[Anglès] Meeting du Rassemblement Pour la République

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François Bertrand
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[Anglès] Meeting du Rassemblement Pour la République

Message par François Bertrand »

MEETING DU RASSEMBLEMENT POUR LA RÉPUBLIQUE

ANGLES – PROVINCE DES PRIGORS
François était un peu déçu que par manque d'organisation son équipe de campagne n'ait pas pu présenter le programme à tant. Le RPR partait avec un sérieux handicap mais il savait se donner à fond et il se donnerait à fond pour le rattraper.
Serein et déterminé, il se dirige avec deux gardes du corps sur une grande estrade installée pour l'occasion au milieu d'une grande place de Casarastra, fief de Vincent Valbonesi.

Ce meeting serait original et innovant. D'abord il y aurait une courte première partie où François prononcerait un discours consacré aux sentiments de colère et de frustration subit par les frôceux et une deuxième partie un peu plus calme où des acteurs de la société prendraient la parole, avec des ateliers de réflexion organisés un peu partout dans la zone. Ce meeting se voulait magistral de par le nombre et de par le thème abordé qui semblait susciter l'intérêt de tous.

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« Mes chers compatriotes,

La sécurité est un enjeu de société auquel vous êtes préoccupés. La sécurité au quotidien. Votre sécurité.
Le Rassemblement Pour la République ne souhaite ni le laxisme ni l'Etat Policier. Nous avons compris que vous aspirez au bien-être et si jusqu'ici nous nous sommes attachés à votre bien être matériel et social à travers les nombreuses lois sur l'économie présentées par mon amie Victoria Lopez de Ayala, nous gardons à l'esprit à quel point vous voulez être en sécurité.
Mon action au ministère de l'Intérieur aura constamment été guidée par le soucis de prendre des décisions. Avant de trancher sur un problème, je me posais cette question : "Quelle décision pour libérer les frôceux de la peur au ventre?". Je vous le dis comme je le pense, il est intolérable que dans une société comme la notre, des gens puissent s'imposer certaines restrictions spatiales juste pour éviter de déranger les voyous dans leur quête de victimes.
Les voyous, la République les met en taule ! Il n'y a pas 36 solutions pour régler ce problème. Mais mettre en taule ne signifie pas accorder des sursis à tout va ou libérer le prisonnier plus tôt que prévu.
La sécurité et la justice vont de pair c'est pourquoi pour assurer la sécurité des biens et des personnes, il faille un droit sévère sur les sanctions et intransigeant au niveau des exigences sécuritaires.
Les policiers ne sont pas des assistantes sociales comme l'Etat-RSE souhaite nous le faire avaler. Les policiers sont les gardiens de la paix, ils sont chargés de faire appliquer les lois et de soutenir la société dans sa quête contre l'insécurité.
Il est inadmissible dans une société comme la nôtre que vous, frôceuses et frôceux, vous vous sentiez aussi mal protégés par les services de sûreté. Honte à la gauche de vouloir vous laisser dans un tel état de soumission face aux bandes, aux délinquants, aux criminels, aux violeurs et aux gangs ! On ne peut plus laisser les citoyens rentrer d'une dure journée de labeur avec la peur au ventre de se faire agresser dans le hall de son immeuble. Les gouvernements de gauche préfèrent s'attacher à une politique sociale dont les frôceux n'avaient pas besoin au lieu de s'attacher au malaise social ! Elle est la la nuance ! Elle est la vérité !

La situation de la sécurité en Frôce est gangrenée par un certain nombre de tabous et c'est ce que j'ai pu constater lorsque j'étais à Tallard. Et je vais vous dire pourquoi elle l'est : on a parlé de tournantes au lieu de parler de viols. A force de parler d'incivilités quand il s'agissait d'émeutes, de jeunes quand il s'agit de voyous. On sous-estime constamment le problème ! La réalité de la violence en Frôce elle est simple et je vais vous la dire : on préfère à gauche la loi des bandes s'imposer au détriment des lois de la République. Il vaut mieux dire les choses comme elles sont. Et les frôceux l'attendent, ils n'attendent même rien d'autre ! Ah si... ils attendent aussi de l'action. Mais pour ça il n'y a pas de recette magique, il faut voter RPR.


