Entretien avec M. Borgia, Ministre de l'Intérieur

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Xavier Krypzt-Herblain
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Entretien avec M. Borgia, Ministre de l'Intérieur

Message par Xavier Krypzt-Herblain »

Entretien
Valentino Borgia : "je crains de me complaire dans une forme de carriérisme malsain"
M. Borgia, Ministre de l'Intérieur et de la Défense, nous livre sa pensée générale sur l'action du gouvernement en ses visions pour son propre avenir.
Bonjour Mr Borgia. Tout d'abord comment allez-vous ?

Vous avez sollicité notre concours pour un entretien avec vous, quelle en est la raison ?


Bonjour, je vais très bien merci. J'ai effectivement souhaité intervenir dans votre journal pour une raison mineur mais qui doit être exposée.
Notre pays est aujourd'hui menée par ma collègue Abigail Tomas. Je tiens à souligner le brio avec lequel elle gère ce gouvernement, brio que je n'ai pas su avoir lorsque j'étais Premier Ministre.
Les Frôceux doivent comprendre que la discrétion des ministres n'est pas signe, dans ce cas, d'absentéisme et d'incompétence, mais de sérénité et d'apaisement. C'est donc un tour de force de la part de Madame Tomas d'évoluer avec un gouvernement aussi hétérogène avec si peu de clash. Je tenais à lui rendre hommage.
Je suis moi même ministre dans ce gouvernement et malgré un début de mandat agité, aujourd'hui, le pays semble revenu à un état satisfaisant en matière de sécurité et de délinquance.
Si je souhaite intervenir aujourd'hui c'est pour faire état d'une vérité : le pays va mieux. Les réformes que mon gouvernement a entreprises et que le gouvernement de Madame Tomas a maintenues et pérennisées ont redonné des couleurs au pays, en matière économique. Aujourd'hui notre pays connaît à nouveau la croissance, l'activité et l'attractivité. Nous avons su, à l'ADL dégager l'horizon. Désormais, et c'est ce en quoi nous croyons nous les Libertariens, c'est à la société d'emprunter le chemin tracé et d'écrire son Histoire, celle qu'elle considère la meilleure pour elle.
Pour ma part, je crois avoir accompli la mission de ma vie avec cet interlude politique. Vous le savez, je suis professeur d'université de mon état, et je me suis engagé en politique à petites doses jusqu'à devenir Premier Ministre. Aujourd'hui, alors que je suis ministre de l'intérieur, je dois bien l'avouer, je crains de me complaire dans une forme de carriérisme malsain. Je ne souhaitais pas redevenir Premier Ministre, et j'ai accepté le poste de ministre afin que l'ADL soit justement représentée au gouvernement. A la fin de ce mandat, je ne briguerai aucun poste élu ou nominatif, hormis celui de maire d'Anglès, que j'affectionne particulièrement mais pour d'autres raisons.
Voilà l'annonce que je souhaitais faire : mon retrait, je ne dis pas définitif, de la vie politique frôceux. Je ne dis pas définitif car rien ne m'assure que dans l'avenir le pays ne sombrra pas à nouveau dans une crise importante et que les idées libertariennes n'apparaitront comme la seule et unique alternative vitale.

Je suis prêt à répondre à vos questions.

Mr Borgia, ce retrait risque d'être vécu comme un coup dur pour les sympathisants ADL qui ont voté pour vous à plusieurs reprises; vous êtes le "papa" de ce parti et beaucoup vous sont fidèles. Ne craignez-vous pas une baisse de régime de l'ADL avec votre prochain retrait ?

Je n'en sais rien. Je resterai au poste de Président du parti et je ne sais pas si je briguerai un nouveau mandat.
J'ai confiance dans ceux qui occupent aujourd'hui de hautes fonctions. Et puis si le parti s'endort petit à petit, ce sera pour mieux jaillir le temps venu.
A quoi cela sert-il de maintenir sous perfusion une structure administrative si l'on peut la mettre en veille pour la réactiver à loisir ? Si mes compagnons de l'adl souhaitent de leur côté maintenir le parti à flot et ne pas le laisser en veille, alors je soutiendrai leur démarche.
Mais encore une fois, je ne sais pas si je briguerai un nouveau mandat de Président. Si je décide de retenter ma chance, alors la question ne se posera même pas.
Les Frôceux doivent comprendre qu'en agissant ainsi j'espère donner un exemple. Les partis aujourd'hui sont le passage obligé vers le pouvoir exécutif. Je trouve cela dommage car cela ferme la porte à de nombreux citoyens qui aimeraient peut être tenter leur chance. Nous passons ainsi à côté de nombreuses idées.

Quels sont vos projets d'avenir ?

D'une manière générale, quel constat faites-vous de la politique actuelle du gouvernement ?


J'ai deux projets qui me tiennent à coeur : reprendre mon métier à l'université et gérer au mieux la ville d'Anglès.
Je me questionne toujours sur la direction de l'ADL.

Quant à la politique actuelle du gouvernement même si je ne partage pas tous les projets de loi étudiés en conseil des ministres, nous sommes dans une démarche cohérente et qui valorise la continuité. Je ne peux qu'adhérer, au moins sur l'ensemble, à cette politique.

Sur quels projets avez-vous ou avez-vous eu des divergences par rapport à vos collègues ?

En général, j'ai du mal sur les projets de loi qui amènent de la coercition. Mon passage à la tête d'un gouvernement a consisté à abattre les cloisons de l'Etat.
J'ai donc un peu de mal à digérer certains projets visant à prendre la main des citoyens pour leur dire quoi faire. Mais je comprends aussi que nous sommes dans une coalition où nous devons faire des compromis.
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Priam Pastor
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Re: Entretien avec M. Borgia, Ministre de l'Intérieur

Message par Priam Pastor »

M. Borgia a su trouver quelques minutes pour solliciter une interview auprès de XKH. Par contre les Représentants Parlementaires attendent toujours qu'il réponde à leurs questions. Cela démontre le peu de considération que porte, M. le Ministre de l'Intérieur et de la Défense, à l'égard des élus de la Nation.
« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l'âme d'une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l'instinct de conservation individuelle. » Gustave Le Bon
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