PAB Ragots - Ce que l'on dit de vous - Charles De La Tour

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Pierre-Alexandre Bonnardot
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PAB Ragots - Ce que l'on dit de vous - Charles De La Tour

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Ce que l'on dit de vous ...
Pierre-Alexandre Bonnardot


Monsieur le Ministre bonjour,

Vous avez accepté de participer à cette émission qui est plus un jeu qu'une véritable interview. Voici donc les 5 questions que vous concernent :


1. On dit de vous que votre discours à l'ONU était en réalité un coup d'éclat pour qu'enfin on sache qui vous êtes.
Ce discours aux Nations Unies n'est pas un coup d'éclat. Je ne pense pas que j'ai besoin de ça pour que les Frôceuses et les Frôceux sachent qui je suis. J'ai déjà une carrière politique derrière moi. Ce discours des Nations Unies reprend, dans l'ensemble, mon idée de la diplomatie et du monde internationale, ma vision du monde actuel. Cependant, je dois bien reconnaître que certains de mes propos ont été mal compris et que sur certains éléments je me suis très mal exprimé. Je parle notamment de la Syrie où mes propos ont été assimilé à une attaque contre la Chine et la Russie. Je l'ai déjà dit lors de ma visite en Russie, avec Monsieur Medvedev mais en aucun cas je ne souhaitais dire que Chine et Russie étaient responsables de la mort de 93000 personnes en Syrie.
2. On dit de vous que vos relations avec les journalistes sont plutôt tendues et que vous ne supportez pas vraiment la contradiction.
Ca dépend ce que l'on considère comme du journalisme. Dans notre pays, nous avons de très bons journaux, de très bons médias. Je pense notamment à Madame Savary et même à vous, même si depuis quelques temps vous vous êtes mis de côté. Pour ces deux cas, un vrai travail de journaliste est fait : vous cherchez, vous travaillez, vous analysez de manière indépendante et neutre de toutes idéologies. Vous savez, nous avons besoin de médias dans un pays. Mais, nous avons surtout besoin d'un vrai journalisme : un journalisme qui informe vraiment nos concitoyens, qui ne dit pas des âneries toutes les cinq lignes juste pour "dégommer" du ministre, passez moi l'expression.
3. On dit de vous que vous souhaitez donner ses lettres de noblesse au ministère des affaires étrangères, après les passages de personnalités plutôt originales à ce poste, je pense à Madame Gasparini, Madame de Saint Déodat ou Monsieur Fevernov.
Les Affaires Etrangères est un beau domaine, un domaine qui doit être mis en avant. La présence diplomatique est indispensable pour se faire entendre et se faire une place dans la scène internationale. Et les affaires étrangères lient l'ensemble des domaines politiques et des domaines nationaux. A mon sens, économie et relations internationales sont tout aussi importants, comme tous les autres ministères et domaines politiques. Si je pouvais faire au moins le quart du travail que je souhaite mettre en place, alors je serai heureux et j'espère que le travail mené continuera avec mon successeur.
Concernant les trois noms que vous citez, j'espère personnellement que Madame de Saint Déodat a fait du bon travail dans le domaine que j'occupe actuellement. Ce ne fut pas le cas de l'ensemble de mes prédécesseurs, mais cela n'est qu'un avis personnel
4. On dit de vous que le Centre pour vous, ce n'est qu'un moyen pour gouverner. Après tout, gauche, centre ou droite ... Tant qu'on peut occuper des responsabilités.
Je ne crois plus au clivage gauche-droite depuis quelques temps déjà. Si nous voulons vraiment travailler pour les Frôceuses et les Frôceux, il est nécessaire de travailler en commun, de regrouper les forces vives d'un pays quelque soit leur affiliation politique. Lors de la précédente mandature, j'étais déjà au centre mais je n'étais pas aux responsabilités. Et je pense que l'Alliance Républicaine et Citoyenne dont je fais parti considère également que les clivages politiques n'existent plus vraiment. On le voit depuis des années dans notre pays où les partis politiques travaillent entre eux, quelque soit leurs positions sur l'échiquier politique.
5. On dit de vous que vous avez contacté les personnalités politiques frôceuses en vue de vous inspirer de leurs suggestions et ainsi donner plus de crédibilité et de légitimité au gouvernement tout entier ... une belle démarche pour un candidat au poste de Premier Ministre, pardon, pour un ministre.
J'ai en fin contacté Messieurs Borgia et Betrand pour connaitre leur position dans le domaine des affaires étrangères. Je ne pense pas que la diplomatie soit une histoire de gauche ou de droite, même s'il existe des divergences dans certains dossiers. Je pense notamment au dossier du Proche-Orient.
Concernant votre petite allusion, Monsieur Thomas est très bien en tant que Premier Ministre. L'idée de vouloir le remplaçait ne m'a jamais traversé l'esprit : ni hier, ni aujourd'hui, ni demain. Il est le Premier Ministre de notre pays, je ne suis que ministre. Chacun sa place !
Je vous remercie Monsieur le Ministre.
Verrouillé

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