Cris d'approbation de la foule enthousiaste.

Les sondages de Monsieur Gatteau nous prédisent un échec cuisant mes amis (sourire de François et huées de la foule). Mais moi je prédis un échec cuisant au sondage lui même !

Dans la vie il faut être honnête avec les autres et avec soi-même. Je reconnais que nous avons très mal démarré cette campagne. Mais nous sommes des gens motivés! Nous sommes des citoyens mobilisés et déterminés! Alors comptez sur notre ponctualité et notre assiduité dorénavant!


La seconde partie du meeting était consacrée aux débats, aux réflexions sur la politique de sécurité qu'il faut mener en Frôce et aux témoignages de policiers, de victimes et d'agents des services sociaux qui exprimaient tous leur ras le bol et qui invitaient à voter RPR. François Bertrand reprit la parole :

Le Parti Démocrate Frôceux, dont on ne sait ni pourquoi ni comment il renaît de ses cendres juste au moment des élections nous pond ses prétendues originalités et veut s'imposer aussi vite que possible dans la cours des grands. Mais où étaient-ils au moment où les frôceux avaient le plus besoin d'eux ? Où étaient-il quand il fallait prendre des décisions pour l'avenir de nos enfants ou pour critiquer de manière raisonnée ces mêmes décisions prises par la coalition ?
Et là, ils pensent faire original et inédit en organisant une partie "échanges" dans leur meeting. Mais posons nous et réfléchissons, qui a eu l'idée de ce style de meeting ? Vous savez qui c'est ? Non ? Toujours pas ? Mais c'est nous ! (il secoue la tête et lève l'index en l'air) Oui c'est nous qui les premiers avions eu l'idée d'organiser ce genre d'échanges avec la société civile aux dernières législatives à l'occasion d'un meeting sur la sécurité imaginé à Casarastra le dernier jour avant la fin de la campagne. Mais cette idée est restée dans les bureaux de l'équipe de campagne sans pouvoir être réalisée. Aujourd'hui ce nouveau rendez vous avec le peuple souverain nous donne l'occasion de renouveler l'idée mais cette fois ci en l'appliquant.


Il fait un signe de la main à un membre du public pour lui demander de monter sur l'estrade. L'homme est conduit aux côtés de François.

-Bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation. Il s'appelle Roger et c'est un fonctionnaire de police, il n'est ni adhérent ni sympathisant du RPR et je vous le dis tout de suite rien n'est préparé ! Je ne connais donc pas les questions de Roger. Mais ayant été ministre de l'Intérieur, je connais parfaitement ses préoccupations. Allez-y nous vous écoutons.

- Bonjour François. Je vais être direct avec vous, je ne suis pas très satisfait de votre action au sein du ministère d'Etat. Concrètement qu'avez vous fait pour la Police ? Rien n'a évolué et nous vous reprochons de vous être uniquement consacré à la rénovation des armées.
Maintenant ma question est simple, si vous parvenez à constituer un parti de gouvernement, allez vous continuer dans l'attentisme ou prévoyez vous des mesures concrètes?


