[Septembre 2012] MEETING PSD

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Benjamin McGregor
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[Septembre 2012] MEETING PSD

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Meeting du PSD dans la ville de Chouchenn - 06 Septembre 2012

www.enavant2012.fc
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Le Premier ministre était attendu en premier pour ouvrir le meeting final du Parti Social-Démocrate. C’était dans la merveilleuse ville de Chouchenn, la rebelle, que le parti majoritaire clôturerait sa campagne des législatives. Pour l’occasion, des dizaines de milliers de militants s’étaient rassemblés sur la grande place, envahissant la ville avec des drapeaux et des t-shirt aux couleurs du parti. Près du lieu du rassemblement, des baraques à frites, des stands de boissons étaient là pour nourrir grassement les participants. Le discours du Premier ministre, George Montgomery, était prévu à 15h pour ouvrir les hostilités. Ce dernier était arrivé aux alentours de midi pour déjeuner avec des militants sous les chapiteaux installés aux abords de la grande tribune où allait se dérouler le meeting. Le service de sécurité du Premier ministre était très discret pour l’occasion, il ne fallait pas donner l’image d’un politique distant et hors des réalités de la majorité de ses compatriotes. C’était donc l’occasion pour George de serrer des centaines de mains, de signer une multitude d’orthographes avant de répondre aux questions d’un journaliste qui passait par là.

Un journaliste de la presse écrite était à proximité du Premier ministre quand ce dernier termina son verre de rosé, il en profita pour s’approcher de lui, avec la bienveillance de la sécurité, pour lui poser une question avant son intervention de cet après-midi.
Monsieur le Premier ministre, une question s’il vous plait, votre présence était attendu des militants et des électeurs dans cette campagne depuis le début, pourquoi ne venir qu’aujourd’hui ?

Vous n’êtes pas sans savoir que je suis Premier ministre et que par conséquent, j’ai quelques obligations intérieures et extérieures à assumer pour votre bien être à vous et à celui de nos concitoyens. Mes amis du PSD ainsi que des ministres de mon Gouvernement étaient là pour mener cette campagne législative avec un courage et une abnégation qui force le respect. Je ne viens pas ici pour récolter les félicitations et les fleurs d’une possible victoire, je suis ici pour apporter ma contribution, celle d’un homme de justice et d’un homme d’Etat n’ayant eu qu’une seule passion au cours de sa vie professionnelle : servir l’Etat. Cette dévotion, je souhaite qu’elle puisse être utile à la Frôce pour les temps à venir.
Une télévision nationale, intrigué par l’attroupement, se précipita pour tenter de poser une question au Premier ministre. Il réussit son œuvre avec le jeu de coudes de son cameraman.
Monsieur le Premier ministre, Anthony Ruiz pour la TFC, si le PSD ne termine pas en tête des élections comme cela semble être votre objectif, serait-ce un échec personnel ? Quelles en seront les conséquences pour vous et pour le parti ?

Il n’y a pas d’échec en politique, il n’y a que des soubresauts. Nous ne pouvons pas diriger à la destinée d’un pays pour l’éternité, il faut savoir laisser la place quand le sentiment que nous avons tout fait pour lui se fait sentir, or, aujourd’hui, je n’ai en aucun cas le sentiment que le PSD n’a plus rien à apporter à ce pays, c’est même le sentiment opposé qui m’anime. Vous voyez tous ces gens réunis ici pour nous écouter faire la fête ensemble, croyez-vous qu’ils méritent que nous soyons résignés et défaitistes ? Non. Croyez-vous qu’ils méritent que nous pensions, nous, responsables politiques, une seule seconde à la défaite ou à notre sort personnel ? Non plus. Nous n’avons eu de cesse de répéter au cours de cette campagne que le PSD était là pour soutenir des valeurs, le respect en fait partie. Nous respecterons nos électeurs, nous respecterons nos engagements si nous sommes élus. Maintenant je vous remercie mais je dois me préparer pour mon intervention.
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Le service de sécurité du Premier ministre éloigna avec vigueur les journalistes qui s’étaient rassemblés autour de lui. On le fit entrer dans un préfabriqué positionné derrière la grande tribune où il allait entamer son discours. La place était pleine et une fois la fin du concert du groupe de variété prévu par la direction du parti, la musique de campagne du parti se fit entendre. Les drapeaux frôceux étaient partout. On entendait les hourras de la foule en délire même plusieurs centaines de mètres à la ronde à l’extérieur du lieu de rassemblement. George Montgomery fit son entrée sur scène, saluant le public avec sa main droite. Il resta devant le pupitre quelques secondes pour savourer l’instant et les acclamations. On pouvait voir au premier rang de nombreuses personnalités du PSD : l’ancien Président de la République, Joseph Vossen, un ancien Premier ministre, Benjamin McGregor, l’actuel Garde des Sceaux, Ernest Fontaine, les ministres Luca Pappa et Fabio Martini, ou encore Marc de St Imberb, nouveau cadre du parti. Après quelques minutes de gloire, et une fois que la télévision lui avait fait le signé qu’il pouvait entamer son discours, George prit un verre d’eau sous le crépitement des milliers de flashs et commença son intervention.
« Mes chers amis,

