Meeting de François Bertrand - Présidentielle juillet 2013

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François Bertrand
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Meeting de François Bertrand - Présidentielle juillet 2013

Message par François Bertrand »

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La seule affiche de campagne de cette présidentielle anticipée était présente un peu partout dans la grande place du centre ville bainomarisien. Il y avait une foule de centaines de milliers de personnes réunies parmi lesquels des militants UDR qui n'avaient que le drapeau frôceux à agiter. La consigne avait été claire, aucun signe idéologique particulier qu'il soit rouge, vert, bleu ou orange.
Un convoi de voitures se rendait au devant d'une scène équipée d'un estrade et d'un orchestre. Peu de gens savaient ce qu'un orchestre pouvait faire en plein milieu d'un meeting. D'habitude, on se contentait de la sono en mettant la composition d'un groupe célèbre.
Les caméras de télévisions des principales chaînes frôceuses pouvaient être étonnées de remarquer que parmi les voitures que composait le convoi, il y avait une voiture qui était quadrillée par des motards et des gardes du corps à pied.
Les récents propos de François Bertrand dans les débats semblaient avoir été le signe d'une revirement dans ses relations avec Vincent Valbonesi, puisqu'il n'avait pas hésité à le soutenir face aux accusations de son adversaire de gauche. Mais de là à ce que le président en personne soit présent au sein du meeting de celui qui était à la fois son ennemi juré et son disciple... peu de gens pouvaient le croire.

Le suspense était à son comble, les portières s'ouvraient et ce n'était pas qu'un seul, ni deux mais trois personnes qui étaient au centre de toute l'équipe dirigeante de cette campagne répartie dans tous les autres véhicules.
Quel ne fut pas la surprise et l'étonnement des militants en apercevant la figure de Benjamin McGregor sortir la main levée en signe de salut.
L'ancien Premier ministre était suivi de l'ancien président de la République, Vincent Valbonesi. Là encore, devant des visages qui hurlaient leur choc tout en admirant le coup politique que venait de réussir le candidat qu'ils soutenaient.
L'effet de surprise était voulu, et il semblait avoir marché.
Au premier rang donc, étaient installés André Cesari, un ami proche de François et le Vice-Président de l'UDR, Eric Delabarre, Mike Harper et Gaspard Salcedo, un entrepreneur dynamique qui promettait d'avoir une belle carrière politique devant lui.

Le coup de François Bertrand aurait été d'autant plus beau et fort si la candidature de George Montgomery ne s'y était pas interposée. Un autre ancien président aurait également pu faire le déplacement, c'était la cerise qui manquait au gâteau.
Les journalistes qui commentaient en direct la tenue du meeting semblaient pourtant rassasiés de cette surprise inattendue et toutes les chaînes d'info en continu s'apprêteraient à retransmettre l'information.

Le meeting à ciel ouvert sur une grande place publique de Sainte-Marie-lès-Bains avait été organisé depuis le premier jour, depuis le premier matin où Bertrand, en se rasant, avait décidé de se présenter l'élection présidentielle. Il avait été conçu de sorte qu'il soit également retransmis dans trois autres villes de Frôce, deux en Lombardie, deux en Septimanie. Cette retransmission serait faîte dans les locaux UDR des ces villes respectives, où là encore des militants étaient rassemblés.
François Bertrand, bien rasé, bien coiffé, le visage heureux et ouvert monta sur l'estrade en levant ses deux bras et en serrant ses mains en l'air comme en signe d'unité et de solidarité.


« Je salue Sainte-Marie lès Bains! je salue Aspen !
Je salue Casarastra! je salue Saint-Frôçois !

Je salue le Peuple de Frôce !


Dans quelques semaines, le peuple frôceux choisira son destin. Ce sera un choix important, ce sera un choix historique. Historique parce que les circonstances sont historiques. Parce que la situation, sans être inédite, est exceptionnelle. Notre pays n’a pas traversé une période semblable à celle d'aujourd’hui depuis des dizaines d’années, le dernier intérim en date était mené par Stefano Perruzi.

