Daniel Gallon a écrit :Plus sérieusement, j'aimerais apporter un argument intolérable de cette gamine sur l'avortement "les femmes qui avortent ont bien plus de chances de sombrer dans la drogue"... Allez hop, enfonçons le clou afin de marginaliser ces femmes qui ont fait le crime de disposer librement de leur corps... Sans commentaire ! (désolé j'ai arrêté cette vidéo à ce moment-là, sinon je pense que j'aurais "pété un câble"...)
Jean-Baptiste Marshall a écrit :Pourtant, comme l'a si justement rappelé Yevgueni, statistiquement parlant, c'est un fait. Une femme ayant pratiquée un avortement a plus de risques d'avoir des problèmes de drogue et d'alcool car oui, l'avortement a des effets négatifs sur la mère également. C'est d'ailleurs assez contradictoire pour ceux qui se disent 'pro-choice' et pour les féministes à deux balles qui prétendent se préoccuper du sort de la mère. Quid des effets indésirables, qu'ils soient psychologiques ou physiques pour la mère suite à un avortement ?
Je ne nie ces fameux effets secondaires, il y en aura toujours même pour un traitement d'un rhume... Cela sera toujours le cas, tout être humain est différent à tout point de vue, mais au niveau du système immunitaire.
Daniel Gallon a écrit :JB, je te donne un cas de figure. Une femme seule, coupée de sa famille, tombe enceinte de façon involontaire. Elle sait qu'elle ne pourra pas subvenir aux besoins de son gamin. Que fait-elle ? Elle le laisse dans la misère et sans aucun espoir... Si ma mère aurait été dans ce cas-là et m'aurait sorti cela, je crois que je lui en aurais voulu de ne pas avoir avorter. Moi je pense que laisser un "marmot" vivre sans espoir est pire que de l'avorter si je puis m'exprimer ainsi.
Jean-Baptiste Marshall a écrit :Ton cas de figure ne représente qu'une très faible proportion des avortements pratiqués chaque année. Encore une fois, ce sont les chiffres. C'est un fait.
Mais partons quand même du principe qu'une femme tombe enceinte de façon involontaire (avec les méthodes de contraceptions actuelles, c'est quand même un comble mais passons) et qu'elle sait qu'elle ne pourra pas subvenir aux besoins de son enfant. Dans un tel cas, je pense qu'elle pourrait le confier à un centre d'adoption pour qu'il puisse trouver une famille qui le désire et qui ait les moyens financiers d'entretenir l'enfant jusqu'à sa majorité. Comme je l'ai dit précédemment, c'est la raison pour laquelle je pense que les démarches d'adoptions devraient être simplifiées en France et dans d'autres pays.
Je suis pas trop convaincu, car je pense que (à part les familles riches, très riches) les familles font des enfants en corrélation avec leurs revenus... Ils vont pas faire un gamin, s'ils peuvent subvenir à ses besoins futurs financièrement.
Daniel Gallon a écrit :Au fait si le foetus est un être humain pour toi ? Comment comptes-tu son âge ? A sa naissance ou à sa conception ? Si c'est à la naissance, donc de fait il n'existe pas ? Car si c'est le cas, j'ai 23 ans pour ma pomme ! (ça me ferait chier de prendre un an de plus en 2 mois ! ^^')
Jean-Baptiste Marshall a écrit :L'âge se détermine à partir du jour de la naissance d'un être vivant, mais cela n'empêche pas le fœtus d'être un être humain / être vivant (oui j'insiste sur le mot vivant) à part entière. L'âge n'a donc rien à voir la dedans, Dany.
Heu, l'âge, c'est pas le temps de notre existence sur cette planète ? Donc je suis ton argument comme quoi le foetus est un être humain, bah il n'existe pas. Donc l'avortement n'est pas un crime.