Les Coulisses d'une République

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François Bertrand
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Les Coulisses d'une République

Message par François Bertrand »

Retour aux affaires républicaines
Vous vous rappelez sans doute des Coulisses. Du temps où République et Coulisses étaient séparés par un article indéfini.
Pourquoi ce changement dans le nom? D'abord pour inaugurer une nouvelle période, ensuite parce que la Frôce n'a rien à envier aux autres pays qui ont la même forme de gouvernement.
Ce blog résumera mon humeur du moment. Je parlais de différents thèmes qui parfois peuvent n'avoir aucun lien, j'exprimerai simplement ma pensée et mes réactions. Il n'a pas l'ambition d'informer ou d'avoir un caractère journalistique mais plutôt de commenter l'actualité, les faits, les situations ou les personnes.

A quoi sert d'aiguiser les couteaux quand on peut simplement aller au bout des idées, et puis je n'ai pas la réputation de marmonner ce que je pense. La plupart de mes billets seront consacrés à la critique du socialisme et de la gauche en général partout dans le monde. De la même manière, je m'efforcerai de m'opposer à la pensée unique qui gangrène les sociétés occidentales et ce principalement à cause d'idée et de clivages traditionnels imposés par les médias. Que ce soit sur les problèmes communautaires (liés à l'intégration, les conflits de religion et de culture) qui n'ont rien à voir ni avec une forme de racisme ni avec une forme de racisme rationnel pour légitimer une hiérarchisation des races qui ne serait qu'intellectuellement bas et malhonnête en plus d'être stupide. Je distingue donc la culture et la race, dans le regard un peu Zemmourien que je pourrai avoir dans mes raisonnements, bien que je lui reproche sa pensée trop rigide en terme de systèmes et le fait qu'il prenne aussi peu de temps pour nuancer ses arguments à la télé alors qu'il sait si bien le faire lors des cafés-débats ou des conférences.
Vous l'aurez compris, je suis beaucoup l'actualité de notre voisin français qui, par notre faute, a du renoncer à son appellation d'hexagone.
C'est donc pour cette raison que je n'hésiterai pas à citer l'universitaire Malika Sorel dans mes raisonnements pour les développer.
Au delà de ces problèmes sociologiques, je m'intéresserai également beaucoup à l'économie en tentant de démontrer pourquoi le système libéral a échoué (notamment parce qu'il n'a jamais été effectif de façon complète). Car ce qui est étonnant, c'est de voir que le système libéral échoue pour les mêmes raisons que le système communiste : une rupture idéologique.
Les communismes du XXè siècle n'étaient qu'une forme d'aristocratie à ceci près que les aristos étaient les "meilleurs" camarades du parti et non, comme en pleine Antiquité, le regroupement d'hommes valeureux qui ont mérité leur statut soit par héritage familial, soit pour des actes de bravoure pour lesquels ils ont eu une adhésion qui leur aura permis de détenir un certain nombre de pouvoirs au sein de la société.
Le communisme a échoué parce qu'il n'a jamais existé de manière effective sur un territoire. La notion d'Etat présente dans les régimes dits "communistes" suffit à prouver cet échec et cette inapplication des préceptes marxistes (Marx dont on déforme si souvent la pensée), rendant ainsi pas nécessaire la démonstration précise et analytique d'un point de vue politique et économique.
Dixit Depardieu, un gouvernement minable.
Stefano Perruzzi était si brillant lorsqu'il fallait coûte que coûte faire dans la logorrhée partisane, cachant ainsi un raisonnement simpliste, punitif à l'égard des riches et faussement sincère vis à vis des plus défavorisés.
Perruzzi est à l'image de son gouvernement : faible et inexistant.
Consacrer du temps au travail est une chose, mais ne pas communiquer sur ce travail et sur cette absence d'action en est une autre. Gouvernement de la République Frôceuse, le peuple attend que tu lui dises ce qui se passe.
Oui j'exagère ma critique parce qu'après tout c'est mon rôle d'opposant d'être rude et de pointer du doigt les défauts de la coalition au pouvoir, surtout à un moment aussi proche des prochaines échéances. Oui j'éluderai volontairement le peu d'activité que j'ai eu en étant ministre, qui s'explique par un travail sur trois textes dont un dernier allait être présenté avant que la chute du Gouvernement Borgia ne sonne la fin du temps de grâce pour la droite libérale conservatrice qui, sans aucun doute, aura vécu son apogée.

