseudo-patriote de quelques rentiers, le libéralisme, et nous qui pensions que c’est par la préservation du pouvoir d’achat de la classe salariale, ou même mieux, son augmentation jusqu‘à 8plz-heure, que nous parviendrons à relancer la machine économique. C‘est comme dans un billard, la boule pour avancer doit subir une impulsion. Aujourd’hui le choix est simple : c’est l’austérité ou la république.

[Applaudissement]

Oui, la REPUBLIQUE, la RES PUBLICA, la chose commune, que l’Etat, la politique doit garder comme intérêt du général, intérêt du peuple ! Car j’ai entendu ce que dit la droite… Pour moi c’est la mort de la république. Si vous cassez le tissu qui fait que la république est le bien de tous, la propriété de chacun comme ce qui défend le peuple, vous n’avez plus rien ! Ce qui fait qu’un peuple est un peuple, c’est la république, une république socialiste comme l’entendait le grand poète Victor Hugo, c’est-à-dire sociale, une république qui donne les moyens politique nécessaire au peuple Frôceux pour la défense et la préservation de son bonheur possible au-delà de la survie ; la voilà la vrai liberté. Et comment voulez vous donner à l‘Etat les moyens de rendre cette liberté réel si vous lui imposez un équilibre budgétaire qui n‘a pas lieu d‘être puisqu‘il n‘y a pas de dette, si vous empêchez à la banque de Frôce d’avoir le monopole de la création monétaire ?! Il faut assumer ses propos, et ne pas nous prendre pour des lapins de trois semaines : soit c’est le pari du doute, soit c’est la sûreté ; soit c’est la mort du système de retraire actuel par l'instauration d'un régime de retraite par capitalisation, c’est-à-dire qu’on va laissé le soin, la santé, à la propriété d’assurance privée qui vont vouloir faire du profit, ce qui non seulement est immoral mais va causer des inégalités d’accès aux soins : tout le monde n’a pas les moyens pour une bonne assurance, ou pour une assurance tout court ; soit c’est pas une retraite en dessous du SHG et une retraite pour tout ceux qui ont travaillé, qui ont apporté le fruit de leur sueur au front à notre pays la Frôce, car comment penser que l'on puisse vivre avec moins alors même que ce revenu est celui qui permet tout juste de garder la tête hors de l'eau ?! Comment même justifier cela ? Ce sont d’hommes et de femmes dont nous parlons, et qui n’ont, eux, pas compté les jours, les semaines, et les années ; comment ne pas avoir honte de soi en pensant supprimer le régime de retraite tel que nous le connaissons ?! Allez dire ça aux ouvriers de Ford que j‘ai rencontré tout à l‘heure. Vous savez ce qu‘ils m‘ont dit ? « Enfin, vous revoilà ! On sait que votre combat, c‘est pour nous », et oui, ça c‘est notre combat à tous.

[Applaudissement]

Vous voyez camarade, c’est ceci qu’il faut avoir en tête, c’est l’intérêt général de tous qui n’est aliénable à aucun échelon de valeur ! C’est ça la route que la politique doit prendre et ça sans l’austérité, car, comme je l’ai dis, et comme on le dira jamais assez, si vous ne donnez pas les moyens au peuple de créer par lui-même, c’est-à-dire par son travail et par sa consommation, l’énergie économique nécessaire à faire tourner les machines, les emplois et l’opulence, son autonomie social et politique, alors vous tomberez dans la spirale de la récession, surtout quand on sait qu’aujourd’hui les entreprises travaillent en majeur partie à flux tendu, autrement dit qu’ils ne produisent que s’ils sont sur de ne pas faire de stock, s’ils sont sur que la consommation va suivre ! Allez répéter ça mes camarades ! Le Rassemblement Socialiste et Ecologiste est prêt à agir et garde à vous les Harpagons de la finance, car il va y avoir du ménage de fait, n’est-ce pas ?!

