Négociations

[George Montgomery]

La position du PSD est claire : si l’union nationale ouvre ses portes à des mouvements extrémistes, alors le PSD ne fera pas partie de cette union. Nous n’avons aucunement l’intention de trahir nos électeurs. Nos voix ne sont pas à vendre et nous n’allons pas nous prostituer, comme certains, pour quelques postes. Libre aux partis qui se disent progressistes et de centre-gauche de faire rentrer dans un Gouvernement de la République des individus appartenant à une mouvance radicale dont nous rejetons toutes les propositions.

[Arthur Carapin]

Riant, Arthur dit:

Monsieur l'ex-Ministre d’État, tombeur du dernier gouvernement me fait rire. Vous êtes un ennemi de la démocratie. Vous refusez le débat. Vous refusez les droits de l’opposition. Vous faîtes tomber le gouvernement pour des raisons politicardes, alors que notre pays traverse de sombres moments. Vous êtes réellement un ennemi de la Frôce, qui préfère la voir sombrer pour être sûr de garder son petit pouvoir de chefaillon.

[Jean-Baptiste Marshall]

Lorsque George Montgomery prit la parole, Jean-Baptiste prit son smartphone et le consulta ostensiblement, ignorant ainsi totalement les propos de ce dernier.

Dès qu'Arthur Carapin prit la parole, il rangea son smartphone.
Il l'écouta attentivement, puis rajouta, à l'encontre du premier ministre :

Monsieur le premier ministre,

Les choses sont désormais claires. Certaines personnes, qui se disent, dès qu'ils en ont l'occasion, républicaines, sont visiblement dans l'impossibilité la plus totale d'accepter une union nationale alors que nous traversons une crise majeure dans l'Histoire de notre pays. Certains sont malheureusement incapables de placer les intérêts de la nation avant les intérêts partisans. Il ne s'agit pas là de conquérir un poste gouvernemental, ni même de mener des réformes, encore moins de s'allier avec nos adversaires politiques, non, il s'agit d'assurer la continuité de l'Etat dans cette période difficile et de mettre hors d'état de nuire ces terroristes.
Si nous sommes dans cette crise institutionnelle, je n'ai pas peur de le dire, c'est à cause des représentants du PSD, Monsieur Montgomery en tête. Qu'ils s'enfoncent dans leur connerie lorsqu'ils s'entêtent à refuser une réelle union nationale, c'est leur problème. Cela ne nous concerne plus.
Et pour information, nous ne sommes pas une mouvance, que ce soit le PPL ou l'UPF. Nous obtenons des résultats plus qu'honorables aux élections législatives. Lors de la dernière échéance électorale, nous avons obtenu près de 20% des voix. L'UPF près de 10%.
De plus, les idées prônées par le PPL ne sont pas plus radicales que celles prônées par le RSE ou le PSD. Elles sont simplement différentes. Une politique libérale et conservatrice n'est pas une politique fascisante et extrémiste comme certains se plaisent à le dire à droite et à gauche. C'est parfaitement grotesque. Nous pouvons avoir des points de vues différents sans pour autant nous traiter d’extrémiste à tout bout de champs. C'est fatiguant à la fin. Replaçons le débat sur les idées, mais par pitié, cessez vos caricatures.
Pour conclure, monsieur le premier ministre, je vous invite à condamner l'attitude du PSD et de Monsieur Montgomery. Enfin, si ce dernier refuse de nous voir au gouvernement, qu'il s'en aille. Nous ne le retiendrons pas.

[Alessandra Gasparini]

Je représenterai le RSE lors de ces discussions, Monsieur le Premier Ministre.

[Gavroche Finacci]

Très bien, madame Gasparini.

Existe t-il des conditions pour que le RSE participe à un gouvernement d'unité nationale le temps de contrer la menace terroriste ?

[Vincent Valbonesi]

Le RPR ne pose aucune condition pour sa participation au futur Gouvernement d’union nationale.

[Gavroche Finacci]

A supposer que le PSD maintienne son refus, et que le RSE accepte l'unité, je propose la répartition suivante :

PM + Intérieur : PDF (Gavroche Finacci)
Ministre d'Etat, Défense et AE : RSE (Alessandra Gasparini), le ministère d'état revient au RSE de par son statut de 3e force politique du parlement
Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail : RPR (je pense qu'installer un modéré dans un portefeuille si sensible est un choix pertinent pour la cohésion d'un gouvernement d'unité)
Ministre de la Justice et des Institutions : PPL (j'ai ouï dire que le PPL avait de nombreuses idées en matière d'institutions)
Ministre de la Santé et des Affaires sociales : RSE (Richard Cypher)
Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Jeunesse et de la Recherche : PDF (poste cédé au RSE par la volonté de monsieur Lacroix par manque d'effectifs au PDF et afin d'obtenir un meilleur équilibre entre gauche et droite)
Ministre de l'Energie, des Transports et du Développement Durable : PPL
Ministre de la Culture et des Sports : UPF

Bien sur ce plan reste discutable, l'important dans une unité, c'est la discussion.

[Jean-Baptiste Marshall]

Le RSE obtient le ministère d'Etat, en charge de la Défense et des AE de par son statut de troisième force politique du Parlement ; mais le RPR, qui n'a strictement aucun représentant à l'AN, obtient un ministère aussi important que celui de l'Economie, des Finances et du Travail. Nous ne sommes pas d'accord.
Nous sommes la 4ème force politique de ce parlement et la première force politique de la Droite, nous souhaitons donc obtenir le ministère de l'Economie, des Finances et du Travail ainsi que celui de la Justice et des Institutions.

[Vincent Valbonesi]

Personne ne soutiendra en matière économique ou sociale un projet émanant d’une force politique comme la vôtre M. Marshall, surtout pas la gauche qui est majoritaire à l’Assemblée.

Je ne suis en rien opposé à votre présence dans une union nationale, je pense uniquement qu’il est bon de respecter les dispositions de chacun.

[Gavroche Finacci]

Je n'ai personnellement rien contre échanger l'économie avec un autre ministère, monsieur Marshall, mais je regarde aussi le potentiel pour chacun à réussir à obtenir l'adhésion parlementaire dans son ministère, et je pense que le PPL serait par exemple plus efficace aux institutions qu'à l'économie. La place offerte au RPR l'est plus au nom de sa position modérée sur un sujet sensible et propice aux blocages qu'au nom de son poids actuel.

Ceci dit, si vous en faites une question de principe, je ne vais pas tout bloquer pour ça.