Axes de réflexion sur l'économie HRP

[Ibrahim Usseglio]

En fait, deux débats coexistent :

Dans le premier, on se demande quelle forme pourrait avoir la gestion HRP en Frôce. Dans le second, il est plus question de savoir comment donner une utilité aux Plz.

L'avantage des Plz, c'est qu'ils sont déjà en place. Mais il est certain que, en l'état actuel des capacités inhérentes au système qui les prend en charge, s'il doit y avoir une gestion en lien avec les Pluzins du forum, elle ne peut être que simpliste et intégrée au forum.

[Vincent Valbonesi]

(Je ressors ce topic du placard)

L’entreprise Alpha est dotée d’un capital de 10 000 pluzins.
Le modificateur de résultat pour la période actuelle est de : R %

R = (++) – (+)

Une fois le tirage effectué, la Banque de Frôce verse les sommes gagnées, ou exige les sommes perdues.

Pour chaque 2% de capital investit dans des salaires HRP, l'entreprise aura droit à un dé supplémentaire à tirer dans les dés positifs qui déterminent R.
Pour chaque 2% de capital investit dans la publicité par le biais d'autres entreprises HRP, l’entreprise aura droit à un dé supplémentaire à tirer dans les dés positifs qui déterminent R.

J'ai trouvé cette proposition en fouillant dans l'ancien forum et elle pourrait être très facilement ré adaptable ici. On pourrait utiliser ce système pour les médias par exemple ainsi que pour créer des entreprises fictives qui auraient un rôle dans la vie politique et économique du jeu. Je m'explique, on simule des conflits sociaux, des grèves etc., mais au final, nous n'avons pas d'entreprises qui pourraient offrir une base de RP. Il n’y a maintenant plus d’entreprise publique suite à ma merveilleuse loi sur les privatisations d’il y a un moment déjà, c’est pourquoi il me semblerait pas inutile d’offrir la possibilité de créer des entreprises fictives qui auraient un véritable directeur pour l’occasion et qui en même joueraient un rôle RP sans pour autant produire un bien concret ou un service sur le forum. Un peu comme Frôce Airlines de de Milon mais avec des revenus ou des pertes chaque mois afin de faire vivre l’entreprise et puis après de s’en servir comme support pour un RP.

Exemple 1 :
L’entreprise X est dotée d’un capital de 10 000 pluzins.
Pour le mois de janvier, le tirage aléatoire donne un modificateur de résultat de 4%.
L’entreprise percevra un revenu de 400 pluzins.

Exemple 2 :
L’entreprise X est dotée d’un capital de 10 000 pluzins.
Pour le mois de janvier, le tirage aléatoire donne un modificateur de résultat de -7%.
L’entreprise se verra amputée de 700 pluzins.

Exemple 3 :
L’entreprise Le Frôçolien est dotée d’un capital de 10 000 pluzins.
Celle-ci est un journal, donc elle peut produire un bien (un article) concret. Mais elle est à l’échelle nationale, on peut donc dire qu’à chaque édition parue, elle se voit la possibilité d’obtenir un dé positif supplémentaire.
Pour le mois de janvier, le tirage aléatoire serait donc le résultat national de l’entreprise et il donnerait un modificateur de résultat de l’ordre de 9%.
L’entreprise percevra un revenu de 900 pluzins.

Si les sommes sont importantes, il y a différents impôts en place. Il suffit de corriger le taux ou de les mettre en application, tout simplement.
La Banque de Frôce sera en charge du versement ou du retrait d'argent pour les entreprises en fonction des résultats mensuels.
Ainsi, pour Frôce Airlines par exemple, si le comité de scénarisation organise une grève, et que la compagnie ne fonctionne pas pendant 15 jours dans le mois, il y aura un ou plusieurs dés négatifs supplémentaires afin d'impacter le chiffre d'affaire de l'entreprise.

Ceci ne résous absolument pas la problématique de la dépense des salaires perçus, mais bon, c'est une idée comme une autre.

