Monsieur le Président de la République bonjour, c'est un honneur de vous avoir à mon micro.
Il est, je pense, indispensable de recueillir votre réaction suite à l'actualité nationale récente chargée. Alors, dans un premier temps, je vous demanderai de réagir au résultat des élections. Avec la victoire du PDF et le retour au pouvoir d'une coalition du centre/centre gauche/gauche, pensez-vous que la Frôce va enfin pouvoir reprendre son destin en main ?
Monsieur le Président, si vous nous écoutez de temps à autre, vous connaissez sans doute le ton de la station. Nous posons les questions franchement, nous allons droit au but. Ainsi donc, Monsieur le Président, la Frôce ne tourne-t-elle pas en rond et, faute de véritable alternative politique, devant le constat que font les Frôceux selon lequel la droite frôceuse est une droite dure et ne laisse donc que peu de nuance dans la gestion des affaires du pays, les Frôceux ne jouent-ils pas par dépit au jeu des chaises musicales en mettant tantôt les centristes, tantôt les gauchistes, tantôt les gaucho-centristes au pouvoir ?
Je rappelle les faits. Il y a un peu moins d'un mois, des occupations de mairies se produisent, tantôt repoussées, tantôt évacuées, tantôt laissées sans prise en charge et je fais référence là à l'occupation de la permanence du PSD à Cofonoria. Heureusement, depuis, les instances du PSD se sont décidées à agir et enfin, ont trouvé un terrain d'entente.
Et hier, juste après les élections, voilà que ça recommence mais cette fois ci sous forme de chaines humaines qui se soldent par des affrontements. La police, je dis bien la police, serait d'ailleurs à l'origine de provocations.
Monsieur le Président de la République, vous allez "nous calmer ces excités" bien évidemment (dit sur le ton théatral comme s'il reprenait des propos du discours ambiant).
Des mesures concrètes vont-elles être prises, et contre les manifestants et contre le présumé agitateur ?
Cette interview se termine. Si vous le désirez, nous vous laissons quelques instants d'antenne pour adresser un message aux Frôceux.
Il est, je pense, indispensable de recueillir votre réaction suite à l'actualité nationale récente chargée. Alors, dans un premier temps, je vous demanderai de réagir au résultat des élections. Avec la victoire du PDF et le retour au pouvoir d'une coalition du centre/centre gauche/gauche, pensez-vous que la Frôce va enfin pouvoir reprendre son destin en main ?
Bonjour, M. Bonnardot. C'est un plaisir pour moi de m'exprimer au micro de votre radio. J'ai pu me montrer critique voir injuste au lancement de votre média, mais je dois bien l'avouer, le sérieux qui anime vos collaborateurs est un exemple à suivre pour les journalistes frôceux. Mais revenons à votre question. Il n'est un mystère pour personne que je suis un homme de droite. Mais, même si je ne partage pas toutes les idées de la coalition actuellement au pouvoir, je suis persuadé que le gouvernement de M. Finacci saura trouver les bonnes solutions pour remettre la Frôce sur les rails.
Monsieur le Président, si vous nous écoutez de temps à autre, vous connaissez sans doute le ton de la station. Nous posons les questions franchement, nous allons droit au but. Ainsi donc, Monsieur le Président, la Frôce ne tourne-t-elle pas en rond et, faute de véritable alternative politique, devant le constat que font les Frôceux selon lequel la droite frôceuse est une droite dure et ne laisse donc que peu de nuance dans la gestion des affaires du pays, les Frôceux ne jouent-ils pas par dépit au jeu des chaises musicales en mettant tantôt les centristes, tantôt les gauchistes, tantôt les gaucho-centristes au pouvoir ?
Bien. Passons à l'autre actualité du pays : les manifestations à Cofonoria.Effectivement, vous avez raison. A une époque le PRF avait réussi à incarner une droite modérée, mais malgré tout ouverte au dialogue. Aujourd'hui, il n'y a que le centre et la gauche social-démocrate qui me paraît en mesure de proposer une véritable alternative au PPL et l'UPF. Et pourtant il y a un grand espace actuellement pour un parti de droite modérée. Je suis membre du RPR, et malheureusement je trouve qu'il est trop placé au centre. Comme avez pu le voir lors des dernières législatives le RPR n'a pas su ou n'a pas pu capitaliser sur sa place de 2e lors des précédentes législatives. A qui la faute ? A personne et à tout le monde au sein de notre parti. Nous n'avons pas pris la mesure de la montagne qu'il y a gravir pour répondre aux attentes des frôceux. Peut-être qu'aujourd'hui, il serait tant de refonder une nouvelle alliance du centre-droit et de la droite. Personnellement, j'ai soutenu les alliances que nous a proposé Vincent Valbonesi et à l'époque elles paraissaient logiques, naturelles.
