[PSD] Meeting Novembre 2012

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Benjamin McGregor
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[PSD] Meeting Novembre 2012

Message par Benjamin McGregor »

Julian's Story !
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Mon premier meeting à Symphorien, je deviens grand!
Bonsoir à tous ! Ceux qui ne me connaissent pas encore ont déjà tort ! Mais pour ceux qui me connaissent et me suivent depuis longtemps, ce soir, je suis Julian, le néo-militant PSD, et je vous raconte ma première campagne et donc mon premier meeting. Si cela vous paraît un peu trop précis à certains moments pour n’avoir été écris que de tête, c’est parce que j’ai pris des notes ! Et oui, un petit carnet et le bon vieux crayon du petit étudiant, c’était mes gadgets pour retenir un max de chose de cette première soirée… bonne lecture dear friends !

Le temps était plus ou moins gris lorsque nous, les militants, ou les autres, des citoyens de tous bords, arrivaient de plus en nombreux pour assister en ce début de soirée au premier meeting de la campagne législative de novembre 2012 du puissant Parti Social-Démocrate. Je dois vous dire que pour ma première campagne, j’ai été déçu de partir de chez moi sous la grisaille. En allant rejoindre des copains, vu qu’on allait au meeting entre amis, je suis passé devant des maisons et des rues entières acquises à la cause du PSD. Il faut dire aussi que, comme tous les Symphoriens, on attendait les interventions de Benjamin McGregor et de notre maire actuel, Marc de Saint Imberb. Ca ne devait pas être facile pour lui de devenir ministre comme ça dans un ministère avec des compétences aussi vastes, dont on n’attend pas forcément quelque chose mais dont on s’empresse de condamner les actes du moindre petit truc qui sort de l’ordinaire. Donc, chapeau monsieur le ministre. En plus de ça, il est devenu député, c’est vraiment cool pour notre commune. Voilà, ça c’était pour notre maire. En ce qui concerne notre attente de Benjamin McGregor, c’est tout simplement le personnage qui nous manque. On l’aime ou on l’aime pas le Benji, mais on doit reconnaitre qu’il a marqué l’histoire de notre pays, lui et ses potes évidemment. Bon bon, je m’éloigne, j’avais prévu de vous parler entièrement de mon premier meeting politique en tant que militant.
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Donc il faisait gris, mais il y avait du monde dans cette salle omnisport de Symphorien. On avait entendu dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les états-majors du PSD que les meetings ne seraient pas de grosse taille. La salle du Hall de Sport était donc de taille moyenne. Bien présentée néanmoins : Devant une large toile de fond blanche avec pleins de visage sur fond gris clair les uns à côté des autres d’où ressortait les lettres P, S et D composée de visage sur fond bordeaux, se trouvait une estrade simple, sur laquelle on avait dressé un pupitre avec le slogan « La Frôce, c’est vous ! ». J’adore ce slogan, je le trouve bien trouvé et bien mis en valeurs sur les parebrises des voitures. Une bulle de bande dessinée, comme si les occupants de la voiture disaient aux autres ben que la Frôce, c’était vraiment eux. Cool, je vous dis.

Donc, nous étions dans cette salle pouvant contenir entre trois et quatre mille personne au grand maximum, à attendre le début officiel du meeting politique en profitant des divertissements proposés par les quelques stands placés sur les côtés du hall sportif ou tout simplement en écoutant le petit concert des « Frother’s », le groupe local de music pop. Il y avait des gens venu de toute la région parce que mes amis parlaient avec des gens d’Hofbach, de Vauxin, d’Aspen et autres villes de l’Île d’Agrume. J’ai pu donner mon impression au micro de « TAVU? » la chaîne appelée La Télévision d’Agrume Vous Unis, qui retransmet, avec Frôce TV2, le meeting, comme elle le fait dans la mesure du possible avec les autres partis aussi.

