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Mon intervention concerne les partis en présence lors de ces élections législatives de Septembre 2012.
Tout d'abord, premier sur la liste, le désormais inusable PPL, parti pour la liberté, incarné fut un temps par le modeste Du Plessis et aujourd'hui mené par Jean-Baptiste Marshall "l'américain" comme il est surnommé dans certains cercles aspinois. Rappelons que le PPL a joué un rôle très important lors de la mandature de Vincent Valbonesi puisqu'il était l'épine dans le pied de la droite dite républicaine. Jean Baptiste Marshall désire sans doute faire aussi bien qu'au printemps dernier en prenant ainsi sa revanche sur le RPR qui avait su profiter de l'effondrement du PRF et du déficit d'image du PPL.
Pour ces élections, le PPL a choisi de faire dans dans la pédagogie, avec un nom qui résume son programme, offrant ainsi un aspect peut être plus séduisant et moins caricatural bien que les valeurs mises en avant, bien que correspondant aux valeurs de droite, prises de façon simplistes peuvent induire en erreur.
Notons tout de même le retour - sera t il remarqué et remarquable ? - de Monsieur Tolöî, orateur et idéalogue mais pour le moment avec une réussite en politique relative.
Le PPL offre à voir une santé plutôt bonne avec un budget de campagne de plus de 80 000 plz. On peut mettre ce financement sur le compte d'une organisation du parti spartiate et rigoureuse en matière de cotisation, mais aussi d'un soutien financier de personnalités fidèles à la cause de l'extrême droite frôceuse.
Deuxième parti, en lice, le PDF ou parti démocrate frôceux, parti du centre par excellence, qui semble vouloir s'implanter durablement pour garantir une certaine stabilité de l'échiquier politique frôceux. Avec un budget de 100 000 plz, le parti affirme sa solidité aussi financière et militante, même si le mot militant peut paraître exagéré pour un parti du centre. Notons tout de même que le parti subit une crise des vocations avec seulement deux candidats déclarés dont le leader emblématique du parti : Gavroche Finacci.
Rappelons que ce dernier a joué un rôle primordial sous la mandature de Vincent Valbonesi en tant que ministre de l'éducation, puis sous la présidence de Laurent de Montredon toujours au même poste, mais plus certainement pour des raisons plus politiciennes. Le PDF a notamment permis des réformes en matière éducative mais a semblé s'épuiser sous le présidence de Laurent de Montredon, comme étouffé par les querelles entre PSD et RSE.
Le PDF a certainement pour ambition de récupérer les élections de centre gauche déçu du PSD et de centre droit déçu du RPR. Notons que les électeurs déçus du PSD seront probablement plus facilement approchables.
Troisième parti, engagé dans ces élections, l'UPF, d'Arthur Carapin, l'homme qui monte. Certes, pour le moment rien de bien concret sous nos yeux d'observateurs et d'électeurs, mais une certaine fraîcheur apportée aux idées de la droite dite nationaliste. Se dégage de ce parti une certaine volonté d'exemplarité et un refus de participer aux magouilles de partis. Est ce une tactique pour se démarquer du PSD et du RPR, des deux partis au pouvoir, ou bien est ce sincère ? L'avenir nous le dira.
Toujours est il que le parti présente deux candidats pour un budget de 50 000 plz. Le deuxième plus petit budget de cette campagne, qui s'explique par le besoin de faire ses preuves et par une faible diffusion nationale pour le moment. Il est vrai, disons le, que l'UPF trouve des oreilles attentives principalement sur l'île des Agrumes, sensibles aux idées de nation unique et rassemblée notamment. Au vu des derniers évènements à Cofonoria, il semble plus probablement que les Cofonoriens se montrent réceptifs ce qui pourrait peut être handicapé sur certaines zones géographiques l'UPF.
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Merci Pierre-Alexandre.
Quatrième parti en lice pour ces élections : la liste du patriote indépendant représentée par Kyoshiro Sapporo qui a comme particularité de se présenter uniquement dans la zone nord de la Province des Prigors. C'est l'unique liste à ne pas proposer de candidats au niveau national. Cela s'explique par sa petite taille et ses faibles moyens.
Toujours est il qu'à la vue des premiers sondages officiels, présentés ici même, la liste du Patriote Indépendant peut se faire une place dans le paysage politique frôceux. Plus certainement, il a tout intérêt à se rapprocher des autres formations de droite afin de s'allier en temps venus si nécessaire.
Cinquième parti : le RSE ou le grand rêve avorté d'une gauche unie et puissante.
Le RSE avait tout pour lui mais a essuyé des revers récemments, certains à cause de décisions qui leur sont propres d'autres à cause de la fatalité. Jadis, suis-je tenté de dire, le RSE avait certainement un équilibre, à sa gauche les communistes, à sa droite le PSD (ex FDF).
