[Présidentielle 02/13] Réunion publique de Vincent Valbonesi

[Vincent Valbonesi]

RÉUNION PUBLIQUE DE VINCENT VALBONESI

ORGUES-LES-BAINS - LOMBARDIE

Pour sa première réunion publique de campagne après sa déclaration de candidature de Casarastra, Vincent Valbonesi avait choisi la ville d’Orgues-les-Bains. Et ce choix n’était pas anodin puisque la ville est le fief historique de l’ancien Premier ministre, aujourd’hui député-maire, Hugo Salinovitch. Il était de notoriété publique que les deux hommes ont entretenu une relation politique constante pendant plus de deux décennies de vie politique, malgré leur opposition idéologique. C’est dans cette logique de rassemblement que le candidat à la présidence de la République avait choisi d’y prononcer un discours.

Le député-maire Hugo Salinovitch était présent dans la grande salle du Zénith d’Orgues aux côtés des 5 000 frôceux venus écouter le candidat. A l’heure prévue, Hugo Salinovitch était assis au premier rang, mitraillé par les photographes et Vincent Valbonesi faisait son entrée sur scène sous les applaudissements de la foule. Il salua avec émotion le public avec la main gauche, la main droite sur le cœur. Il prit place derrière le pupitre et après quelques instants, une fois le calme revenu dans la salle, entama son discours.

Mes chers amis,
Monsieur le Premier ministre Salinovitch,

Je vous remercie à tous d’être venu aussi nombreux pour cette réunion publique de soutien à ma candidature organisée dans cette belle ville d’Orgues-les-Bains. Tout d’abord, je remercie le Premier ministre Hugo Salinovitch d’être présent ce soir au milieu de vous, peuple de Frôce. Vous avez une chance inouïe en ayant un maire aussi compétent qu’Hugo Salinovitch qui comme chacun le sait, se donne corps et âme pour le rayonnement et le développement de votre ville. Il n’y a qu’à voir, s’il fallait s’en convaincre, l’énergie qu’il a mis dans la résolution du conflit au sein de l’usine du constructeur automobile frôceux Sapporo-Gesca quand ce dernier était en difficulté, contraint de vendre deux sites de production dont celui d’Orgues. L’emploi a été sauvé et c’est bien là l’essentiel pour tout le monde. Félicitations à lui pour cette combativité !

Dans sa propre ville, le nom d’Hugo Salinovitch est scandé par une large partie du public après les mots de Vincent.

Mais je sais qu’il n’aime pas être mis en avant, que l’on raconte des choses bien trop flatteuses à son goût, je n’irai donc pas plus loin dans la mise en valeur du Premier ministre Salinovitch aujourd’hui. Son parcours parle pour lui et son retour sur la scène publique est véritablement une bonne chose aussi bien pour la gauche frôceuse que pour le pays. Dans un moment où l’extrémisme sort de sa cachette pour faire de la Frôce une Nation sans cœur, une Nation sans esprit de solidarité, une Nation qui oublie qu’elle est le symbole même du cosmopolitisme. Cette politique, je ne peux en aucun cas la soutenir. J’ai juré de ne pas prendre position vis-à-vis du Gouvernement en cours, je n’émettrai donc aucune critique ni aucun jugement. Mais je ne peux que regretter le virage sécuritaire que ce dernier est en passe de prendre avec la future loi sur l’immigration, mélange des programmes du RDF et de l’Alliance Nationale. C’est regrettable et je ne pense pas que cela soit bon pour la cohésion nationale. J’appelle le Premier ministre Valentino Borgia à revoir la politique du Gouvernement sur cette question d’autant plus qu’il n’y a aucun danger immédiat contre la Nation. C’est impératif.

Applaudissements de la foule qui reprend en chœur « Liberté ! Egalité ! Démocratie ! », la devise de la République.

