[ASSOLAC] Bureau du Maire

[Marc Albus]

BUREAU DU MAIRE

C'est à partir d'ici que communique le premier citoyen d'Assolac avec ses administrés et les personnalités frôceuses.

[Marc Albus]

Assolac, le 15 janvier 2012

Chers membres du Conseil municipal, Monsieur le Ministre de la Justice et des Institutions, je vous remercie de la confiance que vous venez de me témoigner en me plaçant à la tête d'Assolac. Tous ceux qui me connaissent savent le respect et l'attachement que j'éprouve envers cette ville. Chacun peut donc mesurer l'intensité du moment pour moi. Mais au moment d'accéder à mes nouvelles fonctions, c'est aux Assolacois et Assolacoises que je souhaite m'adresser en priorité. Je tiens à les assurer de ma détermination à redonner à la ville le dynamisme et l'attrait qui lui reviennent. Permettez-moi d'exprimer aujourd'hui toute la volonté que j'ai d'honorer mon mandat, au nom de l'intérêt général.

Première agglomération frôceuse en nombre d'habitants, Assolac ressemble aujourd'hui plus à une Belle Endormie qu'à une métropole d'envergure. Depuis longtemps maintenant, la municipalité s'est contentée de gérer le quotidien, sans réellement impulser de politique de la ville ambitieuse. Les manques sont flagrants et les besoins importants. Il est temps maintenant d'engager la mutation que réclame Assolac. Rien ne sera fait sans concertation, tout sera mis en oeuvre pour améliorer notre cadre de vie. Aussi, je souhaite ardemment que mon équipe s'attache à suivre le programme de développement que je lui ai transmis.

Il faut, sans conteste, réorganiser et améliorer le tissu urbain. Mon action sera orientée vers la restructuration du vieux centre et la requalification des quartiers proches. Par la rénovation et la mise en valeur, aussi bien que par la construction de nouvelles infrastructures publiques, nous développeront des lieux de vie pluriels, mêlant logements, activités et loisirs. C'est au prix de cet effort que nous pourrons améliorer l'empreinte écologique d'Assolac. C'est pourquoi, nous établirons bientôt un schéma directeur de développement à la hauteur des défis qui nous attendent. Cette rénovation urbaine doit s'accompagner d'un travail de réflexion et d'action sur le plan de déplacement urbain : Entretenir et réhabiliter nos infrastructures de transports, en développer de nouvelles, favoriser les méthodes de déplacement alternatives. Encore une fois, c'est une politique volontariste de ce type qui permettra à Assolac d'entrer sereinement dans le XXIème siècle.
Enfin, et c'est peut-être ce qui me tient le plus à coeur, il nous faudra encourager la solidarité et élaborer une politique sociale, culturelle et d'éducation digne d'une métropole de la taille de notre commune. Il ne doit pas y avoir chez nous de citoyens de seconde zone. Assolac doit redevenir une ville pour vivre.

Cette relance, je ne désire pas la mettre en oeuvre seul. La confrontation des idées, les débats au sein du Conseil municipal que j'espère riches et respectueux, la consultation populaire sont pour moi des éléments indispensables à la bonne santé démocratique de la cité. De même, une concertation avec nos partenaires, les autres maires de la région et avec l'État sera développée.

Oui, l'évolution physique des contours de notre cité correspond à une attente profonde de nos concitoyens. "Rien de grand ne se fait sans passion" disait Hegel. Quoi de plus passionnant en effet que de présider au destin de sa cité ? Dès aujourd'hui, avec modestie, mais avec responsabilité, moi-même et l'ensemble de mon équipe, nous ferons tout pour rester fidèles à nos idées et agir dans l'intérêt des habitants. Notre ambition, c'est l'Équilibre et la Solidarité. Notre démarche, c'est de conjuguer Respect des citoyens et Innovation.

[Hugo Salinovitch]

Un petit mot accompagné d'un bouquet de roses ont été déposés sur le bureau de M. le Maire:

Mon cher Marc,

Laisses-moi te féliciter pour ta désignation. Je ne doutes pas qu'elle sera synonyme de réveil pour cette commune qui méritait un maire de ton envergure.

Avec toute mon amitié,

Hugo S.

[Marc Albus]

Marc arriva tard au bureau ce soir-là. La journée avait été longue entre les travaux du Congrès des maires de Frôce et la réunion avec son directeur général des services qui avait été interminable... des problèmes en perspective avec les équipes de voirie....
Bien qu'il fut fatigué, il prit le temps d'écouter ses messages et de lire son courrier.

Tiens, une carte d'Hugo ! Ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Il faut absolument que je pense à l'appeler dans la semaine.

Il prit le bouquet que lui avait envoyé son ami, rangea ses affaires et se dirigea vers la sortie.

[Daniel Faraday]

Daniel Faraday vint rentre visite à son ami Marc Albus pour lui annoncer la nouvelle : il avait déménager à Assolac !

[Marc Albus]

Ah Daniel ! Entre je t'en prie !

Marc ouvrit en grand la porte de son bureau en faisant signe à Faraday d'entrer.

Cela fait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Je peux faire quelque chose pour toi ?

[Daniel Faraday]

- Marc, je suis très heureux de te voir ! J'ai une très bonne nouvelle pour toi ! Je m'installe à Assolac !

[Marc Albus]

Ah super ! Et bien, bienvenu en ville alors !
Tu as déjà trouvé un logement ? En tout cas, n'hésites pas à m'appeler si tu as besoin d'un guide.

Marc s'apprêtait à s'asseoir pour discuter avec Daniel, quand sa secrétaire entra complètement affolée.

- Monsieur Albus, vite lisez ça !

Elle lui tendit une feuille, apparemment imprimée sur internet. Il reconnu tout de suite le style mordant de Makhno.
Il chaussa ses lunettes, survola le texte et bondit...

- Put... qu'est-ce que c'est que cette histoire ! Valérie, appelez-moi tout de suite Richard, il doit être à Farelle en ce moment.
Daniel, je vais devoir te laisser, un soucis au RDS.

[Daniel Faraday]

- Oui, j'un trouvé une belle petite maison dans le Val d'Aurel !

C'est quoi ? La pétition contre Salinovitch ? Je viens d'aller la signer avant de venir ici !

[Marc Albus]

Ah Dan, tu as toujours été mon ami, malgré nos divergences politiques.
Encore que, nous sommes tous les deux des hommes de gauche.
Bon je file, il faut que j'appelle Cypher. Tu le connais je crois, vous avez travaillé ensemble au gouvernement ?