[11 février] Déplacement à Washington

[Arthur Le Guen]

Dans le cadre d'un déplacement et d'une visite officielle à Washington, la délégation frôceuse aimerait connaître quel officiel américain est prêt à l'accueillir.

Le Président Obama ? Le Secrétaire d'État américain John Kerry ? ...

[Gavroche Finacci]

1 : Le président Barack Obama
2,3 : Le vice-président Joe Biden
4,5,6 : Le secrétaire d’État John Kerry
7 : Bob Menendez (président du comité des affaires étrangères au sénat)
8 : Ed Royce (président du comité des affaires étrangères à la chambre des représentants)

[Gavroche Finacci]

Ce sera donc Joe Biden, gare aux gaffes

Je te lasse démarrer.

[Arthur Le Guen]

Joe Biden ... OK ...

Arthur Le Guen arriva sur le tarmac de l'aéroport international de Washington-Dulles. Il prit rapidement la route pour la Maison-Blanche, où le Vice-Président des Etats-Unis, Joe Biden, l'attendait dans l'aile Ouest.

Arrivé à bon port, Arthur se dirigea vers Joe Biden et lui serra la main chaleureusement.

Monsieur le Vice-Président, c'est un réel plaisir de vous rencontrer.

[Gavroche Finacci]

Accueil du vice-président

1 Très chaleureux, ça fait longtemps que la Frôce n'avait pas eu de dirigeant qui ne soit pas anti-américain
2 Chaleureux, il pense qu'il est temps de réparer les rapports avec la Frôce
3 Cordial, il est à l'écoute
4 Froid, il ne pense pas pouvoir tirer grand chose de la Frôce
5 Très froid, il avait autre chose à faire mais Obama lui a forcé la main

[Gavroche Finacci]

En voyant la tête de Biden, on sent que le plaisir n'est pas réciproque.

Quel sujet souhaite aborder la délégation frôceuse ?

[Arthur Le Guen]

Relativement surpris par l'attitude de Biden, Arthur - qui est quelqu'un de bien éduqué contrairement à ce grossier personnage qui sert de Vice-Président à la première puissance mondiale - resta de marbre face à cet accueil plutôt glacial.

Nous souhaitons aborder avec vous l'amitié américano-frôceuse, un possible rapprochement entre nos deux pays. Vous devez savoir que les frôceux chérissent profondément leur relation avec les Etats-Unis.
Notre nouveau premier ministre souhaite que les Etats-Unis et la Frôce entretiennent des relations amicales et solides.
Je peux vous affirmer que nous accordons beaucoup d'importance à la relation entre la Frôce et les Etats-Unis. Entre la Frôce et les Etats-Unis, il y a des causes que nous partageons.
J'aime votre pays et mon affinité personnelle avec l'Amérique est authentique et vient du fond du coeur. Elle est partagée de l'autre coté de l'Atlantique.

J'espère que nous pourrons partir sur de nouvelles bases afin de sceller une forte amitié entre nos deux pays. J'y tiens particulièrement.

Arthur espérait que cette déclaration d'amour et d'amitié pour les Etats-Unis allait adoucir l'atmosphère.

J'aimerai savoir ce que vous attendez de nous, en tant qu'allié. Un allié soucieux de son indépendance mais qui, en même temps, sait quelle est son alliance, son amitié et son lien avec les Etats-Unis d'Amérique.

Arthur n'en avait pas fini mais marqua une pause pour voir la réaction de Biden.

[Gavroche Finacci]

1 Il se crispe un peu, l'amitié américano-frôceuse vu la passé...
2 Il reste indifférent, flatteries ou pas il n'avait pas envie de se charger de ce dossier
3 Il se détend un peu, il ne parle pas avec un ingrat
4 Il se remobilise clairement sur le sujet, ça ne sera pas aussi chiant que ce qu'il a pu entendre.

[Gavroche Finacci]

Le vice-président a l'air un peu plus attentif au sujet, il semble apprécier le discours d'Arthur, mais il ne semble pas d'enthousiasme débordant.

[Arthur Le Guen]

Monsieur le Vice-Président, nous vivons dans un monde dangeureux. Nous ne sommes plus au temps de la guerre froide où le monde était divisé en deux. Mais depuis le début de ce siècle, un nouveau fléau s'est particulièrement fait remarqué, il s'agit du terrorisme international islamique.
Il y a eu le 11 septembre. Ce jour là, nous nous sentions tous Américain.
A titre tout fait personnel, je pense que l'intervention en Afghanistan était juste et je regrette très sincèrement que mon pays n'y ait pas participé.

Aussi, je tiens à vous affirmer que la Frôce se positionne clairement pour une lutte sans merci contre la terreur. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons aidé logistiquement la France dans l'Opération Serval au Mali.

Nous vivons dans un monde dangereux disais-je, il y a le terrorisme mais aussi ceux qui le soutiennent plus ou moins directement, je pense notamment à l'Iran. Je suis de ceux qui pensent que nous devons renforcer les sanctions contre ce régime.
Dans la plupart des pays arabes, nous assistons à une montée en puissance des islamistes. C'est un danger pour la stabilité de la région mais aussi pour nous.

Et parce que nous vivons dans un monde dangereux, la Frôce, tout comme bon nombre de démocraties libérales, dont les Etats-Unis, souhaite se doter de l'arme nucléaire. C'est une des propositions de campagne que nous souhaitons dorénavant mettre en oeuvre.
Nous sommes conscient des dangers d'une telle arme, et nous ne voulons pas l'utiliser. Seulement, avoir en possession une telle arme est un facteur de dissuasion et de sécurité pour le pays qui la possède.

Le problème n'est pas tant l'arme nucléaire en elle-même mais plutot de savoir dans quelles mains tombe t-elle. Je suis sûr que nous serons d'accord là dessus.

La Frôce n'est pas l'Iran, ni même la Corée du Nord.
Nous sommes votre allié, un pays ami qui se tient à vos cotés. Je pense donc que cela ne devrait pas poser de problème.

Mais malgré tout, j'aimerai réellement avoir votre avis concernant ce sujet, Monsieur le Vice-Président.