Ce sentiment de justice qui m’anime, vous le savez, il est probant dès qu’il s’agit de parler du Proche Orient et du cas, si dramatique, de la Palestine. Si je suis élu président de la République, je me rendrai en personne, avec d’autres personnalités politiques soutenant la cause Palestinienne à Gaza pour y réaffirmer le soutien indéfectible de la Frôce dans la lutte de cette Nation pour une véritable reconnaissance internationale, mais je rencontrerai également les responsables de l’Autorité Palestinienne à Ramallah afin de discuter de l’état des relations entre la Frôce et les Palestiniens. Notre pays, et nous pouvons en être fier, a reconnu l’Etat Palestinien grâce à l’action novatrice du président Dimitri Fevernov il y a maintenant plusieurs années. Ce geste a probablement eu un impact dans la reconnaissance par l’UNESCO de la Palestine comme un Etat membre à part entière, et puis récemment, dans l’attribution d’un statut d’Etat observateur à l’Autorité Palestinienne, permettant entre autre la possibilité de saisir la Cour Pénale Internationale. Le président de la République n’est pas le ministre des Affaires étrangères mais il dispose de la légitimité populaire suffisante pour s’exprimer avec indépendance sur les grandes questions qui chamboulent le monde. J’utiliserai ce droit comme un devoir de liberté !

Applaudissements du public qui est debout. Certains scandent un slogan bien connu de Vincent Valbonesi « Palestine, liberté ! Palestine, liberté ! ».

Mais maintenant, je vais laisser la parole à un nouvel orateur, une personnalité qui devait à tout prix s’exprimer aujourd’hui pour se faire comprendre et faire naitre un nouvel engouement autour de ma candidature. Il est un homme de sagesse, un homme du rassemblement qui soutient le candidat du rassemblement lors de cette élection présidentielle. Je vous demande d’accueillir comme il se doit sur scène l’ancien Premier ministre, votre député-maire, Hugo Salinovitch !

Vincent se retira du pupitre, il salua brièvement le public. Il se dirigea vers l’avant de la scène où se situait un escalier. On put apercevoir Hugo Salinovitch en train de monter les quelques marches sous les applaudissements du public. Il était accompagné d’une très jolie jeune fille, brune, aux mensurations généreuses pour lui permettre de monter les marches. Il serra la main de Vincent Valbonesi devant un public conquis par la poignée de mains et les sourires affichés par les deux dinosaures de la politique frôceuse.

C’était l’officialisation du soutien de l’ancien Premier ministre socialiste à l’ancien Premier ministre de centre-droit dans la course à la présidentielle. Les flashs des photographes professionnels mais aussi des spectateurs éblouissaient les deux hommes. Vincent regagna le premier rang, à la place même où était assis Hugo. Après plusieurs minutes d’ovations, Hugo Salinovitch prit la parole.

Mes chers amis,
Mes chers concitoyens,

Ma présence ici peut surprendre… Je vois déjà la presse locale qui pourrait s'interroger : Salinovitch a-t-il changé de camp ? Est-il devenu fou ? Est-il acheté ?

Rires dans la salle.

Je vais tâcher de répondre rapidement à ces questions. D'ici quelques jours, nous allons être appelés à choisir qui succédera à ma camarade Asuka à la présidence de la République. Je tiens tout d'abord à rendre un vibrant hommage à l'actuelle présidente, qui assume son mandat, qui a montré que malgré le rôle second du président de la République du fait de notre régime politique, il nous faut choisir la bonne personne !

Vifs applaudissements.

Son successeur devra être à sa hauteur et le challenge n'est pas simple ! Pour lui succéder, trois candidats. Nous avons Arthur de Milon, comment dire ? Hugo hausse les épaules et se gratte la tête… Soyons sérieux.

Rires dans la salle.

Cet homme assoiffé de pouvoir, prêt à s'allier avec l'extrême-droite pour avoir un maroquin ministériel ne m'inspire que le mépris. Il est le candidat du pouvoir, le candidat de l'extrême-droite, le candidat des nostalgiques de Lacroix, le candidat de ceux qui veulent faire de notre pays une pâle copie des États-Unis d'Amérique version Bush, le candidat de ceux qui veulent casser nos services publics. Arthur de Milon ne doit surtout pas devenir notre président, cette élection est la première occasion avant le mois de mars de dire à Borgia et à sa clique BASTA !

Applaudissements.