Quel bonheur pour moi que d’être ici devant vous. C’est formidable. Vous êtes toujours aussi nombreux à venir nous écouter, nous, modeste responsable politique, et à croire, à chaque fois un peu plus ou à chaque fois un peu moins pour les autres, à nos engagements. Je prends la parole devant vous pour aborder les principaux engagements du PSD sur la thématique de l’économie. A ceux qui demanderont pourquoi nous n’avons pas eu la volonté de dédier un seul meeting à cette question, nous leur répondons aujourd’hui que nous ne chassons pas derrière l’ensemble des frôceux et qu’il ne convient pas de faire un rassemblement sur chaque sujet pour réellement traiter des problèmes de fond que rencontre notre pays. j’exposerais ici devant vous les principales propositions du PSD car notre programme n’est pas une liste de courses comme pour les autres partis où il s’agit de faire une énumération de toutes les propositions, allant d’un exposé de trois minutes pour une proposition a un monologue de vingt minutes pour une autre mesure. La cohérence, c’est accorder une importance similaire à l’ensemble des propositions qui forment le projet commun que nous voulons pour la Frôce. Cette campagne était un rendez-vous de vérité entre la majorité sortante et les frôceux. Nous avons répondu présent à chacune de vos interrogations de vos demandes. L’activité du parti pendant cette campagne n’a peut-être pas été à la hauteur des attentes de certains d’entre vous, et je le comprends, mais je le rappelle : le PSD est un parti de Gouvernement et il était impensable pour nous de mettre de côté nos responsabilités politiques et administratives pour se lancer dans cette campagne. En ce sens, nous avons respecté notre parole en maintenant une activité gouvernementale et législative régulière du premier au dernier jour de notre mandat, une première dans l’histoire récente de notre République, nous pouvons tous être fier de cela.


Applaudissements du public.

Alors que notre pays a connu une importance remontée dans les standards internationaux pendant plusieurs années grâce à une politique économique à la fois ambitieuse et raisonnable, qui aura permis à l’Etat de ne jamais dépenser plus que ce qu’il n’avait, voici que depuis quelques mois, après un passage éclair et désastreux des communistes, nous voilà à la tête d’un pays où le chômage est en hausse, où la récession a fait son apparition alors que nous l’avions fait disparaitre via des politiques efficaces, de gauche, du centre comme de droite, et oui. Voilà pourquoi le programme du PSD pour ces élections est un programme de relance de l’activité économique, un programme de reclassement à grande échelle pour un pays qui ne souffre d’aucun fardeau si ce n’est celui d’être durant quelques temps gouverné par une idéologie politique et économique qui n’a aucun sens des responsabilités et que les électeurs ne mettent pas plus d’un mandat à chasser du pouvoir. Nous devons ensemble éviter à notre pays de sombrer à nouveau dans l’utopie et d’être à nouveau à contrecourant de l’histoire : allons ensemble vers la croissance !

Les spectateurs sont debout, on voit des milliers de drapeaux qui tournent et virent.

