Nom et Lieux du Meeting : Meeting sur l'Économie à Noble
Candidats/Liste/Ticket : Ligue Patriotique
Lien vers le meeting : http://republique-froceuse.com/forum/vi ... f=61&t=316
Thème(s) abordé(s) : Économie
Intervenant(s) : Marie Cossac
Somme dépensée (prix du meeting + orateurs supplémentaires) : 640Plz.
[LIGUE PATRIOTIQUE] Meeting de Marie Cossac
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Marie Cossac
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[LIGUE PATRIOTIQUE] Meeting de Marie Cossac
Modifié en dernier par Marie Cossac le 07 juil. 2010, 16:55, modifié 1 fois.
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Marie Cossac
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Re: [LIGUE PATRIOTIQUE] Meeting de Marie Cossac
Un jeune choeur d'enfant mixte s'avance sur la scène en chemise brune claire. Les poupons sont placés en rang d'oignon, on croirait à des scouts jusqu'à ce que les moniteurs portant fièrement des drapeaux frôceux et des fanions de l'organisation, les Jeunesses Patriotiques. Les jeunes chantent alors. Le public reprend très vite avec eux
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Marie entre alors sur la scène en applaudissant fortement, un large sourire maternel aux lèvres.Merci à nos chères têtes blondes. Vous pouvez les applaudir, cet exercice n'est pas aisé.(Les applaudissements repartent de plus belle)
Mesdames, messieurs, merci à vous d'être si nombreux.
Je me présente, Marie Cossac. J'ai eu diverses fonctions à haute responsabilité entre 1994 et 2000 et je viens vous présenter le projet présidentiel de la Ligue Patriotique.
Je suis ravie de pouvoir m'exprimer devant l'exigent public du Massif des Prigors. Nous savons à quel point vous êtes concerné par les questions politiques en général. Je vais aujourd'hui m'exprimer autour des ambitions économiques de notre candidate, May Maxson. Je compte bien après ce soir faire d'elle votre candidate. (Rires)
Trêve de plaisanterie. Le sujet est particulièrement sérieux parce que nous devons être avant tout conscients du risque qui pèse sur nous.
Rappelez-vous mes chers compatriotes de la santé économique de notre pays dans l'avant-Drouet. La Frôce avait une balance commerciale excédentaire notamment grâce à de très faibles importations (l'essentielles de celles-ci étaient contraintes par les États-Unis). La Frôce connaissait une croissance forte (à près de 2% mensuel de moyenne) portée essentiellement par la Demande intérieure. Les taux d'intérêts faibles permettaient de faire des projets économiques sur long-terme. Nous avions de très grands champions nationaux dans les secteurs essentiels. Nous avions un modèle d'assurance sociale accompagnant les personnes sur le bord du chemin. En bref, ce que les économistes appellent "les Trente Glorieuses" ont existé en Frôce pendant de 1945 à 2000. Soit 55 ans ! La vérité est là, nous avions une économie forte et nationale.
Dresser le bilan de la situation actuelle est douloureux. Ainsi, si nous avons toujours le même modèle d'assurance sociale, celui-ci est plombé par la montée du chômage (nous expliquerons celle-ci après). Si nous avons toujours des champions économiques nationaux, leur privatisation (ce qui revient en fait à les rendre apatrides) est à craindre. Si nous avons toujours des excédents budgétaires (héritage de l'extrême justesse budgétaire durant la Dictature) les déséquilibres risquent de se créer puis de croître à une vitesse folle. Les autres indications ? Une croissance à 1,3%, un taux de chômage de 7% soit 750 000 chômeurs ! Drouet et son équipe d'incompétents ont été capables de casser le cycle vertueux qu'avait connu la Frôce jusqu'alors. (Des sifflets se font entendre)
Alors on peut se demander très légitimement : Mais comment diable, Drouet a-t-il pu enrayer une machine aussi bien huilée ? Pour répondre à cette question il faut être un peu technique. Ne vous inquiétez pas, je vais simplifier.
La clé du succès antérieur de la Frôce, c'était une politique keynésienne dans le cadre d'une économie très peu ouverte. Drouet et son comparses en élargissant le libre-échange ont fait rentrer la contrainte extérieure dans l'économie frôceuse. (Marie laisse un blanc) Voici venu le moment où je simplifie et explique le discours. (Rires).