Et nous ici, à Orgues-les-Bains, nous savons ce que c'est l'abandon de l’État. Si ce n'était pas la mobilisation de tous pour sauver nos emplois, combien de familles seraient aujourd'hui dans la précarité ? Car vous pensez sérieusement que sans notre mobilisation collective, ce gouvernement libéro-atlantico-conservato-nationaliste aurait bougé son petit doigt pour ces emplois ? Nous n’avons rien à attendre du gouvernement et de son candidat.

Vifs applaudissements.

Une fois dit cela, il nous reste deux candidats. Alors pourquoi je choisis de soutenir Vincent Valbonesi ? Les deux candidats qui restent sont des hommes très proches idéologiquement, devrais-je rappeler que leurs partis ont gouverné ensemble ? J'étais alors opposant à cette majorité. Mais le président de la République n'est pas le Premier Ministre. L'enjeu n'est pas le même. Il ne s'agit pas de diriger le pays, d'y mener des réformes. Il s'agit de se placer au-dessus de la mêlée politique. Et je le dis clairement, Vincent Valbonesi est cet homme, respecté de ses amis politiques et de ses opposants, respecté car respectueux. Nous avons besoin d'un homme qui ne soit pas homme de parti, homme de conclave pour cette mission.

Vifs applaudissements.

Voilà pourquoi je fais ce choix. Rassurez-vous, je suis toujours à gauche, je n'ai jamais caché mes couleurs, contrairement à d'autres, et si nous étions aux élections législatives, Vincent Valbonesi sait que je lui serai un farouche concurrent. Mais ne nous trompons pas d'élection. Nous devons choisir un rassembleur, pas le candidat du gouvernement qui y verrait un chèque en blanc pour sa politique, pas un candidat qui a toute sa vie politique attisé les haines et les tensions. Non. Nous avons, en tant que citoyen une responsabilité lorsque l'on choisit un président : il doit être un homme de dialogue, un homme d'union, un homme qui sait se tenir à l'écart des passions, et cet homme c'est Vincent Valbonesi.

Je vous remercie.

Une fois son discours terminé, Hugo fut rejoint sur scène par Vincent qui se leva comme un seul homme de son siège au premier rang. Les deux hommes firent une poignée de mains devant là encore des milliers de flashs, ils levèrent les bras vers le ciel et on pouvait lire sur la main droite de Vincent le signe V de la victoire. Après quelques minutes de liesse populaire, l’hymne national retentit dans la grande salle du zénith d’Orgues-les-Bains. C’est côte à côte que les deux hommes ont repris en chœur, avec les milliers de spectateurs venus en nombre assister à cette réunion publique du candidat à la présidentielle Vincent Valbonesi, l’hymne de la République Frôceuse.

[Abigail Tomas]

Je ne peux que regretter que l'homme que je soutenais personnellement et pour lequel je me suis engagée au préalable, l'homme du rassemblement, permette à l'un de ses principaux soutiens de cracher sur ses autres "alliés" politiques.

M. Salinovitch insulte le gouvernement actuel, "Borgia et sa clique", prétendant être le grand sauveur des emplois de Sapporo-Gesca, prétendant que sans sa mobilisation le gouvernement n'aurait pas bougé. C'est oublier que le gouvernement agissait alors même que la nouvelle n'était pas encre sortie dans la presse. C'est oublier que le gouvernement n'a pas attendu un article de journal pour agir. C'est oublier qu'au-delà des gesticulations systématiques et totalement inutiles de certains des amis politiques de M. Salinovitch, le gouvernement a agit en concertation, directement avec les principaux concernés, et ce dès le premier jour. Alors certes, contrairement à certains membres de l'opposition, les membres du gouvernement ne sont pas allés s'épancher dans la presse, faire des courbettes, hurler dans un mégaphone à qui voudrait l'entendre que ce gouvernement était nul, pourri, comme si cela allait sauver les emplois de Sapporo-Gesca que de le crier bien fort. Non le gouvernement n'est pas allé faire du sentimentalisme et du populisme de bas étage en allant promettre monts et merveilles aux salariés, en les prenant par la la main et en leur disant "c'est dommage hein !". Non, le gouvernement a simplement agit. Le gouvernement a simplement travaillé sur ce dossier, et nier l'évidence, affirmer le contraire, c'est au-delà de la mauvaise foi. Que M. Sallinovitch veuille revêtir la cape de celui qui a sauvé les emplois de Sapporo-Gesca grand bien lui fasse, nous ne sommes pas à une excroissance d'égo près. Qu'il dise que sans lui le gouvernement aurait abandonné les salariés de Sapporro-Gesca, en revanche je ne peux le laisser passer. C'est de la désinformation et de la mesquinerie.

