[Débat] Loi d'interdiction des licenciements boursiers

[Alessandra Gasparini]

Si mon ministère est si insignifiant que celà je vous encourage Monsieur à ne pas perdre votre temps à dialoguer avec une ministre qui ne ferait pas le poids face aux puissance de l'argent. Mais figurez vous que si ce schéma peut prévaloir dans certains pays, il n'en est pas de même en Frôce, et spécifiquement avec ce gouvernement. ça s'appelle la volonté politique, vous devriez essayer...

Lorsque Lionel Jospin prononce sa fameuse phrase "le politique ne peut pas tout" c'est la marque de sa capitulation, pas une règle scientifique. Sans doute cette règle vous convient elle et comme tout bon membre de la droite, votre unique stratégie consiste à faire croire que vos solutions ne sont pas des choix politiques, mais l’expression du bon sens... Souffrez Monsieur que l'on ne soit pas du même avis que vous sans avoir à subir vos piètres insultes sur mon niveau en matière d'économie.

Figurez vous que dans ce pays, du moins tant que nous sommes au pouvoir, ce sont les représentants élus du peuple qui font et votent les lois et non les marchés financier, ni les membre des conseils d'administration des entreprises multinationales.

[Yékèlz Tolöî]

Votre naïveté est presque touchante.
Affirmer que le ministère d'un pays de l'envergure du notre est plus puissant que des institutions et mécanismes financiers, c'est tout simplement mentir. Ou faire preuve d'une ignorance sans égale, au choix.
Il ne s'agit en aucun cas de critiquer la volonté politique, vous remarquerez que je ne représente pas la "droite" que vous citez, puisque je n'ai en aucun cas critiqué les idéaux de votre gouvernement. Je respecte vos engagements, mais affirmer que ce genre de projet de loi est bénéfique rélève d'une strategie éléctoraliste minable et qui handicapera nos entreprises. Vous remarquerez également qu'à chacune de mes interventions, je vous ai apporté des arguments et exemples concrets. C'est pour le bien de celle-ci et des Frôceux que je me permet de prononcer ces mots, votre projet est voué à l'échec et vous le savez. D'aucuns pays se sont heurté au pouvoir financier en voulant le combattre par ce genre de mesurettes. D'aucuns se sont trouvé face à leurs échecs et ont fait marche arrière. Si votre ministère n'est pas capable d'observer ce qui est arrivé dans un passé proche avec de telles lois dans des pays différents ou proches, qu'il change de nom, mais surtout de fonction, et qu'il cesse de pénaliser notre compétitivité et de nous faire passer pour les autistes de l'économie mondiale.