En gros, la politique économique de la Frôce se basait sur l'intervention de l'État pour palier aux manques que connaissent les marchés. Cette intervention s'est faite par la progression des revenus des frôceux. En gros, l'État et les entreprises commandent la production, les frôceux touchent de bon salaires qu'ils consomment dans des produits frôceux. Avec cet argent, l'État et les entreprises produisent à nouveau etc… . Ce cycle économique a fonctionné grâce au protectionnisme. En refusant de nous ouvrir à l'étranger nous avons évité tout concurrence injuste. Nous avons ainsi pu nous développer seuls. Mais voilà, Drouet a tout fait pour que la Frôce s'ouvre et nous met donc en concurrence avec les européens dans un premier temps, mais aussi avec les chinois qui travaillent pour 5 centimes de l'heure. Ceux qui ont des notions dans l'histoire économiques ont bien compris que le ralentissement que traverse la Frôce depuis 10 ans est analogue à celui que connu l'Occident dans les années soixante-dix, quatre-vingt.
Quelles solutions ? La Gauche vous dira de continuer. Ce serait pure folie. Le libéraux vont vous dire d'abandonner keynésiannisme et protectionnisme et de se convertir au libre-échangisme. Ce choix serait la mort de la Frôce tant dans sur le plan économique que sur le plan de ses valeurs.
La seule et véritable solution est pourtant tellement simple : reproduisons le modèle économique qui a fait l'opulence des frôceux pendant plus d'un demi-siècle. Réintroduisons des politiques keynésiennes en Frôce et établissons un protectionnisme pour notre économie. La solution d'avenir pour la Frôce existe depuis 1945 : c'est une politique colbertiste réactualisée, c'est une politique keynésienne protégée ! (Applaudissements très nourris)
Dessinons un peu plus en détail ce que serait cette politique keynésienne protégée.
Celle-ci se basera sur la protection et le renforcement de l'intervention économique de l'État.
Nous ne laisserons ainsi aucun de nos grands champions être privatisés. Nous pourrons nous assurer de cette manière que les bénéfices et les emplois engendrés par ces entreprises soient frôceux ! (Applaudissements)
Nous baisserons les taxes qui frappent petites entreprises et particuliers. Cela dit, nous chercherons également à augmenter la progressivité de l'impôt sur le revenu (et pas sur le patrimoine). Nous irons donc chercher l'argent là où il est pour financer nos ambitions économiques. Nous avons ainsi la cohérence budgétaire de chercher l'équilibre des comptes publics. (Applaudissements nourris)
Dans une logique similaire, nous défendrons les petites corporations contre les grands groupes privés. Il faut absolument défendre notre terroir et nos petits commerçants. Outre les subventions ils pourront donc compter sur l'assurance d'être mis sur un pied d'égalité face aux plus voraces.
La voracité existe aussi à l'étranger. Comprenez bien. Un pays comme la Frôce qui s'est ouvert soudainement aux échanges a été vu comme une bonne pomme. Nous refusons de donner ce rôle inférieur à notre Patrie !
Économiquement nous lutterons donc contre le rabougrissement de notre pays. Ceci passe par le protectionnisme qui se fera en fait de deux manières essentielles.
Sur le plan extérieur, nous mettrons des barrières de plus en plus importantes à nos frontières. Nous n'avons pas peur d'utiliser toute la palette des politiques disponibles : les droits de douane, les quotas selon pays, les étiquetages indiquant la provenance des pays de manière toujours plus claire. Toutes les solutions sont bonnes et seront utilisées ! (Tonnerre d'applaudissements)
Sur le plan intérieur nous comptons articuler à notre politique de restriction migratoire une politique de préférence nationale. Nous pensons qu'il est simplement normal qu'en Frôce, les frôceux passent avant. Cela implique donc que les travailleurs auront le droit à un emploi bien payé et que les emplois hautement qualifiés seront exercés par des nationaux ! Les frôceux et les frôceuses seront ainsi au cœur de la relance économique de leur pays. (Tonnerre d'applaudissements)
En jouant sur ces deux politiques, nous avons pour objectif la relocalisation des industries et emplois frôceux. Ce que la mondialisation a tenté de nous voler, nous irons le reprendre ! (Applaudissements)
La Frôce aspire et doit être parmi les nations dominantes dans ce monde. May Maxson compte bien être à la tête d'une nation qui compte. Pas par un égo personnel. Non, parce qu'elle, comme tous les membres de la Ligue Patriotique, aime son pays. Aimer son pays, c'est défendre son développement. Aimer son pays c'est voter pour May Maxson.