Je veux parler de ces moments de l’Histoire où tout se décide, maintenant, en quelques jours, pour les décennies à venir. Je veux parler de ces moments de l’Histoire où après un temps de réflexions, arrive le moment où il faut se retrousser les manches, réaliser les choix que nous prenons. Choisir de nouvelles bases pour souder les institutions, Choisir pour changer la vie des frôceux, choisir ensemble.
Ce choix historique, vous avez décidé de le porter dans la journée du dimanche 30 juin en disant oui ! Oui à une Frôce gouvernée et oui à une Frôce gouvernable ! Oui à une nation forte et à des institutions fortes ! Oui à un président qui peut et à un président qui agit !


Tout le public applaudit.

« Vous êtes le peuple de Frôce, vous êtes lucides. Et c’est parce que vous êtes lucides que vous avez décidé qu'un Premier ministre désigné par la majorité à l'Assemblée nationale n'a pas la même légitimité que le président de la République élu par tous les frôceux!
Ce Premier ministre qui gouvernait réellement le pays alors que le président de la République était la figure honorifique à qui l'on ne demandait rien, si ce n'est de signer les textes, à qui l'on ne demandait rien si ce n'est de dissoudre en cas de crise, à qui l'on ne demandait rien, pas même une once de responsabilité sur les conditions de vie des frôceux. Tout ceci n’est pas logique ! En réformant la Constitution, vous avez rendu logiques des institutions qui ne l’étaient pas !

Vous êtes le peuple de Frôce, et vous avez voulu pour la Frôce non seulement un président qui préside mais un président qui gouverne !
Vous êtes le peuple de Frôce et vous avez voulu un gouvernement qui travaille soudé autour du président !
Vous êtes le peuple de Frôce et vous avez voulu des institutions fortes pour une république forte !
Vous êtes le peuple de Frôce, celui qui fait le choix du bon sens!


Acclamations de la foule qui répète crescendo "François président! François président !"

« Des institutions fortes pour une république forte, c’est tout l’esprit de la réforme constitutionnelle que vous avez votée.

Je me rappelle d’une époque où le président de la République conduisait la politique du gouvernement. Je ne me rappelle pas que ce fut la pire des époques. Bien au contraire, nous avions eu de grands présidents ! Hugo Solerne par exemple ou encore Louis-Damien Lacroix de Beaufoy pour ne citer qu'eux. Inspirons nous également, tout en franchissant cette nouvelle étape essentielle, des présidents qui ont exercé sous le régime parlementaire. Ces présidents ont su faire la part des choses en étant parfois le symbole d’une politique conduite par une majorité qui n'était pas de leur couleur politique!


Désignant d'une main ouverte Vincent Valbonesi, il continua :

« Cher Vincent, toi qui n'a pas hésité à envisager de nommer Asuka Finacci à la tête du gouvernement alors que tu ne partageais pas ses convictions, toi qui a accepté de gouverner avec le Parti Social Démocrate... Tu es à toi seul tout au long de ta carrière politique le symbole du rassemblement! Ce sens de la République et ce sens du rassemblement, c’est ce qu’il faut pour notre pays. Ce sens de la République et ce sens du rassemblement, c'est ce que je prône pour notre pays!
Toi et moi nous nous sommes expliqués. Tu as parfaitement bien compris qu'au delà des querelles personnelles, il est des choses plus grandes et plus importantes comme l'intérêt de la Frôce. Je te remercie pour le soutien dont tu me témoignes en étant présent ici.


Tout le public hésitait à s'exprimer en observant ce dialogue profond, presque subliminal, entre deux dinosaures du centre droit républicain. Mais le sourire du candidat à la fin de sa phrase résonna comme le coup d'envoi d'une foule en liesse qui scande sans s'arrêter "Val-bo-ne-si! Val-bo-ne-si!". C'est dire l’enthousiasme que revêt ce moment pour cet électorat traditionnel du RPR et de l'UDR, ravit de voir deux républicains à nouveau unis.
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« Mes chers compatriotes,

Nous avons trois candidats dans cette élection présidentielle. Nous avons un candidat, celui de la division. Et nous avons un autre candidat, celui du retour au régime précédant.
Au candidat de la division je préfère le candidat de la modération. Si parce que je n'aurais pas su vous convaincre je n'atteins pas le second tour, alors j'annoncerai publiquement mon soutien à Valentino Borgia avant de me retirer de la vie politique, le temps d'une introspection personnelle.