[Ciaran McKenna]

Ca me plait. Mais ça engage tous les "patrons" d'entreprises à jouer le jeu. Après je suis pour que le CdS crée un certain nombre d’entreprises fictives pour apporter au RP. Surtout qu'avec la forme que tu préconises, il est très simple d'avoir une base RP: queqlues dés pour l'indicateur de croissance, quelques dés pour le nombre de salariés et ses fluctuations et basta.

Je le redis: ça me plait !

[Yevgueni Makhno]

Quand c'est simple, c'est bien aussi. Je suis pour !

[Vincent Valbonesi]

Si l’idée est attirante, je propose ensuite la mise en place d’une liste des entreprises par secteur. Celle-ci est importante car elle évitera ainsi les abus et les décisions irréalistes. Il est important de ne pas permettre la création d’entreprise à tout va sans un minimum d’engagement de la part des joueurs. Donc un investissement minimum devra être demandé pour la création d’une entreprise dans tel ou tel secteur. Mais afin de ne pas se trouver avec 25 entreprises du même secteur le plus moins demandeur en capitaux, une limite arbitraire doit être fixée sur le capital maximum d’une entreprise dans tel ou tel secteur. Ainsi, un joueur qui choisi d’investir dans une entreprise du secteur de l’énergie aura la possibilité de percevoir un revenu forcement plus important qu’un joueur qui investit dans le secteur du divertissement qui est moins demandeur en capital.

Il serait plus utile pour le jeu de faire fonctionner les entreprises qui verraient le jour suite à des demandes des joueurs non ? La création d’entreprise pour le comité de scénarisation ne devrait être qu’un dernier recours s’il n’y a vraiment aucune entreprise dans le secteur voulu. Ainsi, chacun pourrait être amené à faire des choix et être au centre d’un conflit voulu par le comité de scénarisation. Que ce soit une vague de suicide chez un opérateur télécom, l’accident d’un paquebot etc. Chacun pourra scénariser la vie de son entreprise, créer des succursales dans des régions, le paiement d’un impôt local au bénéfice de la région ou de la commune, bref de multiples possibilités. En contrepartie, il me semblerait juste de diminuer les salaires de la fonction publique d’Etat pour permettre un engouement vers ce nouveau système car l’on sait très bien que les postes politiques auront toujours du succès dans notre pays.

TYPOLOGIE DES ENTREPRISES PAR SECTEUR

1) Agroalimentaire et Santé (Capital : 30 000 / 60 000 pluzins)
Pharmacie / Agroalimentaire / Etablissement privé de santé

2) Divertissement & Media (Capital : 10 000 / 40 000 pluzins)
Divertissement / Presse écrite

3) Énergie (Capital : 50 000 / 80 000 pluzins)
Énergie / Compagnies pétrolières

4) Finance (Capital : 60 000 / 90 000 pluzins)
Assurance / Réassurance / Banque

5) Industrie légère & consommation grand public (Capital : 50 000 / 80 000 pluzins)
Cosmétiques / Grande distribution / Électronique grand public / Luxe

6) Industrie lourde (Capital : 50 000 / 80 000 pluzins)
Aéronautique, aérospatiale et défense / Bâtiment et travaux publics / Chimie / Constructeurs automobile

7) Technologies de l'information et de la communication (Capital : 40 000 / 70 000 pluzins)
Télécommunications / Équipementiers télécoms et réseaux / Matériel informatique / Logiciels informatiques / Technologies et services informatiques

8) Transport (Capital : 40 000 / 70 000 pluzins)
Transport aérien / Transport ferroviaire / Équipementiers ferroviaires / Transport maritime / Courrier et livraisons

[Armando Monsallio]

Clairement, autant la première proposition me semble intéressante, autant je n'arrive pas à saisir l'intérêt de la seconde :

Toutes ces catégories d'entreprises n'ont aucune différence, si ce n'est le valeur de leur capital.

Or je ne vois pas pourquoi quelqu'un ne pourrait créer une entreprise avec un fort capital dans les médias, par exemple. De la même manière, quel principe empêcherait un petit paysan de créer une société de vente de produits fermiers ? Non, je ne saisis pas bien ...