Le PSD va agir sur trois fronts quand il sera au pouvoir : l’emploi, l’activité économique et la fiscalité. On ne peut pas proposer une nouvelle politique économique aux frôceux si l’on est incapable de faire passer un message clair et audible à tous. On ne peut pas plus promettre le grand soir quand on est incapable de promettre un emploi non public de plus à une jeunesse trop souvent laissée à l’abandon. Le PSD ne va pas promettre des dépenses supplémentaires non financées, le PSD va promettre à chacun, retraité comme étudiant, chômeur comme cadre, un nouvel essor, de nouvelles possibilités d’emplois car la clé d’une économie compétitive, oui, osons le mot socio-démocrates que nous sommes, compétitive ! (Ovation du public) Il n’est pas question de s’aligner sur les standards comme la Chine ou l’Inde, là est le seul argument d’une partie de la classe politique, très à l’extrême il faut le dire. Non, notre rêve n’est pas de promettre à chacun un salaire de deux pluzins par heure, notre rêve n’est pas non plus de faire porter la seule charge de la sécurité sociale aux travailleurs et uniquement eux. Quand un pays va mal, et c’est le cas de notre pays malgré l’effort important du Gouvernement dont j’ai la charge, c’est l’ensemble des composantes de notre économie qui doivent être mis au charbon, et pas seulement une catégorie et pas l’autre. Il ne va malheureusement pas y avoir un sauveur, uniquement une foule de réponses auxquelles nous tenterons d’en faire surgir une plus forte que les autres car nous croyons que ce sera elle la solution. Je vais vous faire peur, je le sens, mais la clé viendra de l’effort collectif et non de l’effort individuel mes amis !

Le public scande le nom du Premier ministre tout en applaudissant sa performance et sa fougue.

Nous allons baisser la TVA sur les produits qui seront produits en Frôce. Pourquoi une telle mesure ? Elle est simple : relancer l’activité intérieure du pays. Nous sommes en période de récession, même si j’ai bon espoir que la politique du Gouvernement Dellas et celle du Gouvernement que je dirige mèneront le pays vers un renouveau économique, mais il faudra poursuivre l’effort tous ensemble. Le pays dispose déjà d’une arme efficace qui ne nous handicape que très peu malgré tout ce que l’on entend de la part des libéraux : des taux de douanes aux frontières. Ils sont actuellement relativement haut si l’on se fie à la moyenne des pays de l’OCDE, c’est pourquoi une augmentation ne serait que peu prolifique pour notre pays. Certes les rentrées fiscales douanières seraient plus importantes, mais l’on perdrait au change avec une baisse des importations, donc des exportations car cela serait considéré comme une action déloyale anticoncurrentielle. La baisse de la TVA provoquera une baisse des prix sur les produits frôceux, ce qui rendra certains d’entre eux aussi compétitifs que les produits importés des pays émergents. Cette mesure est essentielle dans notre plan de relance de l’emploi en Frôce car croyez moi : il vaut mieux des nouveaux emplois que des rentrées fiscales plus élevées. Ça c’est aussi une nouvelle vision politique, une vision politique du XXI siècle, la vision politique que le PSD veut pour vous !

Véritable ovation du public pour le Premier ministre avec un public debout qui applaudit avec insistance son discours.

Pour les entreprises, nous allons également agir. Premièrement, il sera question d’abaisser considérablement le Code du travail pour les petites et moyennes entreprises afin de leur permettre d’être productive et de ne pas passer autant de temps à remplir des formulaires administratifs qu’à organiser la production de l’entreprise. Si nous en sommes à proposer cela, c’est parce qu’avec le travail de l’ensemble des militants du parti et selon de nombreux témoignages reçus par le Gouvernement dont j’ai la charge, il en ressort qu’une écrasante majorité des chefs d’entreprises ressentent une véritable oppression de l’Etat sur leur entreprise et cela n’est plus tolérable. Il y a beaucoup trop de conditions, une législation qui change trop souvent au gré des majorités politiques, voilà l’une des raisons de notre manque de compétitivité : au lieu de réfléchir à l’améliorer de la production, un entrepreneur doit d’abord penser à remplir correctement les dizaines de formulaires par salarié que la sécurité sociale ou l’inspection du travail lui demande, c’est évidemment une perte de temps de considérable. Le PSD travaillera de concert avec les syndicats et les services publics concernés à un assouplissement considérable, et non minime comme j’ai pu l’entendre, de ces demandes du public à destination du privé. Il est nécessaire de mettre une véritable séparation entre ce que l’on est en droit d’attendre d’une petite entreprise familiale et d’une multinationale qui compte des milliers de salariés en son sein, il n’y a plus une entreprise, il y a des dizaines de forme d’entreprises qui méritent toutes une attention particulière, une attente différente de la part de l’Etat afin de ne plus les oppresser. Deuxièmement, nous allons permettre aux entreprises de notre pays de se faire connaitre un peu plus de consommateur, et pour cela, pas de secret : l’étiquetage est une nécessité. Le prochain ministre de l’Economie aura en charge la création d’un label valorisant ostensiblement les produits fabriqués en Frôce, cela aura un double avantage : augmentation des ventes pour l’entreprise et une garantie de qualité pour le consommateur qui se doutera aisément du contrôle qu’il y a derrière un produit fabriqué dans notre pays et un produit importé par cargo d’un autre continent après trois jours de navigation. En ajoutant à cela la baisse de la TVA sur les produits fabriqués en Frôce, vous le voyez, notre programme économique connait une cohérence que d’autres n’ont pas et n’auront jamais.

