Réagissez !

[Victoria Lopez de Ayala]

La ministre de l’Economie était interrogée par un journaliste au retour d’un déplacement en province.

Il ne faut pas donner plus d’importance que cela à la parole d’un homme blessé et meurtri par le vote sanction qu’il a reçu de la part des frôceux la semaine dernière. C’est la réaction d’un homme vexé et humilié, ne lui accordons pas plus d’importance que cela.

[Patrick Carles]

Suite au Face à face avec Enzo Barras, Patrick a tenu à réagir.

Je trouve cette émission très révélatrice de nombre de choses tant sur le misérabilisme des médias de masse classiques que sur la chasse à la crédibilité lancé par le système aspinois contre l'indépendantisme cofonorian.

En premier lieu, nous avons pu voir PAB sous l'un de ses meilleurs jours. Des interventions parfois plus longues que son invité (procédé classique chez ces journalistes politiques qui se prennent pour les vedettes qu'ils ne sont pas), des questions qui sont en fait des commentaires se concluant par un point d'exclamation et un systématisme dans la focale sur certaines questions. M. Bonnardot s'est-il une fois intéressé réellement à la réalité locale qui touche Cofonoria ? Non. S'est-il simplement demandé quelles sont les véritables motivations des indépendantistes ? Non, il s'est contenté de les faire passer pour des amoureux un peu bêta. Nous ne reviendrons pas non plus sur son argumentaire vu et revu… l'US Farelle et MM. Montredon et Valbonessi comme gage de l'intégration cofonorianne dans un espace frôceux rêvé mais bien peu probant. L'homme aura même osé (c'est à ça qu'on les reconnaît paraît-il), il a osé donc, demander ce que ferait une majorité absolue du MIAC ; chose tout simplement impossible vue la répartition régionale actuelle des sièges. Et lorsqu'on lui fit gentiment comprendre son erreur, il se dressa dans son mépris et sa pédanterie pour affirmer que le MIAC était tiède et de tenter de nous glisser une leçon de politogie d'une platitude absolue.

Un présentateur pédant, autosatisfait et jamais pertinent au service de l'idéologie dominante anti-cofonorianne. On saluera tout de même la ténacité d'Enzo Barras qui aura au moins essayé de faire passer un discours. Dépasser le mépris aspinois sera vraiment une tâche ardue, mais au combien nécessaire. Si ce dialogue aura au moins servi à nous remobiliser et nous rappeler que la route est encore longue, c'est déjà ça.

[Pierre-Alexandre Bonnardot]

Monsieur Carles,

Tout d'abord, je vous remercie de réagir.
Cependant, ce que vous interprétez comme du mépris, de la pédanterie, et j'en passe, ne sont que des tentatives de tendre des perches à Monsieur Barras qui ne les a malheureusement jamais attrapées. Je veux dire par là que mon rôle est de sortir de mon invité ce qu'il doit dire car il ne le sait pas toujours lui même. On a vu chez Monsieur Barras un homme engagé certes, convaincu aussi, mais maladroit dans l'expression de ses propos.
Alors oui j'ai tenté de le faire sortir de ses retranchements, j'ai vraiment eu l'impression qu'il tentait de se donner une stature en restant calme, posé, tiède oui. Je vous le dis dès maintenant, je n'ai pas pour préjugé de voir dans les indépendantistes des acharnés, des gueulards et j'en passe mais je suis convaincu que Monsieur Barras n'a pas tout dit. Il ne fait que donner le change, que répondre ,et il ne développe pas assez selon moi.

Enfin, je terminerais si vous le permettez sur une dernière chose.
Ne vous faites pas un avis sur moi en m'écoutant à cette antenne. Parce que tantôt vous penserez que je suis de droite, tantôt de gauche, tantôt "aspinois" tantôt "cofonorian". C'est mon rôle de me faire l'avocat du "diable" selon l'invité que j'ai.
Ce n'est pas une leçon de journalisme seulement une explication de ma façon de fonctionner.

J'en termine. Si vous souhaitez être en face de moi, très bientôt, il vous suffit de vous montrer intéressé et ce sera un plaisir de vous recevoir.

[Patrick Carles]

Eh bien justement M. Bonnardot, je ne suis pas d'accord avec vous sur la façon dont vous envisager votre rôle. À mon sens, vous êtes un relai de discours, pas la personne qui vient rentrer dans le lard des hommes politiques. De plus, mon principal reproche n'est finalement pas votre ton (bien que je trouve votre façon de poser des questions assez particulière) mais bien votre choix dans les questions posées. Je vous reproche alors d'avoir choisit (sûrement implicitement) de vous focaliser sur certains enjeux en négligeant donc d'autres qui peuvent apparaître essentiels à ceux qui promeuvent l'indépendance cofonorianne. C'est finalement ça qui me gêne et m'a le plus énervé en écoutant mon poste ce matin-là.

Après, pour équilibrer un poil quand même, je reste persuadé que vous êtes de bonne volonté et consciencieux ; ce qui fait que je ne rejetterai pas l'invitation dont vous parlez si elle se présentait.

[Benjamin McGregor]

Réagissant pour la première fois depuis longtemps, Benjamin McGregor a répondu a une question à propos de PAB...