Mesdames et messieurs je vous remercie encore de votre attention. Je vous invite dorénavant à vous lever, à mettre votre main sur le cœur et à chanter ensemble L'Appel au Peuple.
Je me présente, Marie Cossac. J'ai eu diverses fonctions à haute responsabilité entre 1994 et 2000 et je viens vous présenter le projet présidentiel de la Ligue Patriotique.
Je suis ravie de pouvoir m'exprimer devant l'exigent public du Massif des Prigors. Nous savons à quel point vous êtes concerné par les questions politiques en général. Je vais aujourd'hui m'exprimer autour des ambitions économiques de notre candidate, May Maxson. Je compte bien après ce soir faire d'elle votre candidate. (Rires)
Trêve de plaisanterie. Le sujet est particulièrement sérieux parce que nous devons être avant tout conscients du risque qui pèse sur nous.
Rappelez-vous mes chers compatriotes de la santé économique de notre pays dans l'avant-Drouet. La Frôce avait une balance commerciale excédentaire notamment grâce à de très faibles importations (l'essentielles de celles-ci étaient contraintes par les États-Unis). La Frôce connaissait une croissance forte (à près de 2% mensuel de moyenne) portée essentiellement par la Demande intérieure. Les taux d'intérêts faibles permettaient de faire des projets économiques sur long-terme. Nous avions de très grands champions nationaux dans les secteurs essentiels. Nous avions un modèle d'assurance sociale accompagnant les personnes sur le bord du chemin. En bref, ce que les économistes appellent "les Trente Glorieuses" ont existé en Frôce pendant de 1945 à 2000. Soit 55 ans ! La vérité est là, nous avions une économie forte et nationale.
Dresser le bilan de la situation actuelle est douloureux. Ainsi, si nous avons toujours le même modèle d'assurance sociale, celui-ci est plombé par la montée du chômage (nous expliquerons celle-ci après). Si nous avons toujours des champions économiques nationaux, leur privatisation (ce qui revient en fait à les rendre apatrides) est à craindre. Si nous avons toujours des excédents budgétaires (héritage de l'extrême justesse budgétaire durant la Dictature) les déséquilibres risquent de se créer puis de croître à une vitesse folle. Les autres indications ? Une croissance à 1,3%, un taux de chômage de 7% soit 750 000 chômeurs ! Drouet et son équipe d'incompétents ont été capables de casser le cycle vertueux qu'avait connu la Frôce jusqu'alors. (Des sifflets se font entendre)
Alors on peut se demander très légitimement : Mais comment diable, Drouet a-t-il pu enrayer une machine aussi bien huilée ? Pour répondre à cette question il faut être un peu technique. Ne vous inquiétez pas, je vais simplifier.
La clé du succès antérieur de la Frôce, c'était une politique keynésienne dans le cadre d'une économie très peu ouverte. Drouet et son comparses en élargissant le libre-échange ont fait rentrer la contrainte extérieure dans l'économie frôceuse. (Marie laisse un blanc) Voici venu le moment où je simplifie et explique le discours. (Rires).
En gros, la politique économique de la Frôce se basait sur l'intervention de l'État pour palier aux manques que connaissent les marchés. Cette intervention s'est faite par la progression des revenus des frôceux. En gros, l'État et les entreprises commandent la production, les frôceux touchent de bon salaires qu'ils consomment dans des produits frôceux. Avec cet argent, l'État et les entreprises produisent à nouveau etc… . Ce cycle économique a fonctionné grâce au protectionnisme. En refusant de nous ouvrir à l'étranger nous avons évité tout concurrence injuste. Nous avons ainsi pu nous développer seuls. Mais voilà, Drouet a tout fait pour que la Frôce s'ouvre et nous met donc en concurrence avec les européens dans un premier temps, mais aussi avec les chinois qui travaillent pour 5 centimes de l'heure. Ceux qui ont des notions dans l'histoire économiques ont bien compris que le ralentissement que traverse la Frôce depuis 10 ans est analogue à celui que connu l'Occident dans les années soixante-dix, quatre-vingt.