Applaudissements du public, visiblement très intéressé par les questions économiques et les réponses apportées par le Premier ministre.
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Ce programme économique, nous l’avons défendu devant vous pendant toute une campagne. Nous en avons exposé une partie tout au long de la mandature précédente. S’il y a eu un nombre de réformes importantes, c’est avec le soutien et la participation active du PSD dans leur réalisation. Nous avons su travailler de concert avec une autre force politique pour œuvrer dans un but commun de relance de l’économie, de gain de productivité, de justice fiscale et de baisse du chômage. Je le garanti à chacun d’entre vous : nous aurons une économie durable basée sur le respect du producteur, du transporteur, du vendeur et du consommateur. C’est tout un cycle de productivité qui est aujourd’hui nécessaire pour faire de notre pays, l’antre de la croissance européenne et méditerranéenne !

Voter et faites voter PSD les 7,8 et 9 septembre 2012 !

Je vous remercie pour votre attention.

Vive la République,
Vive la Frôce ! »
Le Premier ministre reste sur la scène. Il s’avance au-devant de la tribune. L’ensemble du public et debout et applaudit. On entend des exclamations de joie par moment. L’impression à la télévision doit être sensationnelle, ça donne envie d’y être. La foule scande des « On va gagner ! On va gagner ! ».

Pendant de nombreuses minutes, le Premier Ministre se laissa ovationner par la foule. Joseph attendait en bas de l‘estrade quand George Montgomery marqua quelques pas en retrait et se retourna pour quitter la scène, Joesph Vossen, ancien Président de la République, y pris place et, saluant la foule, souriait a cette foule immense qui continuait dans les rues avoisinantes où des écrans géants étaient placés pour le plus confort des militants, sympathisants et citoyens lambda venus écouter le dernier meeting du PSD.

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Chers Amis,
Chères Amies,

J’espère que vous êtes en forme ce soir?

(Oui ! Dans la salle)

Bien ! Ce soir le Premier Ministre vous a exposé clairement l’un de nos plus gros dossiers pour la prochaine législature, celui de l’économie. Je ne m’y attarderais pas autant que lui parce que ces explications ont été plus claires que jamais. Néanmoins, j’ai souhaité vous dire quelques mots.

Le cheval de bataille du PSD pour la prochaine législature sera d’entreprendre un transfert de taxes. Vous devez sans doute vous demander : « qu’est ce que Joseph veut dire par transfert de taxes ? »

(Rires dans la salle)

Il s’agit de faire baisser la CSP, c’est à dire la Contribution de Solidarité Publique, qui est prélevée à la base du salaire brut d’un salarié. Notre objectif serait d’augmenter en douceur la TVA sur certains produits tels que les produits de luxe, produits étrangers, etc. afin que nous arrivions à un compte qui s’avérerait équilibré pour tout le monde.

La CSP est en réalité la partie qu’une entreprise est chargée de déduire sur le salaire d’un salarié. Cela permet de financer notre système social. Le système social qui doit être défendu avec ardeur. Cependant, les entreprises on dure, il est important que l’on assouplisse certaines charges afin que les salariés ne puisse pas en payer les conséquence à long terme.

(Applaudissements)

Malgré cela, nous proposons… et oui !! une baisse de la TVA sur les produits qui sont bien entendu produits en Frôce. Il est important que nous incitions à l’encouragement de la consommation de nos produits locaux. Nos entreprises, nos agriculteurs, nos éleveurs souffrent ! Il est de notre devoir en tant que démocrate de les soutenir ! Trouvez-vous normal qu’un agneau Néo-Zélandais coûte moins cher qu’un agneau Frôceux ?
Nos agriculteurs et nos éleveurs ont déjà suffisamment fait à tel point que certains vivent sous perfusion, c’est à l’Etat que revient désormais l’obligation de baisser les taxes sur leurs produits.