- Roger déjà je vous remercie pour votre franchise. Nous ne sommes pas là pour nous jeter des fleurs et c'est avec le même franc-parler que je vais répondre à votre question.
J'ai été Premier ministre intérimaire. J'avais à ma charge l'intérieur, la défense, les affaires étrangères et le rôle d'arbitre du gouvernement. Autant dire que j'avais tous les pouvoirs (rires dans le public). La situation de la police n'était pas prioritaire car des choses avaient déjà été faites par mes prédécesseurs. J'avais des ambitions pour la police mais j'ai d'abord conduit le rôle de chef du gouvernement en ayant à coeur de me consacrer aux affaires étrangères et à la première session parlementaire où le gouvernement de coalition présentait ses premiers projets. J'avais un emploi du temps chargé et plusieurs casquettes à assumer. Et le temps d'une mandature n'est pas long au point de vous laisser le temps de réaliser vos objectifs.
Une fois Maxime Dellas remis de sa maladie, j'ai pu retourner à l'Hôtel Tallard et j'ai consacré tout le reste du mandat en tant que ministre d'Etat à reprendre le dossier de la modernisation des armées commencé en amont par mon prédécesseur qui avait tâté le terrain en réalisant une enquête d'opinion.
Mais à regarder le passé on en oublie le futur. Les solutions que nous proposons sont concrètes. D'abord il s'agira de faciliter le travail des forces de sécurité intérieure en rassemblant autour d'un tronc commun les délits liés au désordre public. Il est inacceptable que le droit frôceux n'intègre pas encore la notion de trouble à l'ordre public. Ce vide juridique entraîne toutes les interprétations et les excès possibles, il faut y mettre un terme.
Ensuite, nous prévoyons de rendre exceptionnel les enquêtes de la Police des polices pour ne pas créer un climat de défiance chez les policiers qui sentiraient un malaise et un manque de confiance de la part de l'Etat. Il faut qu'ils fassent leur travail de manière sereine et efficace sans être gênés par les déviants. Ce n'est pas au criminel de décider de la manière dont on va le traiter ni à la victime d'avoir peur des représailles parce que la Police sera trop fragile pour agir comme il faut.
Au final Roger, nous ne comptons pas rester figés devant les impératifs de sécurité. Et la première mesure consistera à séparer les domaines ministériels de l'Intérieur et de la Défense, pour rattacher le second aux affaires étrangères et pour permettre au premier d'être traité exclusivement.

Roger remercie le candidat d'avoir répondu à ses questions. Hélène rejoint l'estrade.
- Monsieur le ministre..
- Appelez moi directement François.
- Très bien, François. J'ai été victime de viol et témoigner ici devant tout le monde est quelque chose de difficile pour moi.
La Police s'est chargée d'enquêter et de retrouver mon agresseur. Ce dernier a été retrouvé et jugé mais le magistrat a décidé de lui accorder un sursis. Je vis dans la peur qu'il récidive et je regrette que rien n'ait été fait pour accompagner les victimes...

- Je vous écoute attentivement et j'avoue à la fois ma consternation et mon émotion quand j'entends tout ce que vous me dites. C'est évidemment grave et je mesure toute l'importance que peut avoir pour vous l'enjeu de ce meeting sur la sécurité. Je suis sincèrement désolé pour ce qui vous est arrivé et je vous répondrai en vous disant les mesures que nous envisageons. Tout d'abord, un numéro unique d'assistance aux victimes doit être disponible avec un standard qui propose de mettre en relation ces victimes avec des psychologues selon la nature de leur souffrance. Je considère que les victimes ne subissent pas seulement une agression physique. La dimension psychologique est importante et un choc moral a autant de gravité qu'un choc physique.
Ensuite, en ce qui concerne votre agresseur, il est le reflet de l'article 506 du Code Pénal qui permet à n'importe quel juge de prononcer un sursis sur la totalité d'une peine. Ceci est inadmissible. Il faut mettre des conditions pour laisser libre court aux sursis et le cas d'un viol reconnu et prouvé ne fait pas partie des délits qui peuvent être excusés.



Satisfaite de la réponse de François, elle adresse ses remerciements et descend. Les candidats RPR se mettent côte à côte et en se tenant la main puis chantent l'hymne national frôceux. Ils saluent ensuite la foule qui crie à multiple reprises "On va Gagner!".
François reprend le micro et hurle au public ces derniers mots :


Peuple de Frôce ! En Septembre 2012 MOBILISEZ VOUS ! MOBILISEZ VOUS comme JAMAIS ! Rassemblez nous ! Rassemblez vous !

Vive la République et Vive la Frôce !

Maire de Lônes et Vice-Président de l'Assemblée Nationale
Président de l'Union pour une Démocratie Républicaine
« La liberté seule permet de dire la vérité » - Napoléon Bonaparte
« La franchise est la meilleure des diplomaties, sans doute parce qu'elle ne fait pas de tort à l'autre » - Ivan Tourgueniev
Verrouillé

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