Exclusif : Entretien avec Mr Carapin

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Xavier Krypzt-Herblain
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Exclusif : Entretien avec Mr Carapin

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Entretien exclusif avec Mr Carapin

"Aujourd'hui, une nouvelle équipe dirige ce pays. Je place mes espoir en eux, j'espère ne pas être déçu."
- Tout d'abord, comment allez-vous ?

Je vous remercie pour cet entretien, cela change un peu de l'ostracisme dont souffre l'UPF depuis quelques temps. L'important, si vous le voulez bien n'est pas comment se porte Arthur Carapin, cela n'est pas intéressant et ne concerne personne sauf moi-même et mes proches.

L'important est comment va notre pays. Il sort d'une gestion catastrophique de l'équipe Vossen. L'avenir m'a, malheureusement pour la Frôce, donné raison. J'avais dis dès le soir des résultats que notre pays courrait à sa ruine avec un homme de cet acabit. Et je ne me suis pas trompé. Toute l'équipe gouvernementale passée, Vossen en tête, à laquelle il faut rajouter l'invisible présidente de l'Assemblée Nationale, incapable de faire son travail, incapable d'agir, juste bonne à toucher son chèque à la fin du mois, toute cette clique a coulé le paquebot Frôce!

Aujourd'hui, une nouvelle équipe dirige ce pays. Je place mes espoir en eux, j'espère ne pas être déçu. Le cas de l'entreprise Sapporo-Gesca sera un test à mes yeux. Et vous verrez, là encore, que seules les solutions proposées par l'UPF permettraient de répondre à ce problème. Mais bon, je ne vais pas m'étendre là-dessus, j'attends de voir.

- La victoire de l'Alliance Nationale aux dernières élections a fait grand bruit. Pensez-vous que le parti de Mme Delaunay vous a "volé" une partie de votre électorat ? Et d'une manière générale, quelle sont vos impressions vis à vis de ce parti ?

Vous commettez une petite erreur. Si victoire il y a eu, c'est celle du RSE et de l'ADL, et non de ce parti. Maintenant bien sûr, loin de moi toute langue de bois, ce parti a fait un très bon score, qui ne peut ni être nié, ni être minimisé.

Pour l'électorat, il n'appartient à personne. Alors bien sûr, il existe un électorat patriote, qui a pu céder aux sirènes de la nouveauté. Il faut dire que l'UPF est ostracisé par les médias frôceux. Je tiens tout de même à rappeler que mon parti a subi une campagne de désinformation à la veille des élections, où certains commentateurs affirmaient que l'UPF n'allait pas se présenter aux élections. J'ai tout de même dû me justifier là-dessus. A partir du moment-là, comment voulez-vous que l'UPF parte bien pour les élections à venir? Cette campagne de sape, de désinformation, n'avait qu'un but, écraser l'UPF. Mon parti gêne. Il ne bêle pas avec les moutons. Il refuse les compromissions. Il ne se gêne pas pour dénoncer les liens entre une certaine presse et certains politiques. Donc, il fallait nous abattre. Et quelle meilleure façon que de créer une division? Aujourd'hui, les patriotes se retrouvent forts, indépassables, mais divisés et opposés. Je ne peux que regretter cet état de fait, mais c'est la réalité.

Je n'ai aucune impression, ou ressentiment vis-à-vis de ce parti. Je dis seulement que la famille patriote est en miette, et que je regrette que des personnes se disant patriotes se réjouissent de la mauvaise performance de l'UPF. Car je tiens tout de même à rappeler qu'avant l'UPF, les patriotes n'avaient plus de parti en Frôce. J'ai créer ce parti, je l'ai fondé, je l'ai porté, je l'ai amené aux sommets. Si aujourd'hui les patriotes peuvent parler, sont reconnus, existent politiquement, c'est grâce à Carapin, que personne ne l'oublie.

- On vous a vu, dans les derniers votes de la précédente législature à l'Assemblée Nationale, appuyer certaines propositions de la gauche. Pour un chef de parti qui promettait il y a deux ans de n'appuyer aucune idée de la coalition RSE-PSD, voilà un grand changement de stratégie, non ?

Je n'ai jamais dit que j'appuierai aucune idée comme vous dîtes de la coalition RSE-PSD. J'avais annoncé que je ne serai pas une opposition constructive. C'est-à-dire que je n'ai pas joué entièrement le jeu. Concrètement, j'ai combattu sans relâche l'ancienne majorité, d'ailleurs j'ai été un de représentant parlementaire les plus présent et actif. J'avais pris cette décision car je ne pouvais rester constructif avec une coalition dirigée par un incompétent notoire. Je me mettais ainsi au niveau du challenger.