(Tonnères d’applaudissements)

Vous l’aurez compris, nous éviterons une nouvelle inflation et préserverons votre pouvoir d’achat. Et maintenant, non pas la chanson hein, [rires], si on clôturait tous ensemble cette campagne?

(Des pans entiers du public criaient les lettres séparées du parti et cela scandait «  P - S - D » ! Standing ovation !)
Bien qu’en cette fin d’été la lumière était encore forte en cette fin de soirée, les lumières qui illuminaient l’estrade ainsi que les lampadaires des rues adjacentes à la place de Chouchenn ainsi que sur la place même se sont éteintes pour plonger le public dans un noir plus que relatif. Les écrans clignotaient et grésillaient comme le début d’un vieux film. Le public, surpris, s’interrogeait sur la question de la mise en scène ou de la panne électrique. Quand soudain les écrans se rallumèrent sur une image du logo du PSD…
Durant l’entièreté du clip, des applaudissement nourris se sont manifestés. A la fin du clip, c’est un silence, rompu par quelques applaudissements timides, qui s’installa sur la place et les environs… au bout de quelques minutes, le public tout entier se mis à sauter et c’est timidement qu’on entendis s’approcher une atmosphère d’enfer arriver pas à pas dans la grand place de Chouchenn… le public sautait, dansait et criait : On va gagner ! On va gagner ! On va gagner ! Toute cette activité fut d’une telle force démonstrative que les caméras ont réussis à surprendre de grandes mines surprises et stupéfaites des cadres du parti, installés au premier rang ! Sur les écrans apparu l‘affiche personnelle de Benjamin McGregor comme avant tous les autres candidats…
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Après un petit bain de foule, l’ex Premier ministre et chef du Parti Social Démocrate, Benjamin McGregor céda la place à l’interlocuteur suivant, Ernest Fontaine, ministre sortant de la Justice.
Mes chers amis, chers compatriotes, chers citoyens, chers Froceux tout simplement !

Quand une fois encore, ensemble, nous aurons gagner la partie, nous pourrons mener la Frôce vers de nouveaux horizons, des horizons où votre vie, celles de vos compatriotes, celles de tous les Froceux, sera meilleure dans beaucoup de domaines parce que c’est le but de notre action, nous avons l’obligation d’œuvrer pour vous et avec vous!

[Applaudissements nourris.]

Merci à vous, chers amis et estimés confrères politiques pour la campagne que vous avez menés. Vous saluerez une dernière fois vos supporters tout à l’heure d’une manière digne et grandiose à la fois je le suppose. Je veux te remercier, Geroge, pour le travail que tu as accompli au service de la Nation durant les nombreux jours, semaines et mois que tu as passé a la Cour Suprême et les quelques jours où tu as repris le travail entamé par Maxime Dellas, ici dans la foule que je salue. Je veux remercier aussi l’ensemble des citoyens de ce pays qui ont soutenu la majorité sortante dans un soucis de cohésion et de recherche du progrès pour notre pays. Je veux remercier aussi les membres du RPR pour le mandat que nous avons effectué en commun et pour le sérieux et la loyauté dont-ils ont fait preuve tout au long de cette législature. Je veux remercier, temps qu’on y est tout de même (rires nombreux), les autres partis politiques, de gauche, du centre et de droite pour cette campagne qui se termine sans véritables attaques aussi mesquines et basses que la vision future de la Froce que nous propose la droite patrio-libérale-nationaliste arrivait au pouvoir!

[Éclatements de rires, applaudissements, ovations du public à cette pique lancée au PPL, au PI et a l’UPF.]

Le parti que j’ai l’honneur de présider vous propose de nombreuses possibilités d’entrevoir une avenir encore meilleur que celui que nous avons battis en vous servant lorsque nous étions au Gouvernement. Jamais nous ne vous avons oublié, jamais nous ne vous avons snobé. Et la seule fois où le PSD a oublié un peu ses responsabilités, vous nous l’avez signaler en nous sanctionnant dans les urnes. Nous avons retenu la leçon et je peux vous garantir que aujourd’hui plus que jamais, nous sommes dévoué à votre vie! Notre responsabilité, notre combat, c’est votre quotidien!

