[Réunion] Notre position politique

[Valentino Borgia]

Bien. Je vous ai réuni aujourd'hui pour que l'on discute de notre positionnement politique dans les prochaines semaines et surtout quelles actions devons-nous mener afin de nous faire entendre et de bouger ce gouvernement endormi.

Voilà le constat que je dresse. Le Premier Ministre fait ce qu'il a toujours su faire: rien. Et son gouvernement, malgré un voire deux ministres, n'en fait pas plus.
La Frôce piétine et se contente de ses acquis qui, au fur et à mesure du temps, s'amenuisent.

Nous sommes classés par les médias et une large partie de la population à droite. Or, j'ai eu souvent l'occasion de le dire ici. Je ne veux ni être considéré de gauche, de droite, et encore moins du centre. Nous sommes libertariens. Nous défendons des idées qui sont aussi bien défendues à gauche qu'à droite. Par contre, c'est ma position personnelle, j'ai une sainte horreur du centrisme qui est pour moi l'attitude politique qui contamine notre société.

Bref. Ce qu'il y a lieu de décider ici même c'est comment faire bouger les choses. D'un côté, je ne suis pas partisan de défiler et d'organiser des cortèges revendicatifs même si cela aurait pour effet de semer le trouble dans les préjugés médiatiques et populaires. Quoi ? Des gars de droite descendent dans la rue ? Mais c'est une posture de gauche ça non ? Encore faut il que cela ne joue pas contre nous à terme.

Je suis plutôt pour une autre solution : continuer la campagne.
Je m'explique. Je pense que nous gagnerons plus à exposer encore et encore nos idées à travers le pays, à rabâcher nos valeurs et notre programme, à organiser des meetings, des colloques, voire des réunions publiques, moins chères, afin de nous montrer et de ridiculiser le gouvernement en place.

J'attends votre avis.

[Catherine de Cassagne]

Le constat est très clair : le Premier ministre n’a aucune autorité sur son gouvernement. Certains ministres ne sont toujours pas encore au courant de leur nomination dans un ministère. Par conséquent, il faut mettre en avant cette inactivité. La meilleure réponse, c’est la réponse parlementaire d’une part puis la réponse médiatique d’autre part. Je m’explique. Si l’ADL fournit un travail important au Parlement dans ses interventions puis dans ses propositions de lois, alors, nous regagnerons des parts dans l’opinion pour les prochaines échéances. Sur la réponse médiatique, il s’agit d’organiser de grands évènements sous l’égide de l’ADL. Cela doit être possible et pourrait nous rapporter beaucoup sur le long terme (les élections de janvier). Je suis favorable à l’organisation de colloques, de meetings, de réunions publiques, d’université de notre parti etc. Là-dessus, je rejoins totalement la vision de Valentino.

[Valentino Borgia]

Catherine, je vous rejoins totalement.
Je vais multiplier dans les prochains jours les communiqués et les messages adressés au premier ministre concernant l'inactivité.

Concernant les deux autres points que vous abordez, je pense que l'on pourrait se partager le travail. Je pense être plutôt efficace dans l'organisation de réunion publique. J'ai d'ailleurs procédé de la sorte depuis 6 mois et même depuis plus longtemps encore.

Peut-être qu'une fois que vous serez confirmée comme représentant parlementaire, vous pourrez y assurer une forte présence, à mes côtés, et incarner une force de proposition plus important qu'aujourd'hui ?

[Catherine de Cassagne]

Peut-être faudrait-il réorganiser le bureau du parti également ? Je doute que des fantômes puissent nous apporter beaucoup de choses en ces moments cruciaux où le parti doit s’implanter dans l’esprit du plus grand nombre.

[Valentino Borgia]

Effectivement.
Deux nouvelles adhésions sont en cours de traitement. J'aimerais laisser la possibilité à ces deux éventuelles nouvelles recrues de présenter leur candidature à tel ou tel poste. Prononçons nous sur les demandes d'adhésion et nous passerons à l'actualisation de l'équipe dirigeante.

[Catherine de Cassagne]

Quelle est la position du parti sur la proposition de loi de la députée Delaunay sur la réforme des salaires des fonctionnaires ?

Liberté de vote totale ? Refus, abstention ?

[Valentino Borgia]

Vous avez votre liberté de vote. Je vous fais confiance à ce niveau là.

Il s'agit là d'une loi purement administrative. Personnellement je compte m'abstenir histoire de ne pas soutenir une décision provenant de l'Etat mais tout en ne les entravant pas dans leur procédure.

Pour les autres lois, je pense que si nous sommes de vrais libertariens, nous pouvons faire un choix logique avec nos idées tout en pouvant le justifier de façon cohérente.

[Valentino Borgia]

J'en appelle à vous concernant l'entrée de la Frôce au conseil de l'Europe.
Cette entité n'étant pas contraignante, je n'y vois pas d'obstacles particuliers mais je m'en réfère à vous pour finaliser la position du parti.

[Paul Rogin]

Je n'ai aucune objection à donner.

[Catherine de Cassagne]

Même avis que vous.