Négociations

[Vincent Valbonesi]

Mais j’insiste sur le fait que donner au PPL un ministère de ce type, qui est d’abord une question d’idéologie plutôt qu’une question de poids à l’Assemblée, ne permettra surement pas au pays d’avancer. Nous le savons tous ici, aussi bien M. Marshall que vous monsieur le Premier ministre, tout sera bloqué tant les idées du PPL en la matière ne pourront pas réunir plus de 30% des suffrages des députés de l’ensemble de l’Assemblée… Je ne pense pas que le PPL puisse être intéressé par un secteur où sa marge de manœuvre sera inexistante.

J’accepterais un autre ministère sans difficulté, mais je connais comme vous ce qu’il se passera si le PPL obtient l’économie, les finances et le travail. Pas une question de compétence mais d’idéologie.

[Arthur Carapin]

Monsieur le Premier Ministre, je suis d'accord sur deux choses. La première est que notre gouvernement d'union, s'il voit le jour, appliquera que des mesures partielles permettant que notre pays continue à avancer. La seconde est que l'UPF est effectivement, pour le moment, un petit parti. Néanmoins, je ne peux être d'accord avec le sous-sous-ministère qui nous est proposé.

[Jean-Baptiste Marshall]

Très bien.

Nous acceptons le ministère de la Justice et des Institutions ainsi que celui de l'Energie, des Transports et du Développement Durable.
Par contre, peut-être faudrait il retirer le "Développement durable" pour le remplacer par l'"Environnement".

J'en profite pour vous annoncer que je ne souhaite pas faire partie de ce gouvernement. N'y voyez pas une décision politique. Simplement, vous allez surement l'apprendre dans la presse ces prochains jours, j'ai décidé de me retirer de la vie politique définitivement.
J'ai décidé de prendre un peu de bon temps, puis j'aimerai me lancer dans les affaires.

Jean-Baptiste continua sa phrase en regardant dans les yeux chaque reponsable politique réunis à cette occasion.

J'en profite également pour vous dire que ce fut un plaisir de débattre avec vous. Débattre, parfois combattre. Nous avons, c'est certain des idées très différentes mais nous avons quelque chose en commun, l'amour pour ce beau pays. Ce que nous voulons, c'est un avenir meilleur pour les familles de Frôce. Pour cela, nous avons toutes et tous des solutions bien différentes et c'est ce qui fait le jeu de la politique.
Je garderai un très bon souvenir de tout cela. Un très bon souvenir de vous tous, malgré tout.

Visiblement ému, Jean-Baptiste coupa court à sa déclaration.

Je vous remercie.

[Gavroche Finacci]

Monsieur Marshall,

Je prends bonne note de votre requête sur le nom du ministère et je l'accepte. Je vous souhaite bonne chance et beaucoup de bonheur pour la suite de votre vie.

Monsieur Carapin,

Je comprends que vous auriez préféré exercer vos talents dans un plus grand ministère, mais il y a beaucoup de choses intéressantes à faire à la culture et aux sports, il y a bien sûr la candidature de la Frôce aux Jeux Méditerranéens pour renforcer notre prestige international en matière sportive, il y a la défense de la langue française que vous aimez tant, l'adaptation du droit d'auteur aux nouvelles technologies et le développement d'internet en Frôce en matière culturelle.

Ce ministère n'est pas le plus prestigieux, je crois que tout le monde autour de cette table pourra vous le concéder, mais ce n'est ni un placard ni un sous-ministère.

Je souhaiterais également vous informer que je compte démissionner une fois la menace neutralisée, j'ai été assez marqué par l'attentat contre l'avion et je cherche un métier un peu plus paisible que celui-ci pour le bien de ma famille, j'aurais pu démissionner plus tôt, mais je pense que vous savez tous qu'un capitaine n'abandonne jamais son navire. Une fois la menace écartée, un Premier ministre sera donc élu ce qui vous laissera toute latitude pour maintenir un Gouvernement d'unité jusqu'aux prochaines élections ou revenir à un système de coalition classique.

[Arthur Carapin]

Monsieur Finacci,

Dans un gouvernement d'union, nul ne peut porter la seule voix de son parti. Nous devons porter des projets à finaliser, comme ceux des Jeux Méditerranéens effectivement; mais aussi, j'allais dire, assumer l'intendance en attendant de nouvelles élections. Aussi, je le dis tout à fait tranquillement, le sous-ministère proposé a en effet une chose d'attrayante, les Jeux Méditerranéens. Mais il est bien dur de porter ce projet, lorsque nous n'avons pu donner notre avis sur ce sujet, et la façon dont le dossier est proposé.

Concernant la défense de notre langue nationale, ceci et vous le savez ne pourra avoir lieu, puisque les dernières lois adoptées par votre gouvernement vont à l'encontre de ce que vous me proposez aujourd'hui, et je suis conscient des rapports de force et des possibilités politiques qui me sont offertes.

Autrement dit, il est clair que ce sous-ministère est dans notre actualité un placard. Une autre proposition sera-t-elle faite à l'UPF?

[Alessandra Gasparini]

Messieurs.

Après consultation de mes camarades, je vous informe que le RSE accepte la proposition de gouvernement d'union nationale en ces temps troublés.

Nous posons toutefois comme préalable, la continuité dans les ministères clés de l'intérieur et de la défense. Il semble que ces deux conditions sont déjà réunies.

Nous avons toujours été contre toute idée de gouvernement d'union nationale, car pour nous cela revient à nier des éléments qui nous opposent et à faire fi de la lutte des classes. Nous sommes néanmoins dans une période spéciale et le RSE prendra toutes ses responsabilités dans cette période difficile.

[Gavroche Finacci]

Monsieur Carapin,

Il faudrait pour un échange qu'un autre parti exprime son accord.

Mais concernant les Jeux Méditerranéens n'oubliez pas que rien n'est arrêté, pas même la ville candidate, ce qui en fait une lourde responsabilité à prendre pour le Gouvernement, et concernant la langue française, ce que la gauche conteste c'est son unicité, pas son apprentissage et sa promotion.

Madame Gasparini,

Je prends bonne note de la décision du RSE

[Arthur Carapin]

Regardant la feuille proposé par le premier ministre, Arthur répondit:

Oui, oui rien n'est arrêté. Donc me voilà devant arrêter ceci, en espérant que la gauche me soutienne.... Pour ce qui est de la culture, nous sommes, je pense aux antipodes.

Vous me confirmez, au vu des dires de mes voisins, que votre offre est définitive?

[Gavroche Finacci]

Tous les partis ont accepté sauf le PSD qui ne souhaite pas participer à ce gouvernement d'unité temporaire et le votre. Si un échange de ministère doit être fait, je l'accepterai.

[Arthur Carapin]

Je demande donc un autre ministère. Par contre, je ne suis pas là, monsieur le Premier Ministre, pour marchander. Je vous demande une autre proposition.