[Ola dans le public! Le public chante «  Ooooolé olé olé olééééé, we are the champions, we are the champions, … » ]

Je veux m’adresser aux électeurs de la droite nationale, ceux et celles qui se réfugient dans le vote UPF parce qu’ils ont peur. Mais de quoi ont-ils peur? Peur que leur pays sombre sous des vagues d’immigrations incontrôlées comme le leur prédit Arthur Carapin? Si c’est cela, je le dis clairement, les immigrés ne viennent pas en Froce pour le plaisir, iriez-vous habitez en Lithuanie et en Finlande, laissant ici amis, familles, proches, arrivant dans un pays inconnu, dont la langue n’est pas la même, uniquement pour le plaisir en se disant «  je vais piquer le job d‘un lithuanien histoire de m‘amuser » ? Je ne le pense pas. Personnellement, je ne le ferait pas. Je ne supporte pas que Monsieur Carapin remette en cause mon origine nominale parce que je suis comme lui, un humain cherchant à vivre. De ce fait je comprend la détresse de ceux que l’UPF stigmatise. Je vous dit clairement à vous, électeurs apeurés ou simplement conquis par le discours autoritaires de l’UPF, que le PSD n’est pas laxiste et est aussi, et oui, un parti Froceux. Nous savons protéger les intérêts du pays et nous l’avons prouvé à de nombreuses reprises!

[Applaudissements très nourris et les drapeaux Froceux repartent de plus belle…]

Le temps de la dictature est terminé, il doit être terminé a jamais, pour de bon. Ne laissons pas des gens qui propose sont retour revenir sur la scène. La Froce a grandi aux yeux de tous grâce a son combat contre le dictateur Lacroix, ne laissons pas notre pays revenir sur le progrès qui fait aujourd’hui de lui un exemple pour l’Europe et le monde. Il reste dès ce soir quelques heures pour convaincre, convaincre, convaincre et convaincre encore ceux et celles qui hésitent ! Donnez nous la force de diriger ce pays avec vous et pour vous ! Placez vous, vous-même, aux commandes de la Nation, comme lors des derniers scrutins électoraux! C’est votre élection, c’est vous qui décidez! Nous pouvons, nous politiques, gesticuler, bouger, hurlez, encourager, haranguer, nous pouvons tous faire, mais au final, c’est vous qui glissez le bulletin dans l’urne, ne l’oubliez jamais!

[Le public recommence la ola et les olé olé olé ! ]

Vive la Frôce, vive la République, vive les citoyens et citoyennes de ce si beau pays !
Benjamin McGregor quitta la scène face au public, les deux bras en l’air, saluant la foule et l’invitant à faire de même que lui. Le public lève les bras de droite à gauche, une vague se crée alors pour le plus grand plaisir des caméras de télévision.

En temps que candidat numéro deux sur les listes du PSD, Ernest Fontaine, ministre sortant de la Justice devrait retrouver son poste de représentant parlementaire sauf énorme surprise. En attendant, il a pu remercier la foule chaleureusement tout en dignité et retenue comme à son habitude, il a également souligner le bilan en matière de justice et de réformes institutionnelles du Gouvernement sortant. Homme engagé, souvent dans l‘ombre, Ernest Fontaine à pu voir o combien son implication, son engagement et ses compétences sont appréciés au sein des militants et des supporters du PSD lorsque ceux-ci ont scandés en cœur et en chanson « Ernest, Ernest, Ernest » durant de longues minutes lorsqu’il a effectué sa sortie… Ensuite est venu le tour d‘un ancien ministre, Fabio Martini a pris la parole expliquant son amour de la République et sa peur d‘un retour, aussi minime soit-il, des idées de la dictature dans la société d‘aujourd‘hui. Expliquant son engagement aux cotés du PSD, Fabio Martini a été ovationné par l‘ensemble du public lorsqu‘il a quitté la scène après avoir déclarer son amour aux personnes présentes.
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Marc fit son entrée dans la salle par une porte sur le côté de la scène. Lorsque les caméras se braquèrent sur lui et que l'image fut retransmise sur les écrans géants, la foule toute entière ne fut qu'applaudissements et ovations. De St Imberb, devenu visage familier de cette campagne, s'approcha au plus près de la foule puis monta sur la scène pour s'accouder au pupitre.
Chers Amis, Bonsoir !