[La foule crie « oui » et applaudie]

Il doit se terminer ce temps où la politique pensait avec un disque dur à la Reagan et à la Thatcher ! Je refuse d’avoir à baisser mon pantalon pour ensuite dire au peuple Frôceux de serrer le sien au niveau de la ceinture. Mes camarades, la volonté politique que nous devons faire porter à partir de cette outil, le Rassemblement Socialiste et Ecologiste, c’est celui du COURAGE ! [Applaudissement]. On ne combat pas la finance en lui donnant plus de liberté destructrice. Vous, le peuple, vous devez être dans l’esprit de tous les préambules des lois. Ce n’est pas liberté destructrice qu’il faut, c’est instaurer un Etat de droit à l’économie. Il faut normer dans un esprit éthique, celui de l’intérêt du peuple. C’est une manière d’agir éthique que par exemple, imposer par la force de la loi une limitation des écarts de salaires au sein d'une même entreprise dans un rapport de 1 à 20, comme il est éthique d‘instaurer une taxe sur les transactions financières, car aujourd’hui il est indécent et insultant de voir un argent qui dort parce que certains autocrates ont un rapport d’accumulation avec ces capitaux, pendant que le peuple lui doit se sacrifier ! [Applaudissement]
Et tout cela, non seulement ce sont des mesures éthique et de justice, mais ce sont aussi les moyens politiques d’une futur autonomie social et politique des citoyens dans un pays plus juste et qui se sortira la tête de l’eau grâce à une répartition des richesses qui ne se demande pas mais qui s’impose, puisque l’économie n’est pas capable d’utiliser à bonne escient l’argent qu’elle gagne grace à vous !

[Long applaudissement]
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Ensemble, nous reprendrons le contrôle de notre futur qu’il soit immédiat ou à long terme : nous ne voulons plus avoir peur des fins de mois, nous ne voulons plus avoir peur de la hausse des prix, du chômage, des délocalisations, alors oui, nous ferons baisser la TVA sur les produits de première nécessité ; oui, nous établirons un mécanisme d'urgence de contrôle des prix sur les produits de première nécessité en cas de situation exceptionnelle ; oui, mes camarades, et cela va dans le sens de ce que nous venons de dire, nous donnerons à la politique les moyens concret qu’il doit avoir pour que nous puissions nous battre !

[Applaudissement]

Chers amis, chers camarades, la marche de l’espoir populaire et de sa victoire est en marche ! Ensemble, avec le Rassemblement Socialiste et Ecologiste nous nous donnerons les mesures à ce que la république socialiste et écologiste soit ! Alors marchons et répétons-le ! On ne lâchera rien, on résistera, nous nous bâterons au nom de la République et de la Frôce ! Pour la Frôce nous aurons le contrôle raisonnable de l’économie pour que celui-ci redevienne un bien ! Mes camarades, ne perdez jamais cette flamme. En conscience et le transmettre par le débat comme par le vote le 7 septembre est l’engagement solide que nous ferons à notre proche bonheur collectif !
Vive le socialisme, vive l’écologie, vive la république socialiste et écologiste, vive la Frôce !
Bonsoir !

[Applaudissement, la foule chante ensuite l'international et l'hymme national]
Thomas s'écarta de la tribune pour laisser place Alessandra qui toute sourire s'approcha du micro, son discours prêt et son âme confiante.
La foule en délire se remettait à peine de l'intervention de Thomas Rolland, qu'Alessandra Gasparini monta sur scène pour son intervention, ce qui déclencha des applaudissements nourris dans l'auditoire, venu très nombreux aujourd'hui. Elle salua tous les dirigeants du RSE présents sur des canapés au fond de la scène, puis s'avança vers le pupitre.
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Mes chers amis, mes chers camarades!
Quelle joie de vous retrouver ici, si nombreux, si motivés, prêt à mener une nouvelle bataille pour le triomphe de nos idées!

Applaudissements

Que de chemin parcourus depuis la dernière élection. Nous n'avons à aucun moment démérité. Nous avons tenus bon, malgré les coups du destins. Ceux qui ont prédits la mort du RSE en seront pour leurs frais! Nous avons, durant tout ce mandat, été une opposition farouche mais constructive, extrêmement vigilante quand à la politique menée par ce gouvernement contre nature. L'alliance de la carpe et du lapin s'est finie en eau de boudin mes amis! Nous avons appuyé si fort sur leurs contradictions que le château de carte s'est effondré au premier coup de vent!

Rires

Je suis venue ici vous parler de la politique internationale que nous mènerons, dès le lendemain des élections. Car effectivement il ne faut plus attendre, nous ne pouvons plus nous payer le luxe d'attendre. Depuis les dernières élections la diplomatie frôceuse à grandement perdue en influence. Tous les projets ambitieux ont été abandonné, au profit d'une communication guerrière et atlantiste, comme ce fut le cas des communiqués bellicistes sur la Syrie.