J'ai foi en M. Valbonesi, mais si je me suis prononcé plus tôt en sa faveur, c'est que j'avais confiance en son aura pour rassembler au-delà des clivages traditionnels. Si certains de ses soutiens n'ont pas la même vision et si sa candidature est en réalité une candidature anti-gouvernementale, j'aurais probablement mieux fait de m'abstenir.

[Vincent Valbonesi]

Madame Tomas, vous connaissez mon engagement. Il est impossible pour nous de rester silencieux face à la politique en matière d’immigration qui est mise en place dans le pays par le Gouvernement auquel vous appartenez. Cette candidature que je porte n’est en rien une candidature anti-gouvernementale, vous en êtes la preuve. Et je sais fort bien que vous avez-vous-même la tête pleine de questions vis-à-vis des propositions toutes aussi xénophobes du Gouvernement quand on connait votre degré de liberté et d’amour des valeurs républicaines.

[Hugo Salinovitch]

Interrogé sur la réaction de madame le Ministre, Hugo s’exclama:

Madame Tomas souhaite faire le rassemblement avec elle-même. La force de la candidature que je soutiens est justement qu'elle est capable de réunir ma petite personne et cette grande dame sourire d'Hugo

Je ne m'abaisserai pas à répondre à sa pique sur l'égo, cela atteste de la faiblesse des arguments réels. Sur le sujet de l'emploi, je confirme que sans la mobilisation des salariés, des syndicats, des maires, l'issue aurait été autre, et madame le Ministre le sait bien. Je note cependant qu'elle déclare que le gouvernement aurait agi avant même la nouvelle rendue publique. Quelle grande action! Alors pourquoi les licenciements ont-ils été annoncés? Pour jouer avec les nerfs des salariés? Soit madame le Ministre se moque de nous, soit elle nous fait un aveu d'impuissance, puisque malgré la grande action du gouvernement, la fermeture des sites étaient prévues!
Enfin, je m'inquiète. Le gouvernement serait donc au courant avant tout le monde, selon madame le Ministre qui donne des leçons d'égo, des plans sociaux. Quelle drôle de vision de la démocratie sociale. Ceci atteste que le combat pour la renforcer doit se poursuivre. Je somme madame le Ministre de nous dire publiquement quelle autre mauvaise surprise le gouvernement nous cache!

Vous voyez,je reste un farouche opposant de ce gouvernement. Mais ne nous trompons pas de sujets. Nous élisons le président de la République, avec des fonctions particulières, qui se placent au-dessus des débats politiciens. Et je confirme mon choix en la personne de Vincent Valobonesi. Enfin, moi je ne crache sur personne, comme le dit élégamment madame le Ministre, je fais des choix, que j'assume.

[Abigail Tomas]

"Sur le sujet de l'emploi, je confirme que sans la mobilisation des salariés, des syndicats, des maires, l'issue aurait été autre, et madame le Ministre le sait bien."
Je vous laisse jouer l'oracle M. Salinovitch. Je ne m'aventurerais pas à dire ce qui se serait passé sans que ce soit passé. S'il vous plait de le penser, libre à vous. Mais je vous remercierais de ne pas parler en mon nom.