Approchant les dix-huit heures, le groupe de musique avait bougé son matériel et avait laissé la place à des rangées de sièges sur l’estrade à côté du podium principal. Si j’ai bien compris ce qu’on entendait, c’était les députés de la région et les cadres du parti qui prendraient ces places là et ce fut bien le cas. Les lumières se sont éteintes et les centaines de visages projetés sur la toile se sont mis à tourbillonner sous le rythme d’un arrangement musical avant de former tous ensemble un seul et unique visage. Ce n’était pas un visage humain mais le visage de la société, chaque image d’une personne formait une particule de cette « face ». Je ne sais pas si c’était un homme ou une femme d’ailleurs.
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Une fois les gens surpris et l’animation passée, quelques spots se sont rallumés pour converger vers le pupitre sur le podium principal. Un jeune homme, beau selon mes souvenirs, en costume parfaitement neuf avec un nœud de cravate correctement fait, se présenta devant l’assistance. Après avoir remercié les quelques trois milles présentes, il déclina les responsabilités des personnalités qu’il appelait à s’asseoir sur l’estrade où se trouvaient les musiciens. Une fois qu’ils ont été tous assis, Christopher, c’était son nom, s’est mis à faire une petite introduction sur les raisons de son engagement, bon, très sérieusement je pense que c’est pas le discours de le plus frappant que j’ai entendu mais je vous livre la fin parce que c’est la seule partie dont je me souviens… « C’est pour l’égalité sociale que je me suis engagé au PSD, c’est pour la fraternité nécessaire entre les îles de notre République que je me engagé au PSD, c’est pour une lutte cohérente et pragmatique que je me suis engagé au PSD, c’est pour tout cela que je vote PSD et que j’en suis fier ! »

Après, le public s’est enflammé parce que plongé dans le noir, nous ne pouvions entendre que le son de Pirate des Caraïbes qui montait doucement de plus en plus fort dans les haut-parleurs et nous savions très bien qui allait arriver. Personne ne l’avait annoncé et personne n’en était sûr mais on l’imaginait bien : Benjamin McGregor.
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Sous les applaudissements de la foule, Benji comme on l’appelle tous, apparut non pas sur la scène mais au fond de la salle. Il était debout, il faisait signe à tous ceux qui pouvaient le voir. Une fois que toute la foule l’avait remarqué, il commença à s’avancer, saluant des centaines de mains et ne ratait pas une occasion pour poser à côté des gens en mettant en avant ses dents blanches qui feraient d’un bon nombre de politicien des jaloux à coup sûr ! Après de longues minutes, l’ancien Premier Ministre ajusta le micro et pris la parole. Il exposa aux gens, sa façon de concevoir notre pays avec des meilleurs services publics en y incluant toujours sa touche d’humour et de passion qui fait qu’on sait directement que c’est lui qui parle même si on ferme les yeux et qu’on ne connait pas le timbre de sa voix.