Il faisait de bonne chose avant de verser dans un type de média que certains citoyens rejettent en bloc à présent. Il y a du mépris et de la désinformation dans les propos de certains journalistes de PAB. Pour ce qui concerne la législation sur les médias, on peut en parler. PAB dit qu'elle existe déjà, ce n'est pas vrai. Mais bon, a quoi pouvons-nous nous attendre de la part d'un média qui s'appuie sur une proximité plus que douteuse avec les anciennes hautes instances politiques du pays rejetées hier par une majorité des concitoyens? Que pouvons-nous attendre de la part d'un média qui porte plainte pour le non respect d'un texte cassé par la Cour Suprême? Letcheque a raison sur un point : E-PA-TANT !

[Pierre-Alexandre Bonnardot]

Au détour d'une émission radio, Stephane Letcheque, chroniqueur, est amené à réagir à la réaction de Benjamin McGregor.

-Le poisson mord toujours à l'hameçon. Combien cela fait-il de temps que Monsieur McGregor n'a pas réagi sur un sujet de l'actualité ?
L'avez-vous entendu sur la Syrie dernièrement ? L'avez-vous entendu dénoncer les violences en marge de manifestation tout récemment ? Non Benjamin McGregor était en vacances certainement mais sa conscience politicienne s'est réveillée lorsqu'un texte qu'il a sans doute marqué de son influence a été critiqué par le petit journalo-éditorialiste que je suis.
Entendons-nous bien. Ce que je dis moi, je l'assumerai. Mon employeur, Monsieur Bonnardot, m'a déjà repris de volée car j'avais fauté mais sur ce coup, je ne fais qu'alerter l'opinion publique sur l'absentéisme d'un gouvernement qui ne se réveille que pour nous pondre une loi qui sert à figer dans le marbre un système qui existe déjà tout en faisant en sorte, bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle, de le rendre plus contraignant, plus compliqué. Ca c'est la marque des politiques.
L'absentéisme que je dénonce, mon collègue Hervé GATEAU l'avait déjà dénoncé notamment lorsqu'il qualifiait Laurent de Montredon de Président mollasson. Je souligne la chose car on nous reproche en ce moment d'être des fans de Montredon.
Si ça peut décrisper Monsieur McGregor, je le dis à ce micro, Messieurs de Montredon, Salinovitch, Dellas ont fait de telle sorte qu'aujourd'hui on ne peut plus dire que l'absentéisme et les lenteurs sont des valeurs uniquement de droite.

Que dire sinon à Monsieur McGregor lorsqu'il nous dit que le décret qui liait PAB et à l'Etat a été invalidé par la cour suprême ?
Qu'il se trompe car une modification du traité a été publiée et que cette modification répondait aux reproches d'exclusivité formulés par la cour, puisqu'il ouvrait la possibilité d'une collaboration à tout média volontaire.
Moi je veux bien qu'on me dise que je fais mal mon boulot, après tout, lorsque son travail c'est de critiquer les autres, faut aussi accepter d'être critiqué soit même, mais qu'au moins ces critiques sont vérifiées, solides et pertinentes.

De toute manière, l'Etat n'a pas respecté ses obligations du 7 juin au 13 juin 2012. Or un communiqué de l'ancien Président de la République a été publié en date du 13 juin 2012.

[Benjamin McGregor]

Dans l'optique du pseudo journaliste qu'est monsieur Letcheque, lorsqu'un politicien ne réagit pas sur une chaine médiatique nationale, c'est qu'il ne s'y intéresse pas ou qu'il est en vacances politiques et intellectuelles? Les citoyens sont juges d'une telle vision de la politique. Certains parlent, d'autres assument. Dans ce cas, nous sommes deux, de façon sûr, lorsque que je dis que PAB est devenu un média médiocre, j'assume. Pour ce qui est de la Syrie, j'approuve les réactions de tous les acteurs de la vie politique Frôceuse. J'approuve les condamnations et les regrets émis par le Premier Ministre. J'approuve les questionnements et les mises en garde émises par le Président de l'Assemblée Nationale. A ce titre, il est prévu que je m'entretiennent avec le Premier Ministre. La politique, la vraie politique n'a pas de leçon d'absentéisme à recevoir de la part d'un média qui diffuse de temps à autres, quand bon lui semble, de la désinformation ou des conneries.

[Pierre-Alexandre Bonnardot]

Stéphane LETCHEQUE :

- On vient d'en diffuser une d'ailleurs à l'instant. Monsieur McGregor a toujours raison.

[Benjamin McGregor]

Au fait Monsieur Letcheque, quand direz-vous aux peuples Frôceux que l'ambassadeur de Syrie est toujours sur le sol Frôceux, que l'ambassade de Syrie en Frôce est toujours active, et que le Premier Ministre Dellas a bien fait d'annoncer son intention de rupture avec les autorités de Bachar El Assad?

[Pierre-Alexandre Bonnardot]

Stephane Letcheque :

- au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, mon travail est de dire ce qui n'est pas bien fait, pas de distribuer les bons points à Monsieur le Premier Ministre. Heureusement d'ailleurs, on ne m'entendrait guère.