Effroi dans l'assemblée.
Bertrand esquisse un sourire rassurant mais avec un regard presque incertain, qui traduisait au plus profond de lui même les questions qu'il se posait :


« Mais nous n'en sommes pas là, mes amis. J'ai confiance en nous, j'ai confiance en vous ! Ayez confiance en vous, ayez confiance en moi !

Ayons confiance mes amis, parce que le peuple de Frôce sait dissocier ceux qui mentent de ceux qui disent la vérité! Ceux qui manipulent les esprits de ceux qui sont transparents! Le candidat d'une partie de la gauche ment ouvertement à la Frôce ! Il ne représente ni la gauche et encore moins la Frôce !
Vous l'avez entendu vous mêmes, il a déclaré aux micros de Raphael Belgard considérer le concept de rassemblement comme un concept dépassé, lui préférant celui de convaincre. Que ne se contredit-il pas ! Alors je ne sais pas si c'est un lapsus, mais il a, le temps d'une phrase, laissé dévoilé ses réelles intentions : diviser.
Comment peut-on présider un pays uni, comme il le déclare, si l'on refuse le consensus, si l'on refuse d'ouvrir son esprit au-delà de la simple idéologie?
Comment peut-on présider un pays uni, quand on n'est pas capable de respecter les différences de point de vue des uns et des autres au sein d'un gouvernement?
Comment peut-on présider un pays uni en claquant la porte de ce même gouvernement?
Comment peut-on présider un pays uni en cataloguant les gens dans des camps idéologiques et partisans ?
Comment peut-on présider un pays uni avec une majorité que l'on ne respecte pas ?
Comment peut-on présider un pays uni avec une majorité que l'on a failli faire tomber?
Comment peut-on présider un pays uni en entretenant les divisions au sein de son propre parti ?


Baissant d'un ton, il ralentit le rythme de son discours pour terminer avec une voix profonde son énumération :

Mais surtout... comment peut-on présider un pays uni en niant le principe même d'unité?

La vérité, mes chers amis, c'est qu'il veut présider un pays qui est uni dans le mensonge! Un pays qui est uni, mais un pays qui ne le restera pas longtemps avec un président comme George Montgomery.
Beaucoup parlent de mensonges, peut d'entre nous savent le démontrer factuellement. Le candidat du NPS prétend que je n'ai aucune chance de démontrer clairement qu'il ment en prétextant que je n'ai pas l'intention de l'attaquer en diffamation. Oui je n'ai pas cette intention là, c'est vrai. Pour une raison très simple cher George, je ne suis pas un bureaucrate pointilleux ! Attaquer en diffamation mon adversaire d'idées, ce n'est pas ma conception du débat public. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'on règle un sujet de débat dans les tribunaux. Mais puisque tu m'y invite si gentiment, je vais te dire où, pourquoi et comment tu mens délibérément au peuple de Frôce!


François, en désignant l'ancien président, lève la tête vers le haut comme pour prendre de la hauteur et évoquer naïvement un propos de Montgomery :

« Toi cher Vincent. Au cours des débats de cette campagne, George Montgomery a prétendu que tu t'étais échappé en Arabie Saoudite. Je vais le citer mots pour mots : "M. Ben Ali qui s’est enfuit en Arabie Saoudite, comme l’ami politique de M. Bertrand, l’ancien Président Valbonesi". Je ne sais pas si tu as participé aux faits que l'on te reproche mais il y a une chose dont je suis certain...

Puis il baisse la tête en fixant Vincent Valbonesi et d'une voix tonitruante :

« Ta présence ici, c'est le symbole de la vérité !

Après de longues secondes d'acclamation, il reprit d'un ton plus bas :

« Je respecte Valentino Borgia pour ce qu'il est et pour les principes qu'il défend. J'étais à une époque aussi libéral que lui. Je respecte Valentino Borgia et j'ai travaillé au sein de son gouvernement en ayant la charge de porter ce beau projet d'avenir, cette belle idée d'une Frôce libre et méritocratique : l'autonomie des universités. Mais, avec un peu de recul, peut-être aurait-il fallu dans l'élaboration de ce projet rassurer les étudiants sur l'évidence même que ce projet n'avait pas vocation à les appauvrir.
Je respecte Valentino Borgia mais je pense qu'il s'est trompé d'élection. Il veut être le locataire d'Anthelme mais le fauteuil présidentiel est trop grand pour lui. Il veut présider comme on présidait avec la Constitution en vigueur avant le référendum.