Le problème de la gauche, c'est qu'elle s'est toujours servie du malaise pour en faire une arme d'attaque.

Syndrome de la pensée unique


Un peu comme la gauche Mitterrandienne et son prototype "Harlem Désir" pour rassurer la frange antiraciste de la population française alors qu'en réalité ça n'aurait fait que remuer le couteau dans la plaie en intégrant dans les consciences une frustration et un manque total de la liberté d'expression. Je ne dis pas que les racistes ont le droit d'exprimer leur haine mais qu'il ne faut pas laisser les lobbys contrôler l'élite intellectuelle (qui se résume à l'élite médiatique en France) en voulant forcer l'assimilation de toute pensée critique à une forme de racisme ou de discrimination. Encore faudrait-il que cette même élite fasse la différence entre ces deux termes complémentaires dans les cas où le racisme intervient pour défavoriser pour des raisons stupides et irrationnelles.

J'ai tant de choses à exprimer sur cette pensée unique. Mais j'aurai le temps d'y revenir, estimant ce premier article suffisamment complet.

Vive la République. Vive la Frôce.

Maire de Lônes et Vice-Président de l'Assemblée Nationale
Président de l'Union pour une Démocratie Républicaine
« La liberté seule permet de dire la vérité » - Napoléon Bonaparte
« La franchise est la meilleure des diplomaties, sans doute parce qu'elle ne fait pas de tort à l'autre » - Ivan Tourgueniev
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François Bertrand
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Re: Les Coulisses d'une République

Message par François Bertrand »

La nouvelle donne


Dans ce billet, j'aimerais simplement évoquer un évènement de la politique nationale qui sonnent les prémices d'un nouvel avenir politique dans notre pays. C'est aussi pour ma part l'occasion d'avoir une tribune et de clarifier à la fois mes engagements et mes points de vue, avec un franc-parler dans mes jugements et un regard lucide sur l'actualité.

L'élément dont il est question : l'avènement de l'Union pour une Démocratie Républicaine.

Pour couper court à toutes les remarques tantôt acerbes et tantôt diffamantes, la naissance de ce nouveau parti n'est en rien le signe de la trahison des valeurs comme des idéaux que chaque militant RDF a défendu au cours de la campagne. Un de mes collègues à l'Assemblée Nationale, en réponse aux propos d'Hugo Salinovitch, a été clair sur ce propos. Et personnellement, je n'ai pas hésité, au risque de perdre une partie de l'électorat traditionnel du RDF, à dire que le parti avait envisagé d'innover dans ses idées, de s'opposer aux idées défendues auparavant tout en maintenant le socle de valeurs chères à la droite comme au centre droit : la liberté, la République, la cohésion nationale, le rassemblement, l'autorité, la responsabilité et la générosité. Ces valeurs que l'on pourrait résumer ainsi : des droits et des devoirs pour chaque frôceux, pour chaque entité de notre pays. Tout au long de cette campagne le RDF a été clair avec les frôceux, la ligne politique avait changé mais les valeurs restaient.
Nous voulons nous désolidariser de manière radicale avec une extrême droite populiste et xénophobe. Certes. Mais je ne considère pas l'UPF comme un mouvement d'extrême droite. Je l'ai dis à Arthur Carapin, je n'appréciais guère le comportement pro-Charles Lacroix de Beaufoy que sous-entendaient certaines décisions. Mais il faut lire le programme de l'UPF pour comprendre qu'il n'a rien avoir avec le fascisme ou le racisme.
Et l'UDR, tout en affirmant ses divergences avec la droite nationaliste, assumera ses proximités idéologiques. Nous pensons par exemple que notre pays doit être libre de poser les questions d'immigration et d'intégration sans être taxé de xénophobe de la même manière que nous proclamons haut et fort que les frôceux qui ont une histoire aux origines différentes de l'Histoire de Frôce mais qui sont citoyens de notre République n'ont ni à être stigmatisés, ni à être amalgamés.
Je ne voulais pas parler de ces questions. Non pas par auto censure, mais parce que focaliser le débat sur ces thèmes ne fait qu'accentuer le ressenti malsain que beaucoup veulent intégrer dans les consciences. Centrer le débat politique sur l'immigration et l'intégration, qu'on le veuille ou non, interroge sur un amalgame entre délinquance et ghettos. Et pour beaucoup, l'amalgame entre ghettos et ethnies se fait vite.
D'ailleurs, au vu des récents faits divers sur la sécurité, il y a le risque de voir ces réflexions absurdes resurgir pour encore plus exacerber les tensions, alors même que la République doit unir et rassembler. C'est en tout cas ma conception. Ce sera la conception de l'UDR.