Je parlais des projets abandonnés, je voulais bien entendu parler en premier lieu du rapprochement avec les autres peuples méditerranéens, qui est au coeur du projet du RSE depuis un moment déjà. Alors que chaque Etat de cette planète dispose d'alliés "naturels", il n'est que la Frôce pour naviguer dangereusement entre pro-américanisme, pro-européanisme, etc... Ces tergiversations rendent notre politique étrangère inaudible et profondément inefficace.

Au RSE nous sommes clairs sur le sujet. Nous clamons que notre zone culturelle historique n'est pas l'Union Européenne et encore moins les USA, n'en déplaise au PPL... Nous sommes un peuple profondément méditerranéen. La Méditerranée est le premier espace d'échange humain de l'histoire et jusqu'à peu de temps le centre majeur des échanges mondiaux. Même si nous les respectons profondément, nous n'avons rien de communs avec un Norvégien ou un Finlandais, et bien plus avec des habitants de Malte, Chypre, d'Italie ou encore de Tunisie. Nous pousserons donc à une grande union des peuples de Méditerranée qui pourra prendre bien des aspects.

Je sais que ce projet est cher à notre camarade et ami Laurent de Montredon que je veux saluer ici. Laurent, tu n'est pas en état d'être de cette campagne mais sache que tes camarades te saluent!

Ovations. Laurent!... Laurent!...

Un des problèmes de nos précédent gouvernant, et qu'ils ne sont capables d'entrevoir de relations internationales, que lorsque celles-ci sont économiques ou bien militaires, en témoigne le surréaliste code de la diplomatie frôceuse, que les députés du RSE ont refusé de voter, précisément pour ces raisons. Ils ne sont intéressés que par le profit qu'ils peuvent retirer des accords internationaux comme s'il s'agissait de soutirer le plus argent à une pauvre dame sans défense. Dans le fonds ils ne connaissent pas les accords qui profitent au deux parties. Ils ne connaissent tout simplement pas la solidarité internationale!

Applaudissements

L'union des peuples de Méditerranée sera une union scientifique, économique, culturelle, éducative, et ne se donnera aucune limite dans la coopération entre les peuples, du moment ou ceux-ci sont régulièrement consultés sur la construction d'une telle union. Car nous ne voulons pas d'une union à l'image de l'Europe, faite dans le dos des peuples par une poignée de dirigeants que personne ne connait vraiment, et qui ne sont élus par personne. Une union dont ils ne sauraient pas grand chose, se résumant à des décisions technocratiques. C'est un autre modèle de développement que nous entendons bâtir grâce à cela. Ma première action en tant que Premier Ministre sera donc d'entamer un tour des Etats de Méditerranée afin de présenter ce beau projet. Une première marche de ce projet sera l’abandon de la demande de visa pour les ressortissants Italiens et Espagnols, du fait des forts liens qui unissent nos peuples.

Applaudissements

Nous ne sommes pas pour autant anti-européens, nous ne sommes d'ailleurs contre aucun peuple du monde, et nous ratifierons le traité d'adhésion au Conseil de l'Europe, car nous nous reconnaissons dans les valeurs qu'il véhicule.

Nous ratifierons également le traité de non-prolifération nucléaire, car nous considérons qu'il est honteux que la Frôce ne soit pas encore signataire de ce traité qui tente de mettre un terme à la dangereuse diffusion de la pire arme que l'humanité ait engendré. Nous serons dans le même temps intraitable avec la question du nucléaire militaire dans tous les Etats, l'Iran comme Israël, car le désarmement ne peux se faire que s'il est simultané.

Nous mettrons également en place un vaste réseau de coopération internationale pour lutter contre les trafics en tout genre. La drogue bien sûr, mais également le trafic d'organes ou encore d'êtres humains.
Sans une telle organisation, notre pays pourrait bien devenir la plaque tournante de tous ces immondes transactions, du fait de son emplacement géographique. Nous savons également que la crise économique renforce ce genre de trafics. Voilà pourquoi il est urgent d'agir.

Applaudissements

Nous militerons activement pour un renforcement de l'Assemblée Générale de l'ONU, seul organe pleinement représentatif, et contre la surpuissance du Conseil de Sécurité, véritable club des puissants, qui rassemble les vainqueurs de la seconde guerre mondiale, et n'a plus aucune légitimité à exister. En renforçant la démocratie au sein de l'ONU nous en ferons un véritable outil de la paix et du développement mondial au service de tous les peuples et non seulement au service des nation du G8!