A la limite, je veux bien comprendre l'intérêt de ces types d'entreprises, si le CES détermine des modificateurs nationaux globaux par type d'entreprise (par exemple : l'industrie lourde n'a pas marché ce mois-ci = -1% de base).

Cela me pose d'ailleurs plutôt la question d'un tirage aux dés, non pour chaque entreprise, mais pour établir un classement des entreprises d'un secteur chaque mois : Ainsi, il existe une concurrence.

[Vincent Valbonesi]

C’est très simple. Une banque est plus exposée à l’instabilité économique mais elle gagne aussi beaucoup plus en résultat net. Logiquement, pour lancer une banque, il faut plus de capitaux que pour lancer une entreprise de vente de produit fermier ? Donc, vu qu’il est nécessaire d’avoir plus de capitaux pour lancer une banque, cela signifie une prise de risque plus importante car : si la situation économique n’est pas bonne, l’entreprise perd beaucoup, si la situation économique est bonne, l’entreprise gagne beaucoup.

Cela est démontrable dans la réalité économique de nos entreprises. Les fonds nécessaires pour la création d’une entreprise d’un secteur particulier de l’économie ne sont pas les mêmes. Il est plus difficile de créer une banque, en raison de la forte concurrence et des coûts à l’entrée exorbitants, que de créer un magasin de distribution de fromages laitiers dans une région paumée d’Autriche. Il s’agit uniquement ici de créer un différentiel sur les chances de pertes ou de résultats en fonction de la prise de risque initiale. Et puis même, dans un souci de réalisme, il est difficile aujourd’hui de voir un journal papier être plus rentable qu’une banque, donc il est aussi plus logique de les différencier en capital.

Le seul objectif de cette liste est de cadrer les entreprises et d’imposer des règles. Ca n’a rien de complexe en soi, ca donne juste les secteurs possibles et les « droits d’entrée » en quelque sorte. L’objectif aussi est d’éviter la création de très petite entreprise. C’est sympa d’avoir un magasin de produit fermier dans les alpages, mais bon, pour le jeu, ca n’apporte rien. Ce n’est pas l’objectif de cette proposition.

Après, cette liste est importante car elle permettra de définir des ambiances par branche. C'est-à-dire que s’il y a une hausse du carburant, on peut considérer que le secteur des transports connaitra une baisse commune de -2% à enlevé du résultat du tirage des dés par exemple.

Concernant la concurrence. Il faudrait pour cela avoir plusieurs entreprises du même secteur. C'est-à-dire deux banques, deux coopératives agricoles importantes etc. Une entreprise de transport ferroviaire n’a pas vraiment le même objectif qu’une entreprise de transport maritime dans notre pays. L’une ne pourra pas prendre le marché de l’autre quoi qu’il arrive.

[Armando Monsallio]

Admettons ... Ca me parait pas mal.

Ce qui serait intéressant pour créer de la concurrence, ce serait que le CES lance des appels d'offre purement RP, pour la réalisation de certaines commandes "spéciales".

En fait, l'entreprise proposerait la réalisation de la commande en investissant (dépensant une somme). L'entreprise qui obtient le marché a l'autorisation de tirer un dé supplémentaire lors du compte de résultats. Mais du coup, le CES doit faire le choix de l'entreprise qui propose le plus gros investissement : les entreprises entrent en concurrence pour proposer la "meilleure qualité", et celle qui obtient le marché est susceptible d'obtenir un bénéfice supplémentaire ... Mais c'est risqué, puisque le bénéfice est aléatoire.

[Vincent Valbonesi]

Oui, c’est une idée porteuse.

Ou bien alors, on pourrait aussi introduire l’idée de gérer des entreprises qui répondraient à des appels d’offres réalistes de la part des institutions. C'est-à-dire que si le gouvernement souhaite faire construire une autoroute par exemple, on lance un appel d’offre, on chiffre en centaines de millions mais tout cela reste fictif pour l’entreprise. Au pire on introduit un taux de change spécial, par exemple un contrat de 10 millions de pluzins représenterait concrètement 10 000 pluzins par exemple pour l’entreprise en monnaie forum, soit un change de 1 pz = 1 000 pz. Cela ne pourra rendre que plus réaliste notre simulation.