La campagne est finie. Elle fut pour nous tous un formidable rassemblement. Je suis particulièrement fier d'avoir donné de mon temps pour vous, pour être à vos côtés. Nous avons vécu ensemble un incroyable élan, extrêmement bénéfique pour la démocratie et incroyablement fort. Nous incarnons tous ensemble le Socialisme qui ne se soumet pas, qui ne tourne pas le dos, qui ne baisse pas la tête devant le fascisme grandissant !

Ovation

Nous sommes la force, le feu qui ne s'éteint pas devant la bourrasque mais qui utilise sa force pour grandir et se construire. Nous sommes le parti de demain, le mouvement de l'avenir, car ensemble nous appréhendons le futur. Faites le choix de voter PSD, faites le choix d'une politique de croissance tournée vers l’État.
Souvenez vous des années 80. Des mouvements sociaux, des échecs du libéralisme. Nous en avons encore payé le prix ces dernières années. Eh bien, croyez-moi ou non, certains n'hésitent pas à mettre en avant des politiques à la Thatcher ou Reagan, en ce moment même ! Croyez vous que nous ayons besoin réellement de cela ? D'un état moins présent ?

Huées

Mes amis, mes amis, faites le choix du PSD. Choisissez un état fort, qui guide votre vie. Qui se charge de regrouper pour vous les offres d'emplois qui vous correspondent, avec un réel accompagnement. Qui s'occupe de la santé de chacun, sans distinctions, et avec accessibilité. Un état qui prends soin de vos routes, qui trace de nouveaux réseaux, aux prix attractifs car régulés par l'état. Un état qui accompagne vos enfants dans l'apprentissage intellectuel, grâce à une politique d’Éducation au plus proche de vos attentes, mais également dans l'apprentissage sportif, avec des infrastructures adaptées. Un état à dimension internationale, avec une armée moderne de qualité prête à intervenir si besoin, et surtout tournée vers l'humanitaire.
Un état qui dit "OUI" à la croissance vert, "OUI" aux énergies renouvelables ! Un état qui privilégie chaque corps de métier prêt à faire des efforts pour l'avenir de la planète, de l'Agriculture à la Fonction Territoriale !

Acclamations

Votez pour vous, votez Parti Social-Démocrate !

Acclamations

Soyons ensemble un peuple tourné vers de profondes valeurs humaines, ancrées depuis fort longtemps mais que divers personnages politiques tentent de déstabiliser en instaurant une vision du chacun pour soi. Mais enfin après tout, si vous tenez à voter pour un parti de la désunion, c'est vous que ça regarde...

Rires

La Frôce compte sur vous ! Merci à tous !

Ovation et tonnerre d'applaudissements


Luca Pappa, Kelly Vossen et Joseph Vossen prirent la parole, comme les autres candidats au poste de représentant parlementaire. Kelly expliqua brièvement son attachement à la politique internationale et a la culture, de par son métier de comédienne, elle aura a cœur d’aider à l’émancipation de la culture par la culture elle-même. Joseph Vossen intervint pour traité de son bilan en temps que Président, qui lui a ouvert l’esprit sur l’importance de la République et l’immensité des taches qui incombent au Président de la République et aux responsables politiques en général. Il a aussi vanter les mérites d’une action véritable dans le domaine de la santé et plaidé, une fois de plus, plus une amélioration de la sécurité sociale en Frôce. Luca parla pendant quelques minutes avec assurance sur le thème de l’économie en y ajoutant la nécessité de penser a l’avenir vert et de la nécessité de penser vert lorsqu’on pense économie. Après avoir remercier ses supporters Elradiens venus pour lui et qui avaient déployés une banderoles « Tout Elrado aime Pappa ! <3 », Luca avait demander une ovation pour le Président McGregor et le Premier Ministre Montgomery. Le public était chaud, très chaud.
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Après le discours de Luca Pappa, la ville fut à nouveau plongée dans le noir. On entendait alors les chuchotements du public. La musique de campagne du PSD fut lancé, et l'on entendit une voix très connue dans le paysage politique frôceux, le Premier ministre, George Montgomery était sur la scène pour tenir le dernier discours de cette campagne. Il salua la foule en s’avança vers l'avant de la scène puis se plaça derrière son pupitre.
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Mes chers amis,
Peuple de Frôce,

