Mairie d'Anglès

[Sam Meade]

La mairie est l'un des plus vieux bâtiment de la ville. N'importe quel citoyen peut passer ici pour participer à la vie de la commune en donnant des idées, le maire est à l'écoute de ses administrés.

[Luke De Askalovitch]

Suite à des élections, Luke de Askalovitch est élu le 20 novembre 2011 maire d'Anglès. Le conseil municipal est composé ainsi:

-59% FDF
-15% PRF
-11% PLC
-10% UGR
-5% Indépendants

[Hugo Salinovitch]

Après avoir été salué ses camarades de l'UGR, Hugo se rendit au bureau de M. le Maire et s'adressa à la secrétaire:

Bonjour Madame, pourrais-je voir M. le Maire s'il vous plait.

[Luke De Askalovitch]

Luke De Askalovitch arriva dès lors que sa secrétaire lui indiqua la présence d'Hugo Salinovitch, il se présenta alors devant son homologue d'Orgues-les-Bains.

"Bonjour, entrez dans mon bureau, alors, vous allez bien ?"

[Hugo Salinovitch]

Tres bien merci, je me permets de m'assoir

[Luke De Askalovitch]

Alors, quel bon vent vous amène dans notre belle ville d'Anglès ?

[Hugo Salinovitch]

Confortablement assis, Hugo enchaîna:

On ne se connait encore pas beaucoup, étant nouveau dans l'arène politique officielle, mais je n'aime pas la langue de bois. J'ai beaucoup réfléchi depuis notre dernier rendez-vous, et j'aimerai que l'on porte ensemble certaines revendications territoriales. Comment accepter que nos cultures locales soient encore déconsidérées et appellées folklore!!

Vous êtes élus national, pas moi, portez cette voix à la capitale, je fais bouger mes réseaux localement, qu'en pensez-vous?

[Luke De Askalovitch]

Luke réfléchit quelques secondes avec le regard vague, puis s'adressa de nouveau à son homologue:

"Vous savez, je ne suis pas non plus un vieux de la vieille. Je n'ai pas un CV aussi important que certains. Mais, c'est vrai que la fonction de président de l'Assemblée Nationale me confère une place lourde de sens dans les institutions de nos pays. Cependant, je me suis interdit d'agir comme un représentant lambda. En tant que président de la chambre, j'ai expliqué que mon rôle servait avant tout à modérer et à gérer les débats ainsi que les votes. Je ne m'imagine pas déposer des propositions de lois et intervenir dans les échanges. Je serais en porte-à-faux avec mon rôle. Par contre, je quitterai cette fonction dans peu de temps, je ne souhaite pas rempiler lors de la prochaine législature. Bref, actuellement, je ne peux pas faire grand chose, du moins jusqu'à la fin de mon mandat.

Ensuite, je suis attaché à la culture de notre île, mais n'ayant pas vécu ici pendant beaucoup de temps, je ne suis pas totalement coutumier des traditions locales. Pourriez vous me dire ce qui, selon vous, et plus généralement vos administrés, constitue la culture des Prigors ? Et j'aimerais savoir concrètement ce que vous dites par "revendications" ?"

Une fois qu'il eut terminé de parlé, De Askalovitch, sorti son iPad et le posa sur son bureau pour prendre note de ce qu'allait lui dire Monsieur Salinovitch.

[Hugo Salinovitch]

Pas besoin de prendre des notes mon cher,.... Comment vous dire? Je ne suis en rien séparatise attention, je ne suis aps comme ce Riga et ses idées loufoques. J'aime notre nation, et notre Etat. Mais si je suis pour un Etat centralisé, seul garant de l'égalité républicaine, je ne comprends pas pourquoi notre langue n'est pas reconnue par nos institutions. Elle est reconnue mais elle n'est pas officielle. Je suis pour que notre langue régionale siège aux côtés du français dans les actes publics par exemple.

Ensuite, regardez ma ville. Par son histoire, nous avons une minorité berberophone importante, des descendants de pirates et de pêcheurs berbères. La plupart vivent dans les bidonvilles, sont ignorés, personne ne sait qu'ils existent. Hé bien leur culture est aussi la mienne, enfant d'Orgues-les-Bains, tout Salinovitch que je suis!!

Vous voyez où je veux en venir?

[Luke De Askalovitch]

"Je suis un partisan de régions plus autonomes, aujourd'hui les pouvoirs politiques, économiques, sociaux et culturelles sont à Aspen, je trouve cela pour le moins anormal. Les régions devraient être plus fortes, déjà que nous avons de fortes disparités culturelles entre nos différentes régions: cela me semble bête qu'Aspen concentre tous les pouvoirs. Bref, je vous rejoins sur certains points. La langue est le premier signe de la culture, l'officialiser serait une chose assez importante. Mais aujourd'hui, je doute que dans la classe politique, il y ait une majorité de gens en faveur de cela. C'est tout le problème."