Ah oui, je me souviens bien de ce moment, long moment où il a défendu avec ferveur des services publics responsables. Il a même dit qu’il rêvait de service vraiment responsable, encore plus que maintenant, « à la hauteur du peuple, en somme », ce qui lui a valu un toner d’applaudissements. Il a dit qu’il savait très bien que travailler à la tête d’un service public qui emploie des milliers de personnes c’était difficile. Mais il a précisé qu’il ne réclamait pas la tête des dirigeants mais bien qu’il était en droit d’attendre d’eux une plus grande transparence sur les avantages que ce genre de fonction procure. « Vous êtes, mesdames, messieurs, les dirigeants d’une grande famille, les mères et les pères de tous les salariés que vous employez. Et en tant que chef de famille exemplaire, vous ne devez pas envoyer aux calendes grecques les réponses aux questions légitimes de vos fils et vos filles ». Ça, ça m’a marqué. C’était bien dit. Emouvant. Le public a applaudi. Benjamin McGregor a aussi insisté sur la nécessité d’avoir une représentation féminine et compétente encadrée par la Loi ainsi que sur la prochaine priorité au niveau des services publics qui est de réformer le service postal, de le rendre moderne, performant et efficace en tenant compte de tous les acteurs qui le compose. Après une petite pause où il parlé un peu de lui, il s’est étonné que nous n’avions pas réagi à son égarement de sujet et il a parlé des chemins de fer. Il s’est dit fier du travail de qualité mené par son collègue Luca Pappa. En précisant que dans sa métaphore sur les pères de famille, « au moins, lui, il porte bien son nom ! ». L’ancien homme fort de Frôce a mis l’accent fortement sur la sécurité dans les chemins de fer aussi bien au niveau technique qu’au niveau des passagers alliant propositions d’amélioration technique et engagement de personnel qualifié en passant par une plus coopération avec les forces de l’ordre locales et la continuité de la modernisation des gares. Celui qui a monté le Parti Social-Démocrate a terminé son discours par parler des aspects importants qualités des conditions de transport des voyageurs et d’accessibilités de ceux-ci au transport ferré. Benjamin McGregor a conclu en rappelant que « tout cela fait partie d’un tout. Le programme du PSD rassemble des mesures concrètes, claires et rapides, qui permettront à terme d’améliorer véritablement le cadre de vie des citoyens de ce pays parce que, et c’est un secret que le PSD vous révèle, la Frôce, c’est vous ! ».

