[19 sep] Déplacement à Rome

[Gavroche Finacci]

HRP / A toi de jouer Alessandra, je ne suis pas là jusqu'à mardi. Si tu veux une idée pour débuter, essaie de voir si l'Italie accepterait de soutenir notre éventuelle candidature aux jeux méditerranéens de 2021 (il y a peu de chances que l'Italie se porte candidate les ayant déjà eu pas plus tard qu'en 2009). Pour le reste, je te fais confiance, tu n'as pas été nommée pour rien \ HRP

[Alessandra Gasparini]

Monsieur Monti, j'ai quelques autres propositions à vous faire.

La Frôce souhaite ardemment obtenir les jeux méditerranéens sur notre territoire. Pour notre peuple, la vocation méditerranéenne de notre pays ne fait aucun doute, et nous souhaitons prendre toute notre place. Ma question sera claire et précise. La Frôce peut-elle compter sur le soutien de la République Italienne sur ce dossier?

[Silvio de Bratt]

1 : Soutien total de l’Italie à une éventuelle candidature de la Frôce
2,3 : Plutôt favorable, sous réserve qu’un pays ami de l’Italie ne se présente pas
4,5 : Plutôt défavorable, mais on peut s’arranger entre individus concernés
6 : Défavorable, l’Italie se présentera ou n’a pas l’intention de soutenir quiconque

[Silvio de Bratt]

L’Italie soutiendra la candidature de la Frôce si :



1,6 : Candidature commune de la Frôce et l’Italie pour ces jeux
3,2 : Nouveau référendum sur le rattachement de la Sicile à la Frôce
5,4 : Versement de quelques indemnités à divers responsables italiens

[Silvio de Bratt]

Qui est corruptible :

M. Mario Monti, Président du Conseil



1,2 : 100 000 pluzins
3,4 : 200 000 pluzins
5,6 : 500 000 pluzins

M. Piero Gnudi, Ministre du Tourisme et des Sports



1,2 : 100 000 pluzins
3,4 : 200 000 pluzins
5,6 : 500 000 pluzins

M. Giulio Terzi di Sant’Agata, Ministre des Affaires étrangères



1,2 : 100 000 pluzins
3,4 : 200 000 pluzins
5,6 : 500 000 pluzins

M. Gianni Petrucci, Président du Comité national olympique italien



1,2 : 100 000 pluzins
3,4 : 200 000 pluzins
5,6 : 500 000 pluzins

[Silvio de Bratt]

Après l’interrogation soumise par la ministre frôceuse des Affaires étrangères, le Président du Conseil, Mario Monti, demanda quelques instants de concertation. Il se retira dans son bureau avec quelques collaborateurs. On entendit un téléphone sonner pendant quelques secondes, c’était le Président Comité nationale olympique italien, puis un autre coup de téléphone, c’était le ministre du Tourisme et des Sports. Quelques minutes après ces bruits, la délégation italienne regagna la table des discussions avec les dirigeants frôceux.

Bien, d’ores et déjà, je vous annonce le fait que l’Italie n’a pas l’intention de proposer sa candidature pour l’organisation des prochains Jeux Méditerranéens. Nous sommes donc ouverts à un soutien à votre Nation sous conditions. Nous n’avons rien à gagner à soutenir votre cause, nos liens sont encore trop faibles et récents pour assurer une quelconque légitimité à une telle décision à l’heure actuelle. Cependant, nous pouvons toujours décider d’un soutien des principales personnalités politiques du pays moyennant finances. 100 000 euros pour chacun de nous, nous sommes quatre à pouvoir décider d’un soutien ou pas. Vous connaissez le jeu de la diplomatie, et surtout pour ce genre d’évènements, un soutien ne peut être anodin et désintéressé, votre désignation éventuelle pour être le pays hôte vous garantira une belle côte de popularité que nous n’aurons pas ici, cela mérite donc une compensation si vous voulez vraiment notre soutien.

[Alessandra Gasparini]

Alessandra Gasparini visiblement désarsonée par ce genre de demande jeta un regard alerté au Premier Ministre lui signalant qu'elle voulait s'entretenir en privé avec lui. Ils se levèrent et Alessandra glissa à l'oreille de Gavroche: Quel scandale! Ils n'ont donc aucune morale... Mettons un terme à cette mascarade et partons Monsieur le Premier Ministre.

Puis Alessandra salua les participants de cette réunion sans un mot, et sorti de la salle en trombe.

[Gavroche Finacci]

Parlant plus bas à Mario Monti de façon à ne pas être entendu.

Je vais essayer d'être bref, à titre personnel je n'ai rien contre vous verser 400 000 euros comme ces jeux rapporteront beaucoup plus à l'économie frôceuse que cette somme et comme j'y ai un intérêt personnel conséquent au vu de mon influence sur le sport frôceux.

Mais ma collègue est encore un peu idéaliste et la coalition est instable, si le parti de madame Gasparini se retire, notre Gouvernement s'effondrera. Il faut donc que cet accord reste secret, je pose donc ces conditions à la conclusion de notre accord :
- L'argent proviendra d'un de mes comptes secrets et non de l’État frôceux
- Le soutien devra être officiellement apporté à mon successeur et non à moi-même afin que madame Gasparini ne pense pas que cette réunion se soit conclue par une transaction
- Et bien entendu, je compte sur une totale discrétion de votre part, on risque tous très cher si ça tourne mal.

[Silvio de Bratt]

Réponse de l’Italie :



1,2,3,4,5 : Mario Monti accepte la proposition
6 : Mario Monti refuse la proposition de Finacci

[Silvio de Bratt]

Visiblement surpris par l’attitude de la ministre frôceuse des Affaires étrangères, Mario Monti était dubitatif quant à un tel caractère à un poste aussi important que celui des Affaires étrangères. La diplomatie n’est pas une œuvre de charité. Les plus grands accords et compromis dans l’histoire ont été trouvés par des négociations peu honorables. Mais cela, la ministre frôceuse ne le savait visiblement pas. Quelques instants plus tard, le Premier ministre frôceux, en homme de pouvoir qu’il est, proposa un compromis à Mario Monti, Président du Conseil. Après quelques minutes de concertation avec ses collaborateurs et un échange de mails, il livra sa réponse.

Monsieur le Premier ministre, je salue votre sagesse et votre sens des responsabilités. Vous avez compris l’intérêt qui était le vôtre et celui de votre Nation en acceptant notre proposition. Nous acceptons vos demandes. Nous attendrons le versement du à chacun d’entre nous avant de livrer un soutien officiel à l’Etat frôceux dans sa future candidature. Sachez que nous associerons votre nom et lui seul quant au soutien de notre République dans votre candidature. Je n’ai pas l’intention de raconter quoi que ce soit à qui que ce soit. Nous sommes en Italie ici, j’ai beau assumer le redressement du pays avec un certain succès, je n’en n’oublie pas pour autant ma carrière professionnelle chez Goldman.