Vossen I - Négociations: Environnement

[Joseph Vossen]

5 grands chantiers pour l'Environnement et la Mobilité

1) Mise en place d'une taxe sur le carburant.

2) Limiter le nombre de vols annuels en déterminant un plafond global des vols de jour comme de nuit.
Etendre les limites d’exploitation et de procédures de vol la nuit de minuit jusqu’à sept heures du matin.

3) Inciter fiscalement les entreprises à utiliser le rail à la place de la route pour le transport de leurs marchandises.

4) Fixer des normes pour les produits afin qu’ils consomment moins d’énergie et émettent moins de substances et des ondes nocives pour l’environnement et la santé humaine.

5) Mise en place d'un programme de re-forestation dans les zones urbaines et péri-urbaines.

[Alessandra Gasparini]

1) Il n'y en a pas une déjà?

2) Je ne vois pas bien l'interêt et on est bien loin des réformes primordiales...

3) Pourquoi inciter financièrement? Combien cela va-il couter à la collectivité? Il y a une solution plus simple: la loi. Obligeons le ferroutage partout là où c'est possible, en développant bien sûr le réseau.

4) ok

5) ok

[Joseph Vossen]

1) Cela ne me dit rien, c'était inscrit dans votre programme.

2) Limiter les nuisances sonores. Limiter la polution. Faire en sorte que les avions ne soient pas à moitié occupés par les passagers.

3) Je dois vous avouer que j'ai hésité entre le développement du réseau et l'insitation fiscale.
Dans ce cas, je suis d'avis que l'on développe le réseau.

[Alessandra Gasparini]

Ok pour les deux premiers points.

Pour le 3, vous êtes donc favorable à une loi d'obligation c'est bien cela? Que nous soyons clair entre nous...

[Joseph Vossen]

Une loi d'obligation, à quel point de vue?

[Benjamin McGregor]

Obliger, par la force de la Loi, les entreprises à modifier leurs manières de transporter leur marchandises en passant par le ferroutage.

[Alessandra Gasparini]

Oui c'est bien ce que je voulais dire. Merci Monsieur McGregor de développer pour moi.

[Joseph Vossen]

Si je comprend bien, cela veut dire: "Veuillez utiliser nos chemins de fer, sinon garre à vous!"

Désolé, mais ce raisonnement n'est plus de ce monde.
Il faut stimuler et encourager, mais en aucun cas obliger.

Pour deux raisons:

Premièrement, la mise au chômage de milliers de chauffeurs routier à court terme.

Deuxièmement, le fait d'interdire totalement une entreprise privé de transporter ses marchandises de la façon qu'elle le souhaite.

Il faut au contraire encourager et convaincre les entreprises à privilégier le ferroutage.
A long terme, le ferroutage sera privilégié par rapport au transport routier.

Pour cela il faut rendre le Rail plus attractif au niveau de sa ponctualité et de son infrastructure à moyen terme.

[Alessandra Gasparini]

C'est terrible comme votre intervention transpire la pensée dominante et la bien pensance...

NON, nous n'enverrons personne au goulag...

Dire que la contrainte est quelque chose du passé est profondément incensé... Nous sommes forcé de payer l'impôt, les entreprises sont forcées de ne pas rejeter les produits toxiques dans les rivières etc...
Je peux vous sortir des milliers d'exemples. Cela s'appelle la loi. La communauté se fixe des règles de vie en communauté, c'est comme ça. Et heureusement...

Cela fait des décénnies que l'on parle du ferroutage, et d'incitation, et rien n'y fait, les camions sont toujours de plus en plus nombreux. Pourquoi? Parceque c'est plus rentable pardi!

Et faisons fi des riques humains, des couts d'entretient des routes (que les transporteurs ne payent jamais) et des problèmes envirronementaux...

Il est des fois où il faut faire preuve de courage politique...

[Joseph Vossen]

Je n'ai jamais dit que j'étais contre l'impôt ou contre la Loi. Cela je le conteste!
Je suis un social-démocrate avec une conscience écologique et en aucun cas un libertaire.

Le fait d'obliger une entreprise dans ce sens là est bien trop radical de mon point de vue.
Je ne suis pas communiste!

Je suis favorable à un impôt pour tous les utilisateurs de nos autoroutes, routiers et utilisateurs étrangers. Mais là n'est pas la question.

Et à ma connaissance, l'écologie ne se limite pas au principe du "pollueur-payeur", Mme. Gasparini!

Vous le dites vous-même, cela fait des années que l'on fait de l'incitation au ferroutage.
Progrèssons dans ce sens là!