[Chouchenn] Meeting du Rassemblement Pour la République

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Vincent Valbonesi
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[Chouchenn] Meeting du Rassemblement Pour la République

Message par Vincent Valbonesi »

MEETING DU RASSEMBLEMENT POUR LA REPUBLIQUE

CHOUCHENN – ILE DE L’AGRUME
Dans une salle de spectacle pleine à craquée (on parle de 3 000 personnes, capacité maximale de la salle), le leader du Rassemblement Pour la République et tête de liste pour les élections législatives, Vincent Valbonesi, fait son apparition à la tribune sous les acclamations du public venu en nombre. Comme d’habitude, plusieurs télévisions diffuseront la réunion publique pendant que des journalistes, venus en nombre assister au show offert par le leader centriste, ne rateront pas un mot de son discours. Il fait un signe de la main pour demander le silence dans la salle. Chacun regagne sa place. On entend encore par ci par là des « on va gagner ! » qui cessent finalement.
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« Mes chers amis,

J’ai souhaité cette réunion publique ici à Chouchenn dans un but bien précis : honorer d’une part l’action municipale du maire, Charles Le Guen, pour qui j’ai une profonde amitié et également pour détailler les propositions du Rassemblement Pour la République en matière de questions sociales. La cohésion d’une Nation dépend avant tout de sa capacité à exprimer la solidarité nationale de l’ensemble des citoyens. Nous ne pouvons pas vivre dans l’idéal d’harmonie si le politique laisse une partie plus ou moins importante de la population sur le bord de la touche. Chacun doit être associé aux réussites du pays comme aux échecs. Si nous voulons avancer dans le même sens, quel que soit notre position dans l’ordre social, c’est aussi et surtout à la Nation, à la République que nous chérissons tant de faire le nécessaire pour cela. Je n’imagine pas une seule seconde la Nation frôceuse perdre sa qualité première : l’égalité et la solidarité. Il ne doit pas s’agir là de vains mots mais d’une force suffisamment grande pour rassembler vers un objectif commun : la lutte contre la précarité et la lutte contre l’isolement. Cet objectif doit être atteint impérativement sous peine de déclassement social, c’est une obligation que la Nation doit respecter, quel que soit le coût. Conformément aux habitudes qui sont les miennes, j’aborderai quatre axes pour traiter de cette problématique des affaires sociales : le logement, la solidarité, la santé et les questions de société qui sont au cœur des enjeux sociétaux de demain.

Applaudissements du public. On voit des drapeaux frôceux sortir des entrailles de la salle pour saluer les propos de Vincent Valbonesi.

Première thématique à laquelle je souhaite apporter des réponses, comme j’ai pu le faire il y a déjà quelques temps lors de mon expérience de Premier ministre, le logement. Vivre sous un toit est un droit, chacun doit aspirer à un tel confort. L’humanisme des Lumières n’a pas de sens si la survie même des individus n’est pas assurée par la Nation. Nous ne devons pas financer à pertes, c’est évident, mais nous avons un devoir de solidarité envers les plus démunis. Je le dis et le j’affirme aujourd’hui devant vous : il est inadmissible d’avoir des hommes, des femmes et parfois des enfants qui errent dans les rues de nos villes et villages à la recherche d’argent et d’un toit. Comment pouvons-nous tolérer cette misère que chacun de nous constate quotidiennement et en même temps dépenser des milliards dans des projets superflus dont on pourrait se passer ?

C’est inadmissible et il appartient à la politique d’agir pour contrer cette réalité. Pour ce faire, nous proposons la mise en place d’une mutuelle cofinancée par les bailleurs, les locataires et l’Etat visant au renforcement de la sécurité des bailleurs et des locataires. Cette mutuelle permettra une confiance retrouvée entre locataires et bailleurs. Ensuite, nous proposons la mise en place de logements ultra-sociaux chaque année pour les sans-abris avec une attribution temporaire préalablement définie. Nous envisageons également un plan de lutte contre les augmentations excessives des loyers. Pour ce faire, une commission nationale aura la charge de mettre en place un indicatif national des loyers pour chaque région. Enfin, la création d’une Aide au logement personnalisée nous semble indispensable afin de favoriser l’accès au logement des familles monoparentales, des jeunes étudiants, des jeunes travailleurs ou bien des familles évoluant dans un logement précaire.

Applaudissements du public. La foule scande des « on va gagner ! ».