Cette campagne se termine. Elle a été pour chacun d’entre nous riche en enseignements, en rencontres, en découvertes, à la fois sur nous et sur les autres. Nous possédons toutes et tous une expérience de la vie politique, une expérience du don de soi pour la chose publique. C’est cette passion-là qui fait que nous sommes ici pour vous convaincre et que nous serons là demain pour gouverner pour vous et avec vous. Cette campagne et le formidable élan qui s’est élancé ne s’épuisera pas une fois l’élection passée. Il est de notre devoir de remplir chacun de nos engagements, chacune de nos promesses afin de redonner la confiance nécessaire et absolue que doit avoir le peuple de Frôce dans ses dirigeants. Je suis lassé des discours préconçu où la place de l’instant, de l’émotion, de l’anecdote est considérée comme ridicule ou inutile. La politique, nous la voulons à visage humain, et non à visage technocratique ou idéologique comme nous l’entendons à la gauche de la gauche ou à la droite de la droite. Le PSD fait de la politique pour les hommes, pas pour une idéologie !

Les militants présent dans la salle se lève comme un seul homme pour crier « PSD au pouvoir ! PSD au pouvoir ! »

Cette campagne se termine. Elle a été un formidable moment de démocratie où chacun a pu faire valoir ses idées, ses propositions, ses points de vues sur des sujets divers et variés. D’un débat sur la légalisation du port d’arme au débat sur la pénalisation de l’avortement, c’est la démocratie qui nous permet de débattre sur chaque thème. Le PSD n’a jamais refusé le débat, quel que soit le sujet, sensible ou pas, polémique ou pas. Le rôle du politique est d’apporter une vision une réponse à une interrogation du citoyen électeur qui décidera en tout état de cause. Si nous nous refusons à répondre aux interrogations les plus difficiles, alors les extrêmes en sortiront vainqueurs comme la dernière fois. Je ne veux pas de cette politique-là, c’est indigne d’un pays comme le nôtre et une véritable honte pour toute notre classe politique qui n’est plus capable de se battre pour ses idées et ses partisans mais pour une classe et seulement une de la population. Ainsi, il parait que le RSE bataille pour les ouvriers, que le PPL bataille pour les riches. Et nous, le PSD ? Pour qui sommes-nous en train de faire cette campagne ? Et bien pour vous. Vous, les frôceux, vous, les femmes, les enfants, les agriculteurs, les enseignants, les militaires, les infirmières. Vous, qui permettez à la Frôce de rayonner dans et en dehors de ses frontières. Nous ne sommes pas les porte-paroles des syndicalistes prenant leurs ordres au comité central du parti, ni pour ceux n’ayant qu’une vision, qu’une idée : la guerre entre les religions, entre les civilisations. Le PSD ne veut pas de ça, je ne veux pas de ça, nous ne voulons pas de ça !

Le public se lève et hurle « On va gagner ! On va gagner ! »

Alors oui, la marche est longue, oui la course va se jouer sur un fil, mais je vous en conjure, faites de la Frôce un exemple et non une risée pour l’Europe et le monde. Il est temps désormais de faire entendre notre voix, majoritaire et mesurée, celle qui donnera en chacun de vous l’envie de vous battre pour votre pays, pour votre Nation, pour votre partie : la Frôce ! Il ne nous reste plus que quelques heures pour convaincre, hors des caméras de télévisions, hors des radios. Ce sera à vous, peuple de Frôce, de vous persuader que l’avenir ne pourra venir qu’avec une réelle envie de gouverner pour vous et non pour la satisfaction des intérêts d’une classe ou d’une autre. Nous n’avons plus le choix, le jour du vote, faites le bon choix, c’est lui qui restera dans l’Histoire, pas un autre. Ce rendez-vous, c’est votre rendez-vous, prenez le pouvoir !
Ovation des dizaines de milliers de militants dans la place. Ça chante, la musique est à fond, l’ensemble des candidats rejoignent le Premier ministre sur la scène afin d’entonner l’hymne national.
Sur les images de télévisions, des milliers de drapeaux sont agités dans l’enceinte de la salle, main sur le cœur, le public reprend en cœur l’hymne national.
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Verrouillé

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