Quelles solutions ? La Gauche vous dira de continuer. Ce serait pure folie. Le libéraux vont vous dire d'abandonner keynésiannisme et protectionnisme et de se convertir au libre-échangisme. Ce choix serait la mort de la Frôce tant dans sur le plan économique que sur le plan de ses valeurs.
La seule et véritable solution est pourtant tellement simple : reproduisons le modèle économique qui a fait l'opulence des frôceux pendant plus d'un demi-siècle. Réintroduisons des politiques keynésiennes en Frôce et établissons un protectionnisme pour notre économie. La solution d'avenir pour la Frôce existe depuis 1945 : c'est une politique colbertiste réactualisée, c'est une politique keynésienne protégée ! (Applaudissements très nourris)
Dessinons un peu plus en détail ce que serait cette politique keynésienne protégée.
Celle-ci se basera sur la protection et le renforcement de l'intervention économique de l'État.
Nous ne laisserons ainsi aucun de nos grands champions être privatisés. Nous pourrons nous assurer de cette manière que les bénéfices et les emplois engendrés par ces entreprises soient frôceux ! (Applaudissements)
Nous baisserons les taxes qui frappent petites entreprises et particuliers. Cela dit, nous chercherons également à augmenter la progressivité de l'impôt sur le revenu (et pas sur le patrimoine). Nous irons donc chercher l'argent là où il est pour financer nos ambitions économiques. Nous avons ainsi la cohérence budgétaire de chercher l'équilibre des comptes publics. (Applaudissements nourris)
Dans une logique similaire, nous défendrons les petites corporations contre les grands groupes privés. Il faut absolument défendre notre terroir et nos petits commerçants. Outre les subventions ils pourront donc compter sur l'assurance d'être mis sur un pied d'égalité face aux plus voraces.
La voracité existe aussi à l'étranger. Comprenez bien. Un pays comme la Frôce qui s'est ouvert soudainement aux échanges a été vu comme une bonne pomme. Nous refusons de donner ce rôle inférieur à notre Patrie !
Économiquement nous lutterons donc contre le rabougrissement de notre pays. Ceci passe par le protectionnisme qui se fera en fait de deux manières essentielles.
Sur le plan extérieur, nous mettrons des barrières de plus en plus importantes à nos frontières. Nous n'avons pas peur d'utiliser toute la palette des politiques disponibles : les droits de douane, les quotas selon pays, les étiquetages indiquant la provenance des pays de manière toujours plus claire. Toutes les solutions sont bonnes et seront utilisées ! (Tonnerre d'applaudissements)
Sur le plan intérieur nous comptons articuler à notre politique de restriction migratoire une politique de préférence nationale. Nous pensons qu'il est simplement normal qu'en Frôce, les frôceux passent avant. Cela implique donc que les travailleurs auront le droit à un emploi bien payé et que les emplois hautement qualifiés seront exercés par des nationaux ! Les frôceux et les frôceuses seront ainsi au cœur de la relance économique de leur pays. (Tonnerre d'applaudissements)
En jouant sur ces deux politiques, nous avons pour objectif la relocalisation des industries et emplois frôceux. Ce que la mondialisation a tenté de nous voler, nous irons le reprendre ! (Applaudissements)
La Frôce aspire et doit être parmi les nations dominantes dans ce monde. May Maxson compte bien être à la tête d'une nation qui compte. Pas par un égo personnel. Non, parce qu'elle, comme tous les membres de la Ligue Patriotique, aime son pays. Aimer son pays, c'est défendre son développement. Aimer son pays c'est voter pour May Maxson.
Mesdames et messieurs je vous remercie encore de votre attention. Je vous invite dorénavant à vous lever, à mettre votre main sur le cœur et à chanter ensemble L'Appel au Peuple.
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