Nombre de politiques se plaisent et se complaisent à renier leur positionnement sur le champ politique. Je vous le dis avec clarté et précision : l'UDR est un parti centriste qui brasse les tendances du centre droit à la droite libérale et conservatrice. Quand on parle de conservatisme, il ne s'agit pas de revenir sur le droit à l'avortement ou de prôner un retour à l'Ancien Régime. A mon sens, il s'agit d'accepter que dans une société le respect et la transmission de certaines valeurs morales est fondamentale pour éviter le règne de l'anomie et de la dépravation. C'est une question d'éducation et je sais que dans beaucoup de nos régions du sud, j'aurai toujours des oreilles pour entendre et pour comprendre ce que je dis.
Surtout, je ne laisserai jamais personne me caricaturer en catho réactionnaire juste pour atteindre la crédibilité de mes arguments et ainsi, d'un revers de la main, me caser dans le costume du tyrannique des siècles précédents qui voudrait imposer à chaque femme d'avoir le comportement de vierge effarouchée. Cette boutade je la dédie à ceux qui me l'ont faite.

L'essentiel des changements qui caractériseront la dissolution du RDF et la naissance de l'UDR se concentrent sur deux aspects : la question du Proche Orient et la politique intérieure. Nous prônons une vision pragmatique et humaniste.
Je ne vais pas passer par quatre chemins, le sionisme était l'idéologie prédominante au sein du RDF et cette idéologie a été incarnée par les premiers dirigeants du parti. Je n'ai jamais été d'accord avec ce positionnement mais je ne m'y suis jamais ouvertement opposé. J'assume ma responsabilité sur ce point. Mais le Rassemblement pour une Droite Forte a toujours eu vocation de rassembler la droite, de tenir compte de tous les courants qui l'animent. Que ce soit les libéraux, les conservateurs et les républicains.
Sur la sécurité, le Code Pénal frôceux est sans doute le plus rigoureux d'Europe. Il y a des problèmes de sécurité. Alors que faire? Accentuer une politique sécuritaire qui nuirait aux libertés, exacerberait les tensions sans régler quoique ce soit? Non. Je pense que la solution à apporter est différente. Qu'elle suppose de réconcilier police et civils. D'accepter que certaines violences sont en partie la cause d'une délaissement de l'Etat, de son manque d'attention pour certaines zones et certaines situations individuelles. Je dis bien situation individuelles pour ne pas réduire le problème à des communautés. Culot que se permettront des personnalités opposées au rassemblement et à la réconciliation du peuple de Frôce avec sa propre identité et ses propres traits caractéristiques pour mieux le subdiviser en différentes communautés d'intérêt.

Des échéances électorales futures me donneront l'occasion et la tribune pour défendre mes idées. Pour l'instant, la politique n'est que l'aboutissement de confusions d'intérêts particuliers et partisans qui ne laisse de place à aucune ligne claire et cohérente pour le pays.
J'expliquerai à d'autres occasions pourquoi j'ai choisi de ne pas être acteur du gouvernement mais plutôt de consacrer mes efforts en briguant le mandat de Président de l'Assemblée Nationale, mandat que j'estimais le plus confortable pour me permettre à l'avenir d'appliquer en pratique les idées que j'ai pour la Nation. Non pas que je ne puisse le faire actuellement, mais je ne doute pas qu'avec les réformes institutionnelles qui s'annoncent, je pourrai le faire avec à mes côtés tous les militants de l'UDR. Les solutions doivent être complètes et non partielles car soumises à un jeu politique néfaste pour l'intérêt de notre pays et sa stabilité politique.

