Je me suis replongé dans les archives de mon cher patron et une interview de Monsieur Notre Premier Ministre Gavroche Finacci a attiré mon attention. Passons sur le fervent royalisme de l'intéressé, assez fervent pour nous empoisonner l'existence le temps d'une campagne électorale mais pas assez pour faire parti des meubles de l'actuel gouvernement (ouf !) et arrêtons nous sur les quelques mots lâchés là, sur le tapis, concernant le souci cofonorien.
FINACCI
Ne plaisantons pas trop longtemps : les indépendantistes livrent un combat du siècle dernier qui sent bon le cigare et la moiteur des dessous de bras d'un révolutionnaire cubain.
Non moi, ce qui me choque, c'est qu'on parle beaucoup lors des campagnes, aux journalistes et après rien ne se fait.
Ah un dernier mot. J'espère que Monsieur McGregor ne verra pas une attaque personnelle ou contre le PSD dans le fait que je reprenne une interview dans laquelle Monsieur Finacci le qualifie de briseur du système éducatif, d'homme caractériel, qui devrait être plus calme quand il parle.
FINACCI
Ces mots sont d'une sagesse exemplaire et respectable sauf qu'ils ont été prononcés en mars dernier ... Et depuis rien. Ainsi donc, qui est le plus blâmable ? Ceux à qui l'on fait miroiter monts et merveilles feignant de prendre en compte leurs aspirations et qui se livrent, à terme, à la violence politique ? Ou ceux qui ont fait miroiter monts et merveilles aux pro autonomie, pro indépendance de l'archipel cofonorien ?Ils sont assez peu nombreux, ceci dit leur voix ne doit pas être ignorée, sauf lorsqu'elle est portée par la violence. Les particularités régionales ont été trop longtemps oubliées, et une décentralisation basée sur la culture me parait être la première priorité dans ce domaine. Ceci dit, je ne m'oppose pas à ce qu'à moyen terme, certaines régions acquièrent une autonomie accrue, mais le court terme doit être fait de décentralisation. L'évolution est toujours plus saine que la révolution
Ne plaisantons pas trop longtemps : les indépendantistes livrent un combat du siècle dernier qui sent bon le cigare et la moiteur des dessous de bras d'un révolutionnaire cubain.
Non moi, ce qui me choque, c'est qu'on parle beaucoup lors des campagnes, aux journalistes et après rien ne se fait.
Ah un dernier mot. J'espère que Monsieur McGregor ne verra pas une attaque personnelle ou contre le PSD dans le fait que je reprenne une interview dans laquelle Monsieur Finacci le qualifie de briseur du système éducatif, d'homme caractériel, qui devrait être plus calme quand il parle.