Et puis on a assisté au retour de Christopher, visiblement l’hôte de la soirée, qui a encore une fois déclaré sa flemme politique au parti. Ça devenait un peu ridicule à la fin. On aurait dit qu’il avait copié François Hollande et son « Moi, Président de la République » en « Moi, j’aime le PSD parce que … ». Enfin, il finit tout de même par annoncer un syndicaliste du secteur ferré qui loua les progrès sociaux, écologiques et économiques dans le domaine du chemin de fer et après quelques piques aux patronats, il appela, d’une manière fortement bien huilée, son ministre de tutelle, Luca Pappa.
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« Vous êtes formidables ! ». Ca, c’est le début du discours du jeune ministre, tiré à quatre épingles, dans un costume bleu nuit et une cravate bleue ciel, ce qui contrastait bien avec le polo noir et le jeans de Benjamin McGregor. Ca a fait plaisir au public puisqu’il a immédiatement applaudit chaleureusement le ministre. Ensuite, il s’est appuyé sur son pupitre d’une manière bizarre à vrai dire… soit. Il a expliqué qu’il voulait atteindre des objectifs précis dans deux domaines en particulier : la mobilité et l’environnement. Le ministre a expliqué qu’il ne concevait pas de dicter au citoyen un nouveau mode de vie si l’Etat ne tentait pas d’y parvenir aussi. Il a dit qu’il voulait que l’Etat montre l’exemple et c’est pourquoi il a précisé qu’au lendemain de la victoire de la gauche, il voulait que l’administration soit capable d’analyser ses dépenses énergétiques et de tenter de gérer au mieux une diminution de sa consommation. Visiblement emballé par l’idée de s’autoréguler, le ministre a plaidé pour une capacité de se rendre compte réellement nous-même des conséquences de nos actions sur l’environnement. Argumentant sur la nécessité de connaître réellement ce que nous mangeons, il a cité une dizaine de mesures techniques pour la protection du consommateur. Je me souviens bien aussi d’une chose qui a étonné plus d’une personne présente et qui a reçu une période d’applaudissement de longue durée. Sur ce point, le PSD a touché juste. Luca Pappa a expliqué que l’environnement, ça parle des plantes, des parcs, des zones vertes, mais ça parle aussi des animaux, ces drôles de concubins qui nous côtoient tous les jours et que nous aimons le plus souvent. Maltraité les animaux, c’est inadmissible et c’est pourtant ce qui se passe trop souvent. Le PSD propose de veiller à ce que ces actes diminuent et le parti évoque la création d’un Centre d’Etudes Nationales de Recherche pour l’Evolution de l’Expérimentation Animale. Luca Pappa, qui était un peu plus en forme que d’habitude termina en racontant quelques anecdotes, ce qui fit rire le public à de nombreuses reprises. Il a conclu son discours en déclarant « Benjamin vous a donné son secret, moi j’en ai un autre : je vous adore, peuple de Frôce ! ». Vous vous doutez de comment on a réagi…
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Arrivant sur une petite musique rappelant le dernier clip de campagne du dernier meeting pour Septembre 2012, le député-maire de Symphorien arriva d’un pas ferme et salua la foule, tout en avançant, d’une manière gaulliste. Ça m’a fait rire. On l’aime bien notre maire. C’est un type un peu rondouillet qui n’a pas vraiment le profil pour le monde super médiatisé d’aujourd’hui, mais qui a de fortes relations avec ses administrés. C’est quelqu’un bien de chez nous comme on dit, qui sait parler franchement, qui aime aimer et rendre service à ses concitoyens. Il débuta son intervention en dédiant celle-ci à sa ville, à ses habitants, à son cœur donc : le public était conquis ! « Le Gouvernement doit travailler en relation étroite avec les collectivités locales pour l’aménagement d’espaces intermodaux regroupant les divers moyens de transports. Des pôles de rencontre entre les bus, les trains, les vélos, les piétons et les voitures, ça c’est l’avenir ! », s’est exclamé le ministre. Marc de Saint Imberb a aussi mis l’accent sur l’importance du nouveau groupe SNTF qui doit jouer un rôle majeur dans le désencombrement des grandes villes au niveau ferroviaire. En rappelant l’importance mise en avant par le PSD de l’a mise en place de réseaux express régionaux pour proposer une alternative sérieuse à la voiture, Marc de Saint Imberb a été applaudi par le public visiblement emballé par la prestation et la qualité d’explication du ministre. « Imbi », comme on l’appelle ici, a parlé de l’importance du ferroutage, principe qui met les camions sur les trains. J’ai pas très bien compris sur le moment de quoi il s’agissait mais en rentrant chez moi, j’ai regardé sur internet. Sur ce point, Imbi n’a pas vraiment développé la chose. Notre Marco municipal a fini son intervention en prévenant que le PSD se positionnait en faveur d’une réglementation du domaine aérien afin de limiter les nuisances aux riverains. Ce dernier point m’a séduit, comme les gens qui ont applaudi bien fort. Quand il a remercié les gens d’être venus et qu’il a repris ses feuilles et est reparti sur la même marche que quand il est arrivé, les drapeaux Frôceux se sont levés machinalement pour flotter et accompagné la foule dans un « La Frôce c’est nous, la Frôce c’est nous, la Frôce c’est nous » qui a reboosté l’ambiance au plus haut niveau avant la clôture du meeting ! Moment mémorable !
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Pendant qu’on sautait sur place en criant notre joie d’être là et en affirmant haut et fort que nous étions la Nation, les députés, maires, conseilleurs municipaux et autres personnalités PSD de la Région d’Agrumes avaient rejoints la scène principale. Une rose dans la main gauche, la main droite sur le cœur, ils commencèrent a cappella l’Appel au Peuple, repris par le public entier. Je le dis fièrement, c’était incroyable. Incroyable la puissance qui se dégageait de cette masse de personnes les unes contre les autres, la main sur l’organe vitale, chantant l’hymne de la patrie. La preuve en est que j’avais comme une envie de tweeter #psdforever sur le moment !

La soirée se termina de manière conviviale. J’ai rencontré un député qui habite pas loin de chez moi ! Ça m’a fait plaisir et il m’a proposé de travailler à sa campagne de réélection.

Amis, amies, lecteurs d’un jour et de toujours, je vous le dis, votez PSD parce que la Frôce, c’est vous !

Bisous bisous !

Julian.
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