Je rappelle les faits. Il y a un peu moins d'un mois, des occupations de mairies se produisent, tantôt repoussées, tantôt évacuées, tantôt laissées sans prise en charge et je fais référence là à l'occupation de la permanence du PSD à Cofonoria. Heureusement, depuis, les instances du PSD se sont décidées à agir et enfin, ont trouvé un terrain d'entente.
Et hier, juste après les élections, voilà que ça recommence mais cette fois ci sous forme de chaines humaines qui se soldent par des affrontements. La police, je dis bien la police, serait d'ailleurs à l'origine de provocations.
Monsieur le Président de la République, vous allez "nous calmer ces excités" bien évidemment (dit sur le ton théatral comme s'il reprenait des propos du discours ambiant).
Vous allez sans doute m'en vouloir mais ce que je retiens de ce que vous venez de me dire c'est cette accusation à peine voilée contre, je vous cite, "un ancien homme politique frôceux ... en fin de vie" ! Vous êtes bien conscient que pour les Frôceux, et tout autre analyste politique, cela n'est rien de moins qu'une accusation soit contre Monsieur Salinovitch, qui semble avoir quelques soucis de santé sans pour autant être très transparent sur son devenir, soit contre Monsieur de Montredon, né à Etchegorda ! Vous confirmez ces accusations ? Et comment en êtes-vous arrivés à ce constat ?L'ordre républicain doit être rétablit. Si des policiers ont provoqué les manifestants, ils devront en répondre devant leurs pairs et devant la justice. D'ailleurs, il me semble que le Premier ministre a annoncé la mise en place d'une commission d'enquête. Mais l'ordre républicain doit être renforcé par le dialogue. Depuis trop longtemps l'Archipel Cofonoria est confronté au silence et l'abandon de l'état. Il n'y a plus de dialogue entre l'état et la région Cofonoria, il n'y a qu'un monologue chacun de son côté. Les indépendantistes ont vu là l'occasion de s'engouffrer dans la brêche. Mais je sais qu'ils ne sont pas tout seuls et qu'ils prennent leurs ordres auprès d'un ancien homme politique frôceux. Un homme en fin de vie et qui espère ainsi pouvoir se placer comme le héros posthume de l'Archipel Cofonoria. Le seul moyen pour rétablir la confiance entre Cofonoria et l'Etat, c'est d'accorder plus de pouvoirs aux Présidents de régions. Une certaine dose de fédéralisme dans notre Constitution est une des solutions à ce conflit, d'ailleurs je rejoins, là-dessus, l'analyse de Louis-Damien Lacroix de Beaufoy. Renouons le dialogue en donnant plus d'autonomie, seuls ceux qui sont sur le terrain savent quelles décisions doivent être prises pour le bien-être de tous.
Vous vous rendez compte de la gravité de la situation. Si les anciens Présidents commencent à agiter la population, où va-t-on ?En tant que Président, j'ai accès aux rapports des renseignements frôceux. Ceux-ci ont pu identifié l'homme qui dirigeait, dans l'ombre, les actions des indépendantistes. Et oui, il s'agit de Laurent de Montredon. Il est grand temps de mettre fin au mythe véhiculé par M. de Montredon. Oui, il a été un grand Président, mais depuis son départ d'Anthelme, il a pris une voie dangereuse et il s'acharne à semer les graines de la division dans notre pays. Certains m'accuseront de tirer sur l'ambulance, mais j'assume totalement.
Des mesures concrètes vont-elles être prises, et contre les manifestants et contre le présumé agitateur ?
Bien Monsieur le Président.M. Bonnardot, la constitution de notre pays est ainsi faite que le Président de la république est réduit à inaugurer les chrysanthèmes. Ce n'est pas mon rôle de proposer des solutions toutes faites ou de prendre des décisions pour régler ce conflit national. Le gouvernement est là pour régler son problème. Mais je ne suis pas homme à me défiler et si le Premier ministre le juge nécessaire, je suis tout à fait disponible pour travailler main dans la main avec lui. Le Président de la république, doit être au-dessus des partis et pouvoir un jour ou l'autre mettre de côtés ses opinions personnelles. Je suis le gardien des institutions, l'homme qui regarde de loin les évènements mais dont sa porte est toujours. Je suis conscient bien que je ne réponds pas à votre question, les solutions elles sont à trouver du côté du gouvernement. Donc cette question, je vous invite à la poser à M. Finacci.
Cette interview se termine. Si vous le désirez, nous vous laissons quelques instants d'antenne pour adresser un message aux Frôceux.
Merci M. Bonnardot. Mon message sera simple ... En ces temps de crise, nous avons besoin d'unité nationale. Nous avons besoin que la Frôce soit plus solidaire envers ses régions. Tournons nous vers l'avenir.