La foule salue les propos de François Bertrand.

Beaucoup parlent d'unité, de rassemblement, moi le premier, mais peu sont ceux qui le démontrent par des actes. Je suis d'accord avec le candidat autoproclamé du NPS sur ce point. Par conséquent, je vais vous dire une chose que je ne pensais pas rendre publique.
Vous savez tous quelle a été la coalition de gouvernement formée à l'occasion des dernières législatives, je ne vais pas y revenir. Savez vous que cette gauche si moralisatrice mais si opportuniste a rendu la vie dure à la majorité qui s'est formée ? Cette autre partie du centre qui s'est tant méfiée de l'UDR, mais qui a eu l'occasion de se rendre compte qu'il y avait plus grave encore !
Alors que la situation était incertaine avec la démission de Montgomery, j'ai redit en privé au Premier ministre toute la volonté qui était mienne de rassemblement, je me suis engagé à ce que l'UDR maintienne, sans rien demander en échange, pas même un poste au gouvernement, l'équilibre actuel du gouvernement passé le départ des socialistes. J'étais prêt à laisser le RSLP et l'ARC gouverner seuls parce que leur politique a été selon moi une bonne chose jusqu'ici. Comprenez moi, jamais je n'aurais fait cette proposition si leurs mesures étaient orientés vers un socialisme pur et dur. Parce que nos ambitions pour la Frôce pouvaient converger et parce que les députés UDR ont travaillé un à un sur chacun des projets de la majorité, nous étions prêt à le faire pour leur montrer par des actes, alors que rien ne nous y obligeait, alors qu'aucun intérêt ne nous y attendait, qu'ils pouvaient désormais nous faire confiance.

Debora Da Silva, vous qui vous êtes tant méfiée, j'ai pris le parti de soutenir votre projet sur le nouveau barème de l'impôt sur les sociétés!
Marc de St Imberb, mon cher ami, j'ai pris le parti de soutenir ton projet sur la baisse des charges sociales sur les très petites entreprises sur lequel tu as travaillé sans chercher à savoir s'il s'agissait d'une mesure de gauche ou d'une mesure de droite !

Et tellement d'autres compagnons de route avec qui j'ai tant partagé mais que j'éviterai de citer parce que leur position ne leur permet pas de s'exprimer publiquement en ma faveur. Ce dimanche, le peuple de Frôce lui, n'hésitera pas une seule seconde à s'exprimer publiquement et à dire ce qu'il a sur le cœur et ce qu'il veut pour son destin !


Laissant la foule rugir tout son soutien au candidat, il contemple l'ensemble des drapeaux qui nageaient parmi ces milliers de frôceux présents en répétant des "merci" inaudibles car humbles, la main sur le cœur.

« Et toi, mon cher Benjamin ! Toi qui est la preuve vivante qu'en politique on n'est jamais mort ! (rires) Tu as su, à mes côtés, être source de conseils et de soutien. Tu m'as guidé en m'apprenant de tes réussites mais aussi de tes échecs ! Ta présence ici, aux côtés de Vincent Valbonesi, est la photographie parfaite que je voulais pour notre pays! L'idée de rassemblement, vous l'a représentez à vous deux !
Détournant son regard des deux personnes, il se tourne vers la foule :
« L'idée de rassemblement, c'est ce qu'il faut maintenant et tout de suite !

Sur le premier rang, l'ensemble des grands nom de l'UDR étaient assis et applaudissaient avec une certaine émotion un discours qu'ils ne pensaient pas si profond. François tourna une page de ce discours et continua d'une voix posée :

« La Frôce ne peut pas manquer son rendez-vous avec l’Histoire. La Frôce ne doit pas manquer son rendez-vous avec l'Histoire parce que la Frôce n’a pas le droit à l’erreur. La Frôce n’a pas le droit à l’erreur parce qu’elle ne peut pas renier l’héritage qui est le sien, cet héritage si grand qui à travers des siècles d'Histoire a forgé les piliers de notre jeune république, a forgé tout ce qui lui confère la dimension exceptionnelle de sa richesse culturelle, cultuelle, politique et sociale. Du décret-loi de 1867 qui impose la laïcité aux prémices de la Révolution de 2005 en passant par la libération en 44, la Frôce s'est construite au fil des années en Europe et avec l'Europe. En Méditerranée et avec les méditerranéens.