Néanmoins, vous avez raison, j'ai voté pour certains projets. Vous pouvez les reprendre un à un, vous vous rendrez compte qu'ils étaient dénoués de dogmatisme, mais portez sur des sujets vastes, et qui entendaient apportés un plus. Que voulez-vous, dans son océan de destruction, la gauche a eu 3 ou 4 bons textes, alors oui je l'ai ai adopté. Je suis un homme libre, cette liberté qui m'a coûté si cher comme je vous l'ai dis précédemment. Donc oui, parfois j'ai voté en faveur des textes proposés. Comme actuellement avec la majorité de droite, il est clair que nous voterons la majorité des projets, mais il est possible que nous en rejetions certains.

- Le nouveau gouvernement est d'ores et déjà au pouvoir et vous n'en faites pas partie. Quel est votre état d'esprit vis-à-vis de ceci ?

Si je vous disais que ceci me laisse indifférent, je vous mentirai. Voilà des années que l'UPF porte l'union de la droite. Ce combat est un des combats identitaires de l'UPF. Nous avons toujours pensé que toutes les familles de droite pouvaient s'entendre autour d'un projet commun. Et aujourd'hui que cette union se fait, nous sommes absents. Alors oui, vous avez face à vous un homme blessé. Le Premier Ministre l'a d'ailleurs compris en m'invitant rapidement à Belley. Nous avons discuté de cette situation en toute transparence et honnêteté. Monsieur Borgia est un homme que j'apprécie.

Notre absence est le fruit de la division des patriotes, rien d'autre. Elle est la preuve de la volonté du système de tuer l'UPF. Mais vous savez, le plus important est que nous soyons représentés à l'Assemblée Nationale, où nous ferons toujours entendre notre voix. Nous serons avec la majorité actuelle un allié libre, exigeant, mais un allié.

- Le nouveau gouvernement a proposé de franches idées libérales, et a montré son souhait de ne pas s'immiscer dans les affaires de l'entreprise Sapporo-Gesca. Quel est votre opinion à ce sujet ?

Ce dossier atteste de l'urgence de mettre en place une politique patriote. Les solutions socialistes nous les connaissons: l'Etat, toujours l'Etat. Le gouvernement quand à lui donne l'impression de ne pas vouloir agir, ce qui serait une erreur politique.

La solution pour cette crise est simple. Nous devons soutenir cette entreprise au lieu de blâmer ses dirigeants comme le fait la gauche, ou d'abandonner ses travailleurs. Le gouvernement doit prendre contact avec la direction de cette société, étudier avec elle les raisons des problèmes. La raison principale nous la connaissons tous: la concurrence déloyale étrangère de firmes asiatiques à bas coûts ou de firmes européennes subventionnées. Nous devons avoir le courage politique de dire stop à ces invasions. L'Etat doit commencer par lui-même en en commandant pour ces flottes de véhicules que des véhicules de cette firme nationale. De plus, nous devons modeler notre système de taxes pour que ce véhicules produits en Frôce soient moins taxés. Enfin, nous devons augmenter les taxes à l'importation pour alourdir encore plus le coût des véhicules étrangers. Ce n'est qu'avec cette batterie de mesures que nous pourrons répondre à cette situation, sinon, on assistera à la fermeture de ces sites et au déclin de notre industrie automobile.

- Comptez-vous proposer des mesures à la représentation nationale dans les prochains mois ? Et si oui, quel sera votre cheval de bataille ?

Malheureusement, et ceci ne vous aura pas échappé, l'UPF est un peu isolée à l'Assemblée Nationale, prise en étau, si j'ose dire, entre une gauche revancharde et le bloc gouvernemental. Cet isolement m'empêche de proposer des mesures. Néanmoins, je serai présent quotidiennement, j'assumerai mon mandat comme je l'ai toujours fait, en défendant les projets que je soutiendrai, en combattant ceux qui ne seront pas positifs.

Néanmoins, je continuerai à me battre pour que l'Assemblée Nationale demeure le lieu de débat qu'il doit être. Je note que depuis des années, on tente de déposséder l'Assemblée des représentants de la Nation de son rôle de débat, en le remplaçant par les débats publics qui sont organisés dans les ministères. En aucun cas ces derniers ne remplaceront les débats devant la représentation nationale. Je serai très exigeant sur ce point. J'ose espérer que la nouvelle équipe gouvernementale jouera le jeu de l'Assemblée.
Rédacteur en chef et Directeur du journal "Le Temps" et de la radio "SRF Info"
Présentateur de l'émission "On dé-Krypzt l'actu" sur Canal 4
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