Deuxième thématique, la solidarité. Alors oui, il est vrai que le terme peut être source de confusion et fourretout, mais il est justement opportun dans le cadre d’une réunion publique comme celle d’aujourd’hui d’expliquer concrètement les positions et les propositions que nous faisons sur cette problématique. Nous pensons juste de demander aux bénéficiaires d’un revenu minimum garanti une contrepartie sous la forme d’un certain nombre d’heure de travail au profit d’une collectivité publique ou d’une association. Il est nécessaire que chacun prenne conscience que cette solidarité représente un coût important pour le budget de l’Etat et que l’effort est national. Je ne souhaite pas voir comme dans d’autres pays, en France par exemple, un débat sur les assistés de la République. C’est indigne d’une Nation solidaire, et le seul moyen pour y parvenir, c’est que chacun des bénéficiaires prenne conscience de l’effort que la Nation fournit pour lui permettre de vivre mieux. Ensuite, vis-à-vis de l’isolement des personnes âgées, la création de dizaines de milliers de place en maison de retraite ne nous semble pas opportune. En effet, nous préférons une politique de maintien à domicile des personnes âgées avec l’aide, pour les familles nécessiteuses, d’une auxiliaire de vie entièrement financée par la solidarité nationale. Pour beaucoup de personnes âgées, le départ en maison de retraite est une première mort, nous refusons cette logique.

Nous en appelons à la solidarité intergénérationnelle. Mais pour les individus en maison de retraite, il est évident qu’il nous faut développer les capacités d’accueil ainsi que la formation du personnel médical et social au sein de ces établissements. La création d’une commission nationale d’observation sur les maisons de retraites devrait voir le jour afin d’empêcher tout risque de maltraitance ou de négligence. La solidarité n’est pas uniquement pour les plus âgées, elle est nécessaires pour les parents qui, lorsqu’ils ont des enfants en bas âges, n’ont pas forcément le temps nécessaire pour effectuer une garde personnelle. Par conséquent, nous augmenterons les places de crèches ainsi que la mise en place d’une incitation fiscale pour les services de garde d’enfants, notamment via des associations. Plus généralement, nous augmenterons les dotations attribuées au monde associatif mais pas sans contreparties. En effet, distribuer l’argent sans faire un retour sur investissement n’a aucun sens et souffre d’une profonde démagogie. L’Etat providence n’est pas l’Etat gaspilleur. Par conséquent, pour chaque aide publique attribuée à une association, l’organisme payeur signera un contrat d’objectif avec cette association afin de mieux suivre l’utilisation de ces aides publiques et éventuellement, à terme, moduler à la hausse ou à la baisse ces aides.

Applaudissements du public.

Troisième thématique de cette réunion publique, la santé. Vaste débat qui met souvent à jour les différences de conception de cette problématique. Entre ceux qui veulent construire pour construire, ceux qui veulent rendre gratuit pour gagner des voix, ceux qui veulent interdire pour satisfaire un électorat précis. Nous avons souvent droit à un grand déballage avec bien souvent, un manque de perspective à long terme. Bien souvent, des propositions, souvent médiatiques, mais qui au final, ne résistent pas à l’preuve de l’économie, de la rationalité, de la logique ou de la cohérence. Nous produisons donc des propositions non pas pour les six mois à venir mais sur du très long terme parce que Rome ne s’est pas faite en un jour, une politique de santé ne pourra pas se faire en six mois, ceux qui prétendent changer la vie en quelques mois mentent aux frôceux. Nous proposons la création d’une carte santé jeune 15/20 ans ouvrant droit à la gratuité d’une consultation médicale auprès d’un médecin généraliste par trimestre. La pression des parents empêchent régulièrement des jeunes hommes ou des jeunes femmes de consulter un médecin de crainte de vexer leurs parents, avec cette carte, chacun pourra se rendre chez un médecin sans avoir à prévenir qui que ce soit. L’intime relève de soi et pas des autres. Autre mesure importante que nous proposons : la gratuité de la contraception pour les jeunes femmes de moins de 25 ans. Parce qu’elles sont les plus touchées et que chacun, dans sa vie, peut commettre un oubli ou des erreurs. Une jeune étudiante doit être préoccupée par ses études et non par le coût de sa sexualité.

Nous mettrons en place dans chaque établissement scolaire du primaire et du secondaire une infirmière scolaire à mi-temps au minimum, et pour les établissements nombreux en effectif, une infirmière à mi-temps viendra s’ajouter à l’infirmière à plein temps que l’établissement doit avoir. Enfin, nous pensons légitime dans une démocratie d’ouvrir un débat sur la régulation publique de la consommation de cannabis. Quand on sait qu’une majorité de jeunes en consomment au cours de l’année, que la plupart des adultes d’aujourd’hui en ont pris eux aussi, il est hypocrite de se cacher derrière le mur de la protection de la santé publique. Le coût de la lutte contre le cannabis est énorme, le coût de prise en charge des toxicomanes également. Occupons-nous du problème à la source : l’Etat connaitra les consommateurs, pourra les mettre en garde et tirera un profit de la consommation du cannabis qui n’est pas la substance la plus dangereuse et la plus pénalisante qui existe. Le Rassemblement Pour la République proteste vigoureusement contre la légalisation de l’euthanasie. Nous estimons que la vie mérite d’être vécue jusqu’à la fin. Par conséquent, sauf dans des conditions exceptionnelles comme nous pouvons en connaitre en France grâce à la loi Leonetti sur la fin de vie, il appartient à chacun de prendre position sur ce sujet. Nous l’affirmons vigoureusement : la solution de facilité n’est pas la mort. Et quand bien même la souffrance est forte, si la médecine et la science existe, c’est pour apporter des solutions et des traitements. Je le sais, nous le savons tous, quand la douleur est atroce, l’envie d’abandonner est souvent forte, mais imaginez-vous seulement une seconde si chacun de nous abandonne à la moindre souffrance ? Qu’allons-nous devenir ? Il est temps de cesser cette hypocrisie et d’affirmer haut et fort que la vie est une bénédiction et qu’elle doit être vécue jusqu’à la mort.

