Café "la République"

[Hugo Salinovitch]

Hugo Salinovitch sortant de la mairie où il avait passé sa journée après son passage à la radio locale, se rendit au café la République, repère des opposants clandestins à l'épouqe de Lacroix, où ce café s'appellait Le Patriote. Il salua le patron, et s'installa dans un salon à l'arrière du café. Le patron fit fermer la porte entre la salle de consommation et ce salon à clef, et donna à Hugo la clef de la porte extérieure du salon privé.

Hugo Salinovitch patiente en fumant tranquillement.

[Vincent Valbonesi]

Vincent venait de conclure une réunion de travail à la Cour Suprême, il prit un avion privé pour relier Aspen à Orgues les Bains où il était attendu par un politique de l’autre bord. Une fois à l’aérodrome d’Orgues les Bains, une voiture l’attendait pour le conduire à son rendez-vous, un café dans le centre-ville. Durant le trajet, Vincent passa quelques coups de fils à l’égard de quelques-uns de ses amis parlementaires. Une fois devant le café, il descendit du véhicule, la rue était plutôt sombre en cette tardive de l’après-midi. Pas de journalistes à l’horizon, ni de têtes connues, Vincent pénétra dans le bar, on le conduit jusqu’au salon privé par un escalier discret. Il entra et retrouva Hugo Salinovitch, assis sur un siège, une cigarette à la main. Vincent sorti un cigare et entama la discussion.

- Cher Hugo, c’est un plaisir pour moi que d’être ici. Je n’avais jamais eu la possibilité de venir dans votre ville, heureux que cette première fois pour moi soit avec vous. Les réunions clandestines ont toujours quelque chose d’excitant, surtout vis-à-vis de notre cadre habituel de l’Assemblée.

[Hugo Salinovitch]

Serrant chaleureusement la main à Vincent, Hugo déclara:

Soyez le bienvenue à Orgues mon cher Vincent, je vous ferai visiter la ville à une autre occasion. Oui, le cadre de cette réunion nous change de l'Assemblée Nationale. Moi cela me ramène aux années de lutte contre la dictature. C'est en sortant de ce café que j'ai été arrêté, deux rues plus loin....montrant sa canne j'y ai laissé un peu de ma force, mais j'ai gagné la force de mes convictions.

Montrant la banquette en face de lui Prenez place, prenez place....

[Vincent Valbonesi]

- Tant que vous ne me mettez pas à la porte, je suis en mesure de rester ici Hugo (rires). Il est vrai que depuis quelques jours, je pèse le poids de chacune de mes interventions publiques, de peur que les GI américains viennent faire sauter ma villa en arguant que c’était une bavure et qu’en fait il visait un groupuscule de terroristes pakistanais…. Enfin, vous connaissez encore mieux que moi la tactique.

[Hugo Salinovitch]

Votre camp est dur avec vous, j'ai noté. Dîtes-moi, je vous propose que l'on éteigne nos téléphones, et que l'on commence à discuter mon cher, le lieu est sûr et sécurisé

Hrp: le reste en MP

[Vincent Valbonesi]

Vincent prit son Smartphone et appuya longuement pour l’éteindre complètement. La discussion pouvait commencer entre les deux personnalités politiques.

[Hugo Salinovitch]

Après la réunion de son Conseil Municipal, Hugo Salinovitch passa au café où il aait ses habitudes. Il salua le patron et resta à bavarder avec lui. Le patron lui confirmant que les membres de la cellule était présent dans l'arrière salle, Hugo y entra....