Concertation Premier Ministre - Syndicats (CTF)

[Maxime Dellas]

Le Premier Ministre attend Alfred Cotis, Secrétaire Général de la CTF.

[Alfred Cotis]

Alfred Cotis arriva à l'Hôtel Belley a pied. Après avoir salué les hommes en factions à l'entrée il fit son arrivée dans la cour du palais en se dirigeant d'un pas ferme vers le perron .

[Maxime Dellas]

Maxime Dellas vint acceuillir personnellement le Secrétaire Général de la CTF. Et le dirige vers la Salle de Réception de l'Hotel Belley.

[Alfred Cotis]

Après être rentré dans la salle de réception Alfred Cotis se retourna vers le premier ministre et lui lança

Alors Monsieur, comment et où va se dérouler notre entretient?

[Maxime Dellas]

Comme une discussion entre hommes responsables. Lui répondit Maxime Dellas en souriant.
Il invita Alfred Cotis à s'assoir et lui demanda si il désirait prendre quelque chose à boire.
Puis il reprit :

Tout d'abord, je vais vous demander quelles sont les revendications de la CTF, aux vues des dernières manifestations.

[Alfred Cotis]

Je prendrais volontier un Martini blanc s'il vous plait.

Nos revendications sont claires. Nous demandons au gouvernement de faire marché arrière sur le projet de baisse du salaire minimum. Cette mesure en plus d'être injuste et douloureuse pour les plus bas revenus sera également totalement inefficace pour relancer la croissance.

La période de crise est une période spéciale, mais les salariés n'ont pas à payer les pots cassés d'un système financier fou qui nous a conduit dans le mur. En baissant le SHG on touche aux salariés les plus précaires, les plus fragiles, souvent des femmes, des jeunes, des temps partiels. Pour ces gens là une baisse de 14% de leurs revenus serait synonyme de suicide social.

La mesure n'est de plus inscrite dans aucun programme des différents partis qui composent la majorité gouvernementale actuelle. C'est donc faux de dire, comme j'ai pu l'entendre dans les débats, que les frôçeux ont voté pour une telle mesure.

[Maxime Dellas]

On apporte un Martini blanc pour Alfred Cotis ainsi qu'un thé vert pour Maxime Dellas.

Très bien, je vais relayer votre demande au Conseil des Ministres. Tant que vous êtes ici, avez vous autres choses à demander au gouvernement ?

[Alfred Cotis]

Merci Monsieur le Premier Ministre

Croyez bien que nous serons très attentifs aux suites données à ce projet.

Je voudrais juste vous signaler que la croissance est un objectif louable, mais qu'elle ne doit pas servir de prétexte à tout et n'importe quoi, comme ça a été présenté lors du débat public concernant ce projet.

Pour relancer la machine, il faut donner de la respiration à l'économie, et donc aux acteurs économiques. On ne peux pas espérer la prospérité en contractant les dépenses publiques et les salaires. C'est tout le contraire qu'il faudrait faire, redonner aux salariés du pouvoir d'achat par la redistribution nationale.

A ce titre je m'inquiète du peu de sérieux avec lesquels sont traités les sujets liés au travail ou aux questions sociales.

[Maxime Dellas]

Monsieur Cotis, ces sujets sont traités avec toute l'attention que nous pouvons y porter. Néanmoins, nous ne médiatisation pas tellement, il est vrai, la section emploi du Ministère de Madame De Ayala ...