Applaudissements du public. L'orateur prend un verre d'eau. Observe la foule pendant quelques seconde puis reprend la parole.

Dernier chapitre que je souhaite aborder avec vous aujourd’hui : les questions de société. Alors oui, certains vont dire que nous sommes des vieux réacs, d’autres vont nous taxer d’opportunistes et pour d’autres, nous n’avons aucune limite dans l’anarchisme. Oui, ces réflexions de pilier de bar, je les entends souvent, vous aussi, parce que nous osons penser que le mariage est le fruit d’un amour entre un homme et une femme. Mais n’ayez pas honte mes amis, nous ne sommes pas dans le faux, nous ne sommes pas dans l’erreur. Nous proposons d’apporter des modifications terminologiques au Code civil concernant le mariage pour en faire une union civile afin d’éviter toute confusion ou assimilation à un acte religieux. Parce que oui, nous l’affirmons tous ensemble : le mariage est un acte religieux. Toutes les grandes religions refusent le mariage entre deux personnes du même sexe, par conséquent, il appartient à la loi de s’adapter à cette réalité. Le mariage deviendra une union religieuse dans un lieu de culte, et l’Union civile que nous proposons deviendra la seule union véritable reconnue par l’Etat. Une fois cette Union civile mise en place, nous autoriserons cette forme d’union aux homosexuels qui bénéficieront des mêmes droits que les hétérosexuels mais à la nuance que le mariage restera un acte religieux entre un homme et une femme. Ainsi, l’opinion de chacun est sauvegardé personne ne fait offense à qui que ce soit.

Autre thème qui nous tient à cœur : la prostitution. Nous y sommes opposés, comme nous sommes vigoureusement opposés à la loi Marie-Madeleine qui est un appel à la débauche et à l’irresponsabilité totale de l’Etat. Nous abrogerons cette loi afin de restituer les lois Valbonesi et Valmont sur l’interdiction de la prostitution et la pénalisation des clients. Concernant l’utilisation des mères porteuses générées par la gauche inconsciente de notre pays, nous nous y opposons. Mais cette opposition n’est pas stupide, ni incohérente par rapport à nos idées. Nous favoriserons l’adoption ainsi que les procédures afférentes. Un enfant seul est un enfant malheureux. Un couple qui ne peut pas avoir d’enfant à surement suffisamment d’amour à donner pour que la Nation soit solidaire et lui permette de chérir un enfant, qui n’est pas le sien biologiquement, mais qui le deviendra aux yeux de l’Etat et de la Nation solidaire.

Mes chers amis, nous pouvons faire tellement plus ensemble. Cessons de stigmatiser, cessons de corrompre les esprits par un matraquage incessant de contrevérités. Faisons ensemble un rêve pour la Frôce, faisons ensemble un rêve commun d’une Frôce en grand, d’une Frôce ensemble ! Mes chers amis, je le dis et le redis devant vous : Votez et faites voter Rassemblement Pour la République !

Vive la République,
Vive la Frôce ! »

A la fin du discours, la foule est debout. Elle scande le nom de l’orateur « Valbonesi ! Valbonesi ! » Puis s’arrête pour entonner l’hymne national de la République Frôceuse. En même temps, et comme c’est désormais la tradition, des enfants se positionnent derrière Vincent Valbonesi pour chanter l’hymne national. Les drapeaux frôceux balayent la salle avec force et vigueur. Le leader centriste descend de la tribune pour un nouveau bain de foule. Il serre des mains par dizaine et répond en même temps aux questions des journalistes.
(HRP : Je suis seul pour la campagne, donc il n'y a forcément que moi pour intervenir, mais dans l'esprit, les autres assistent assis au premier rang)
Cliquez ici pour visualiser la biographie officielle de Vincent Valbonesi

Ancien Président de la République
Ancien Premier ministre
Ancien Président de l'Assemblée Nationale
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
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