Le projet présidentiel que j'ai à cœur de vous présenter n'a pas vocation à être celui d'un dogme, d'une idéologie ou d'un parti. Ce projet présidentiel, ce n'est pas une pâle copie du programme UDR pour les prochaines législatives. Ce projet présidentiel, ce n'est pas un projet pour une section du peuple frôce, pour une certaine idée de la Frôce. Ce projet présidentiel, c'est un projet pour la Frôce et il ne se fera qu'avec le concours de tous les frôceux!

La priorité du prochain mandat présidentiel est toute simple : Combattre la hausse du coût de la vie.
Si le niveau de l'inflation en Frôce a baissé d'un pour cent ce trimestre, nous devons poursuivre cette lutte pour le pouvoir d'achat des frôceux.
L'essence et le gaz sont des postes de consommation importants dans notre pays. Nous avons un accord avec la Russie pour le gaz, nous devons nous procurer de l'essence en prospectant notre territoire et en appelant nos amis arabes ou latino-américains à nous fournir en quantité suffisante cette denrée essentielle pour l'activité économique de notre pays.
Malgré la baisse du niveau de l'inflation, force est de constater que le revenu des ménages frôceux ne suit celui de la hausse générale de certains prix. Généraliser la baisse des charges sociales aux moyennes entreprises, après que cela fut fait pour les très petites entreprises, permettra aux frôceux d'avoir un pouvoir d'achat à la hausse.
Une grande réforme de l'Institut Public de Solidarité visant à la création d'une batterie de minimas sociaux pour protéger les plus fragiles d'entre nous permettra de lutter contre la précarité, de faire repartir la consommation et donc, à terme, d'augmenter le niveau de la croissance.
La croissance, John Maynard Keynes nous a appris qu'elle s'entretenait par des grands travaux, par des emplois supplémentaires. Si la théorie keynésienne connait quelques imperfections, elle reste toujours d'actualité!
La construction de logements sociaux, de logements étudiants et de logements intermédiaires pour les classes moyennes sera une priorité durant mon mandat. Ce projet ne peut se faire qu'avec l'effort et la collaboration des communes ainsi que la mobilisation des espaces vides.


Scrutant le premier rang :

« Cher André, mon ami, qui mieux que toi pourrait s'occuper des réformes économiques indispensables pour notre pays?

La nécessité d'insuffler une nouvelle force de convictions et de rassemblement au pays ne se limite pas à la sphère économique.

Nous pouvons faire mieux pour notre jeunesse! Je le dis solennellement, je m'y engage personnellement ! La jeunesse sera, avec le projet de redressement économique, notre priorité nationale ! Le gouvernement que je conduirai doit être attaché à promouvoir dans chacune de ses mesures la réussite, le mérite, l'égalité des chances et l'ascension sociale.
Les jeunes en Europe sont les laissés pour compte de la crise économique. La Frôce est un îlot de stabilité dans cet océan européen noyé par la dette et la précarité. Nos jeunes doivent être épargnés! nos jeunes ne doivent pas être sacrifiés ! Nos jeunes, nous ne devons pas les regarder avec paternalisme ou avec méfiance! Nos jeunes, accordons leur notre confiance! Accompagnons les vers la réalisation de leurs rêves, vers la poursuite de leurs ambitions! Apprenons leur la valeur du travail, le goût pour l'effort et la satisfaction de la réussite !

Les trois axes de mon programme, mes trois priorités pour le mandat à venir sont ainsi définies. Rendre la parole publique crédible, redresser notre économie et soutenir la jeunesse frôceuse.
Ces trois priorités constituent la nouvelle force que je veux impulser au sommet de l'Etat.
Cette nouvelle force, c'est un nouvel espoir pour notre avenir, pour la jeunesse d'aujourd'hui et pour la Frôce de demain !
Une nouvelle force pour une nouvelle Frôce, c'est l'espoir d'un avenir autre, d'un avenir qui marque une rupture avec le passé!


Le public répète avec force "François président! François président!"

« Mes amis ! Mes chers concitoyens !