Aujourd'hui, à sa droite, il semble ne plus y avoir personne, le PSD ayant préféré se rapprocher du centre voire du centre droit, et à sa gauche, les communistes ont dissout leur parti ... Pas facile donc de se retrouver dans ce vide intersidéral qu'est "la gauche" aujourd'hui. Pourtant, le RSE semble progresser par rapport à juillet et surtout, il bénéficie désormais de personnalités engagés ,reconnues et qui occupent le terrain. Malheureusement, tous les signes nous montrent que le manque d'effectifs et surtout le manque d'engagement de tous ses membres risquent de coûter une nouvelle fois au RSE très cher. A mon avis, l'intérêt du RSE réside dans la dissolution du parti et la reformation de structures à taille humaine, disons, afin que chacun puisse exister, chose difficile au sein d'un hyper-parti tel que le RSE.
Sixième parti : le RPR ou le grand rêve avorté d'une droite unie et puissante.
Je me répète mais le RPR est lui aussi issu de cette mode dirons nous du rêve du bipartisme. D'un côté, le RSE supposé enterrer PSD et contrôler les communistes, et de l'autre, le RPR supposé imposer son hégémonie sur les extrémistes de droite, réduits à quelques pourcentages de l'électorat. Les deux rêves semblent brisés. Et si le RSE a pris sa première gifle en juillet dernier avec 12%, le RPR s'apprête à encaisser un coup de marteau si les premières tendances se confirment. Rassurons nous, je pense, le RPR finira au delàs des 5% et plus probablement proche des 10%. C'est mon avis.
Septième et dernier parti en lice : le PSD ou le rêve réussi d'un parti social-démocrate frôceux.
Lorsque la FDF a été créée, il y a de cela 1 an, l'engouement a été tel que Benjamin McGregor a mené ses troupes à une victoire éclatante aux législatives d'octobre. Ont suivi des semaines de gouvernement pour aboutir à une première crise, celle de janvier dernier, où le Premier Ministre, issu de la FDF, quittait le parti. La FDF puis PSD a payé cette crise interne en mars avec un résultat encore pire que celui du RSE en juillet dernier. Mais le parti s'est resaisi et a regravi les marches pour aujourd'hui représenter en moyenne 20% de l'électorat. Sans doute que le PSD aura à coeur de réitérer ces résultats. A mon avis, les effectifs du PSD, bien que discrets, travaillent pour une victoire prochaine.
JB MARSHALL: Ce soir, je suis d'humeur mitigée. D'un côté, le Parti Pour la Liberté que je préside se hisse à la quatrième place au niveau national, devenant ainsi le premier parti de la Droite frôceuse, et donc par conséquent, le premier parti d'opposition.
De l'autre côté, la clique socialo-marxiste et son allié du centre-gauche, le PDF, représentent à eux seuls à peu près 66%. C'est bien évidemment désolant pour la Frôce et son avenir.
Je note par ailleurs les 20% d'abstention. Si l'on prend en compte ces gens, nous sommes loin d'une vague rose et rouge. Sur l'ensemble des frôceux inscrits, en âge d'aller voter, seuls 52% se sont déplacés pour accorder leur confiance soit au RSE, soit au PSD, soit au PDF.
Si je retire le centre, nous tombons à 34%. La gauche et l'extrême-gauche représente seulement 34% des électeurs inscrits. Pas de quoi pavoiser mais assez pour plomber l'économie de notre pays ainsi que la prospérité des générations futures.
Si le RPR avait été présent et s'il avait mené une campagne au minimum correcte, la Droite en serait sortie vainqueur, à n'en pas douter.
Ce soir, j'ai une profonde pensée à celles et ceux qui n'ont pas voté pour nos futurs gouvernants. Celles et ceux qui refusent de voir la clique RSE-PSD-PDF mener la barque. Celles et ceux qui se soucient de leur avenir ainsi qu'à celui de leurs enfants. A ceux-là, je tiens à leur dire que nous sommes là, nous, la Droite, pour défendre leurs intérêts et leur avenir. Le PPL se dressera contre toute forme d'Etat-Providence, d'égalitarisme, de laxisme ainsi que contre la pensée unique.
Nous avons mené campagne pour moins d'Etat, moins d'impôts et plus de valeurs. Nous comptons bien défendre ses idées à l'Assemblé Nationale.
Dorénavant, nous sommes la première force politique d'opposition, demain, nous serons la première force politique au pouvoir.
ALESSANDRA GASPARINI : Ce soir le RSE revient au premier plan! Nous avons mené une belle et grande campagne et nous n'arrivons pas loin des partis de tête. La droite s'éffrondre et montre là son incapacité à gouverner notre pays. Nous sommes prêt à servir la Frôce, et avons toute confiance en Monsieur Finacci pour mener des discussions franches et sereines.