Applaudissements

Nous lutterons pour l'abolition de la peine de mort à l'échelle mondiale et pas seulement en allant faire des leçons de morale aux pays émergents, mais en tenant ce discours de vérité sur cette pratique barbare, que ce soit dans nos relations avec les USA comme avec la Chine. A défaut d'être une grande puissance économique et militaire, la Frôce deviendra une voix qui compte dans le respects des droits humains et des droits des peuples! Nous soutiendrons diplomatiquement, et autant que nous le pourrons les peuples qui choisissent la voie de la démocratie tout en respectant scrupuleusement le droit des peuples à disposer d'eux même, car on ne fait pas le bonheur d'un peuple contre sa volonté. On installe jamais la démocratie avec des bombes, jamais!

Applaudissements

Nos adversaires ont trop souvent considéré que les relations internationales se limitaient aux superpuissances. Souvent déséquilibrées, ces relations doivent bien sûr exister mais demeurent d'un intérêt plus que limité pour nous. Nous devons d'avantage nous tourner vers les puissances émergentes que sont par exemple l'Inde ou le Brésil, car se sont les liens qui nous uniront à eux qui assureront un rayonnement futur à notre pays, ces pays étant amenés à jouer des rôles de tout premier plan dans les décennies à venir.

C'est sans doute également auprès de ces nations que nous pourrons entrevoir la création d'une alliance militaire strictement défensive entre Etats non-impérialistes. Je sais que ce point nécessite clarification tant il est sensible de parler d'alliances militaires.

Il existe plusieurs alliances militaires dans le monde, plusieurs zones d'influences. Principalement l'OTAN, dirigé unilatéralement par les USA, et les alliés de la Russie. Au RSE nous pensons que faire le jeu de ces deux blocs n'est pas dans l’intérêt de la Frôce. Nous ne nous reconnaissons ni dans la politique agressive et impérialiste de l'OTAN, ni dans l'impérialisme Russe qui vise à accroître sa zone d'influence. Les influences de ces deux camps sont particulièrement visibles en Syrie, au grand dam du peuple Syrien lui-même...

Tout comme il existait une conférence des Etats non alignés durant la guerre froide, nous proposons que la Frôce prenne le leadership d'une alliance militaire strictement défensive, donc ne servant en aucune manière à envahir un autre pays, même pas pour "exporter la démocratie"... Une alliance qui ne serait effective qu'en cas d’agression d'un de ses membres. Et la Frôce n'est pas tant que ça à l'abris de ce genre de danger, étant donné la faiblesse de notre armée, l'emplacement géographique stratégique de notre pays et l'influence historique de super puissances. Je ne suis pas en mesure de vous donner ici la liste exacte des pays qui pourraient intégrer une telle alliance, car présumer de leur réponse serait une insulte envers eux, mais nous irons voir certains gouvernements en priorité, comme par exemple celui du Brésil ou encore la Bolivie, la Suisse et l'Irlande...

Au RSE nous avons de l'ambition pour la Frôce. Nous ne sommes pas dans une vision décliniste de notre pays. Notre peuple et un grand peuple et peut faire face aux défits du 21eme siècle si il s'en donne les moyens! Depuis la fin de la dictature la politique étrangère de la Frôce est timorée, emprunte de confusion et d'hésitations. Il est grand temps que la Frôce porte de nouveau une vois puissante et claire à travers le monde. La Frôce n'est pas le valet les USA ni d'aucune autre puissance étrangère. Les temps où les puissances faisaient la pluie et le beau temps dans notre pays est révolue!

Vive la Réublique! Vive le Socialisme et vive la Frôce!

Acclamations


Thomas Rolland et Alessandra restèrent quelque minutes encore à la tribune avant de se permettre un petit bain de foule plein de bonne humeur. Puis ils se posèrent avec quelque militant avec qui ils ont discuté de lutte des classes, de Marx mais aussi de Camus et de Malraux.
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Ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Représentant parlementaire
20 députés

Porte-Parole du Rassemblement Socialiste et Ecologiste

« Homo sum, et humani nihil a me alienum puto. » Térence
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Richard Cypher
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Enregistré le : 04 sept. 2011, 15:15

Re: [RSE] : Meeting Thomas Rolland et Alessandra Gasparini

Message par Richard Cypher »

Richard vint les saluer! Le directeur de campagne suivait tout les meetings de ses camarades et il en était très fier!
Maire de Farelle
Trésorier et Vice-Président du RSE
Président de la Fédération Frôceuse de Kayak
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