Vous n’êtes pas là seulement pour vous-mêmes. Vous êtes les représentants de tous ceux qui n’ont pas pu venir mais qui veulent espérer.
Vous êtes les porte-paroles de ceux qui n’ont jamais la parole, de ceux qui ne demandent jamais rien, de ceux qui sont fiers de leur pays, fiers de sa culture, fiers de sa langue, fiers de son identité, fiers de ce que la Frôce a accompli dans son Histoire, fiers de ce qu’elle représente dans le Monde.
Vous êtes les porte-paroles de ceux qui ne supportent plus le mensonge des idéologies, le mensonge de ceux qui vous promettent monts et merveilles, de ceux qui parlent dans un élan de générosité en culpabilisant les uns pour déresponsabiliser les autres. Ce n'est pas notre vision du rassemblement !
Aujourd'hui, ici même, tous ensemble, nous devons dire « ça suffit »! Nous devons exprimer notre vérité ! Nous sommes libres dans nos pensées et libres de ne pas être assimilés à un dogme politique qui veut nous imposer d'aimer une frange de la population au détriment d'une autre. D'aimer les pauvres et de détester les riches, de détester les pauvres et d'aimer les riches. D'aimer les frôceux et de détester les immigrés, de détester les frôceux et d'aimer les immigrés. Vous êtes les témoins, ceux qui maintiennent vivantes la parole et la pensée quand la parole est confisquée et quand la pensée est interdite.
Vous êtes ceux qui refusez le chantage de l'idéologie ! Vous refusez la pensée conformiste, celle qui impose le clivage des idées et le clivage des sentiments. Mes chers amis ! Soyez fiers de ce que vous pensez ! Soyez fiers de ce que vous êtes! Soyez libres de dire ce que vous avez sur le cœur ! Soyez tout ceci pour vos enfants, parce que vous êtes ceux qui opposent inlassablement la vérité à la répétition du mensonge jusqu'à ce que la vérité finisse par triompher du mensonge. Jusqu'à ce qu'enfin, le peuple uni et réconcilié apprenne à servir ses propres intérêts sans être subdivisé en corporations, en groupes sociaux ou ethniques. Jusqu'à ce qu'enfin le peuple se retrouve et se rassemble!
Nous pouvons le faire! Nous pouvons le faire parce que NOUS SOMMES LE PEUPLE DE FRÔCE !

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Le choix du rassemblement, c'est à vous de le faire !

Ce dimanche 14 juillet, il ne s’agira pas, mes chers compatriotes, de choisir un camp. Il s’agira de décider pour l’avenir à un moment historique où l’avenir de notre pays se joue.

C’est en affrontant les difficultés que l’on peut les surmonter. Notre époque réclame autre chose que l’outrance des uns ou le déni des autres. Voilà pourquoi je veux faire campagne sur la vérité et sur le rassemblement. Car seule la vérité et le rassemblement permettront à la Frôce de s’en sortir.
Face à un candidat partisan qui est clivant et face à un candidat qui veut présider dans un régime parlementaire, nous devons dire aux frôceux que nos couleurs ne sont pas celles d'un clan ou celles d'un parti, nos couleurs sont celles de la République ! Nous sommes le peuple de Frôce et nous avons la responsabilité de faire le choix d'une nouvelle force pour une nouvelle Frôce !

VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA FRÔCE ! »


Le premier rang se lève et applaudit le discours prononcé, les militants rassemblés répètent avec fierté "François président! François président!" avec parmi eux, certaines personnes qui pleurent de joie, d'autres qui ne contiennent plus leur émotion.

Ensuite, l'orchestre qui suscitait les interrogations de tous prit place et entonna l'hymne national frôceux. Toute l'avant-garde de l'UDR était rassemblée derrière le candidat du rassemblement et les drapeaux volaient de gauche à droite tels des cerfs volants. Chacun était en train de répèter en chœur les paroles du chant national et François termina son meeting en posant sa main sur le cœur, en signe de patriotisme. La suite, ce serait deux apparitions dans deux émissions TV les deux derniers jours du scrutin. Une première dans le Frôceux Show, une seconde chez Raphaël Belgard.



Maire de Lônes et Vice-Président de l'Assemblée Nationale
Président de l'Union pour une Démocratie Républicaine
« La liberté seule permet de dire la vérité » - Napoléon Bonaparte
« La franchise est la meilleure des diplomaties, sans doute parce qu'elle ne fait pas de tort à l'autre » - Ivan Tourgueniev
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