"Je note cependant qu'elle déclare que le gouvernement aurait agi avant même la nouvelle rendue publique. Quelle grande action! Alors pourquoi les licenciements ont-ils été annoncés? Pour jouer avec les nerfs des salariés? Soit madame le Ministre se moque de nous, soit elle nous fait un aveu d'impuissance, puisque malgré la grande action du gouvernement, la fermeture des sites étaient prévues!"
Les licenciements ont été annoncés dans la presse. Jusqu'à preuve du contraire, le gouvernement ne contrôle pas la presse et n'a aucune envie de la faire bâillonner, et fort heureusement. Je réitère donc ce que j'ai dit: avant l'annonce par la presse des licenciements, qui étaient alors prévus mais pas encore effectifs, le gouvernement était déjà à pied d'oeuvre pour trouver la meilleure issue possible à ce conflit.
Les seules personnes dans ce conflit qui ont cherché à jouer avec les nerfs des employés sont celles qui ont crié au loup, affirmant que rien ne serait fait pour les travailleurs, alors qu'au contraire tout était mis en place par le gouvernement pour assurer une issue favorable dès la prise de connaissance du plan social. Apeurer le peuple pour tenter de se faire passer pour les héros par la suite est une attitude méprisable qui n'a pas eu l'air de gêner certains membres de l'opposition d'ailleurs. Que M. Salinovitch se rassure, je ne le range pas dans cette catégorie, et je loue même son action pendant la crise Sapporo-Gesca. Mais ce qu'il affirme n'en est pas moins faux.


"Le gouvernement serait donc au courant avant tout le monde, selon madame le Ministre qui donne des leçons d'égo, des plans sociaux. Quelle drôle de vision de la démocratie sociale. Ceci atteste que le combat pour la renforcer doit se poursuivre."
Le gouvernement a en effet su avant la presse et le grand public le drame annoncé, fort heureusement évité grâce à la réaction immédiate et positive de ses membres. Rassurez-vous M. Salinovitch, nous ne l'avons pas appris des semaines avant. Mais quelques heures suffisent parfois pour amorcer une réaction immédiate face à une crise urgente. Je peux cependant aisément comprendre qu'un minimum d'efficacité puisse surprendre après la gestion au ralenti de l'affaire Kent & Derek par le gouvernement Vossen.


"Je somme madame le Ministre de nous dire publiquement quelle autre mauvaise surprise le gouvernement nous cache!"
Vous me sommez ? Voulez-vous que je me mette au garde à vous ensuite ? Ou à quatre pattes ?
Pour les surprises, je suis en réalité une communiste, mais chut, je ne voudrais pas que ça s'ébruite !


Pour revenir sur votre dernier point, je comprends parfaitement quelles sont les qualités de M. Valbonesi, et pourquoi vous le soutenez. Je ne me suis pas montrée encline à le soutenir publiquement pour ses beaux yeux... pas uniquement. Permettez moi seulement, si je peux encore avoir une opinion, de regretter que le candidat du rassemblement fasse monter sur scène une personne respectable et fier de ses convictions telle que vous, non pas pour parler de l'élection présidentielle à venir, non pas pour parler de rassemblement, mais pour lui permettre de prononcer un discours teinté d'amertume et de fiel vis à vis d'autres de ses soutiens. A l'heure du grand rassemblement pour la présidence, je trouve simplement cela aberrant.

Vous faites des choix et vous les assumez, c'est noble de votre part M. Salinovitch. D'autres que vous ont fait des choix à l'heure de cette campagne, parfois contre l'avis général, parfois contre ses propres alliés "logiques", dans le fol espoir de préserver leur intégrité personnelle. Et que ces personnes la se fassent attaquer gratuitement ensuite dans un discours dont l'étendard porte le mot "rassemblement" est au mieux décevant, au pire totalement désabusant. Je vous prie de bien vouloir excuser mes propres choix M. Salinovitch.

[Hugo Salinovitch]

La répartie de madame le Ministre me plait vraiment, je me dis que dans cette nouvelle géénration, existe certains polémistes, je m'en réjouis, fussent-ils libéraux.

Me voilà rassurer, je ne suis pas dans les démagogues, madame le Ministre sauve mon âme et me décerne un bon point.

Je note que madame le Ministre, qui se fait l'avocate de la liberté de la presse, que nous défendons tous, souhaite me museler. Il aurait fallu que je chante les louanges du gouvernement au nom du rassemblement? Madame le Ministre devrait comprendre au contraire que chaque élection est différente et que monsieur Valbonesi nous représente justement malgré nos fortes et assumées divergences. Je n'ai jamais tapé sur le candidat qui aurait du être selon vos dires le mien. Je suis un homme libre, comme vous, qui ne soutenez pas votre collègue éphèmere.

[Abigail Tomas]

Vous me sommez et je souhaite vous museler. Drôle de relation que nous entamons la M. Salinovitch.