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Re: Les Coulisses d'une République

Message par François Bertrand »

Pourquoi j'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de juin 2013


Allons droit au but. Je souhaite me présenter à l'élection du Président de la République Frôceuse prévue en juin.

Cette annonce, j'ai décidé de la faire aujourd'hui. J'ai longuement réfléchit au moment opportun et je pense que pour une échéance aussi grave et importante pour notre pays, il faille que le candidat se prononce bien avant le dépôt des candidatures et pas simplement le dernier jour avant la campagne.

J'ai une longue expérience de la politique frôceuse. J'ai été chef de gouvernement de manière intérimaire, j'ai été ministre, maire, j'ai été représentant parlementaire et je suis président de l'Assemblée Nationale.
Disons nous les choses, l'expérience n'est pas une qualité négligeable. Un candidat à la présidence de la République doit présenter un bagage solide qui puisse permettre à ses concitoyens de considérer comme crédible la candidature qu'il présente. Parce que la fonction présidentielle coïncide avec l'acquisition de pouvoirs conséquents. Et que ces pouvoirs ne peuvent être exercés que par une personnalité maîtrisée qui sache les utiliser avec sang froid, sens des responsabilités et devoir. Je suis donc de ceux qui pensent que n'importe qui ne peut prétendre à exercer la fonction présidentielle car celle ci est faite d'exigence et de prérequis indispensables. Si les textes de loi ne le précisent pas de manière explicite, la coutume veut qu'un candidat à l'élection présidentielle ait une certaine mais longue expérience de la vie politique.

Sur la fonction présidentielle elle-même, je dois dire aux frôceux comment je me la représente.
Le président de la République est au-dessus des considérations partisanes et claniques. Il est le symbole de la Frôce et représente l'aspiration de tous ses compatriotes à un mieux-vivre, à un vivre-ensemble idéal. En ce sens, il est nécessaire pour le chef de l'Etat de ne pas imposer ses propres vues, de ne pas être dogmatique mais de considérer avec recul les événements de politique intérieure qui se déroulent et qui façonnent les intérêts, les ambitions, les frustrations et les motivations du peuple.
Parler du peuple, ce n'est être populiste. Parler du peuple c'est être fondamentalement attaché au caractère démocratique de nos institutions. N'est-ce pas Abraham Lincoln qui parle en ces termes de la démocratie ? A savoir que la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Le président de la République est le garant de l'unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions. Il représente la Frôce et c'est un citoyen qui a compris que le peuple n'est ni de droite ni de gauche. C'est un peuple formé d'individus qui ont des angoisses et des ressentiments quotidiens. Le chômage, les valeurs familiales, la précarité, la cohésion sociale, la haine, l'amour mais avant tout la volonté viscérale de vivre ensemble, de vivre en paix.

Je veux donc être le président de tous les frôceux, qu'ils soient du centre, de droite ou de gauche. A ce titre, ma campagne ne sera ni partisane, ni vulgaire. Et j'entends par vulgaire des manipulations politiques qui se résumeraient à des attaques sur la personne et à une instrumentalisation de certains faits ou de certains actes pour les faire bénéficier en ma faveur.
Je veux être le président qui rassemble les français, qui ne réagit pas aux critiques acerbes par des critiques tout aussi violentes, qui ne fait pas de la politique politicienne emprunte de tactiques cyniques mais au contraire qui fait preuve de calme, de sérénité et de confiance. Parce que dans son rôle, le président de la République doit protéger les frôceux. Et pour les protéger, il doit les rassurer et leur inspirer confiance.
C'est là où la dimension psychologique est importante. Un président de la République doit savoir traiter les sujets auxquels il est confronté avec recul, honnêteté et sérénité. Sinon il se laisse dominer par ses passions et son égo, ce qui conduit très vite à des situations historiques malsaines que nous connaissons.

J'aurai l'occasion de développer ma pensée et mon combat pour la Frôce tout au long de la campagne pour l'élection présidentielle. Je sais bien qu'à travers cette déclaration je jette un pavé dans la marre. Mais soit, pourvu que cela laisse à certains ambitieux cachés le soin d'avancer également leur pion en avant et de dire également leur concours à ce formidable rendez-vous républicain de notre démocratie.

François Bertrand

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