Salon du Premier Ministre (PM, Mr Dellas,Mme Van de,Mr Milo)

[Laurent de Montredon]

Madame Van de Sensualist ? Monsieur Dellas ? Des suggestions ?

Pourquoi ne pas lancer un grand plan d'ouverture à la concurrence qui aurait pour but la baisse des prix.
Un projet qui se diviserait en deux, d'abord des mesures sur le long terme avec la création de zones d'attractivité où les entreprises pourraient s'installer avec des allègements de charge pendant des années, et d'autres avantages conséquents, et ensutie avec des mesures sur le court terme pour que l'on ait des résultats très vite.
Pour le coup, on peut envisager des partenariats avec de nouvelles entreprises qui s'installeraient en Frôce en s'engageant à ne pas dépasser certains tarifs sur les services proposés par exemple. Cela permettrait aux concurrents déjà installés de devoir s'aligner sur ces nouveaux prix.

Je ne sais pas si c'est vrament réalisable mais ça peut avoir un plus grand impact sur l'opinion publique !

Qu'en pensez vous ?

[Crystal Van De Sensualist]

J'avoue que je suis un peu dans la même situation que M. de Milon. Je n'aie pas d'idées. Si nous choisissons un grand plan d'ouverture à la concurrence, nous devrons définir quels secteurs seront concernés.

[Laurent de Montredon]

Effectivement.
Quels secteurs prioritairement ?
Ceux qui favorisent la croissance, autrement dit les achats de service, les achats basés uniquement sur la consommation pure comme les achats de loisir ?
Ou bien accès notre action uniquement sur ce que l'on appelle les frais fixes des Frôceux, les assurances, la téléphonie, le gaz, l'électricité, la télévision numérique, ...
Ou encore nous focaliser sur les produits de première nécessité : nourriture, carburant de plus en plus ...

Pour ma part, je suis pour que l'on se consacre aux "frais fixes" car ils permettent d'agir directement sur le quotidien des Frôceux. Si un opérateur téléphonique arrive et fait baisser les prix, cela se ressentira au mois le mois pour les Frôceux. Si un nouvel opérateur en gaz débarque et qu'il baisse les tarifs de 5 ou 10%, c'est autant de moins à payer à la fin du mois pour les Frôceux.

[Arthur de Milon]

Très bien. Je vais réfléchir à la mise en place d'un tel projet.

[Laurent de Montredon]

Merci Monsieur de Milon.
Et bien entendu, ce projet devra regrouper toutes les autres mesures que vous avez abordé.

[Arthur de Milon]

Certainement.

[Arthur de Milon]

Est-ce que c'est déjà mieux ainsi ?

Arthur tendit un papier au Premier Ministre.

[Laurent de Montredon]

Je tiens d'abord à vous féliciter pour cette proposition Monsieur de Milon qui convient tout à fait à ce que je désirais à quelques points près.

Revenons dessus donc.

article 4703, vous parlez d'exonération d'impot sur les sociétés pendant les 2 premières années de l'entreprise. Je suis en accord avec cela.
Cependant, le risque d'un alignement soudain au pourcentage fixé par la loi après ces deux années, pourrait être préjudiciable à l'entreprise et à la pousser à licencier pour raison économique puisque forcément une partie de ses bénéfices, s'il y en a, partiront dans le paiement de cet impot.
Ne peut on pas envisager une graduation en pourcentage à la fin de ce délais de deux ans pour payer les impôts ? Certes la perte pour l'état est plus grande, j'en conviens, mais en faisant ainsi on s'assure que l'implantation des entreprises au niveau local ne sera pas perturbé après ce délais de deux ans.

Je suis étonné d'apprendre que la TVA ne s'appliquait pas sur les produits importés. Effectivement, il était temps de régulariser cette injustice pour nos produits nationaux. Je propose même que les produits importés restent à l'ancien taux de TVA tandis que les produits nationaux bénéficient de la baisse.
Cela pourrait, à un faible niveau peut être, j'en conviens, convaincre certaines entreprises de venir s'installer chez nous, parce qu'en s'installant chez nous, leurs produits ne seraient plus surtaxés. Qu'en pensez vous ?

Et enfin, le troisième point que je ne vois pas apparaître clairement dans votre projet, c'est la partie sur la création de zones économiques attractives nous permettant la reprise, ou le maintien, de l'activité économique dans des secteurs géographiques en perte de vitesse ou qui mériteraient de se développer.
Par exemple, si nous considérons que Orgues les Bains pourrait accueillir, selon ses besoins, des entreprises sur son territoire, nous pourrions décréter via ce projet de loi que la zone X ou Y située sur le territoire de la commune d'Orgues les Bains deviendrait une zone avec une imposition réduite à un pourcentage très intéressant au delà des deux ans d'exonération passé.

Je suis convaincu qu'il nous faut créer l'évènement, permettre dans un laps de temps relativement court, par exemple 2 à 4 mois, à des entreprises de s'engager verbalement, et donc de montrer leur intérêt pour notre pays, pour une future installation dans un délais encore une fois imposé, disons maximum 2 ans.
En créant cet effet d'urgence, de bonne affaire si on veut, on pourrait voir débarquer des entreprises attirées par les zones d'attractivité et relancer l'économie.

Je suis très impatient d'avoir votre avis car je suis personnellement enthousiaste à ce type de projet.
Bien entendu, il nous faut discuter, si vous êtes également d'accord, pour fixer toutes les modalités, tous les détails histoire de ne pas voir notre projet faillir prématurément ou de présenter à terme une faille qui se retournerait contre le pays.

[Arthur de Milon]

(Merci Laurent)

Je suis d'accord avec toi pour ce qui est d'imposer une TVA plus élevée pour les importations. Je change cela immédiatement. Je fais de même s'agissant de la graduation lors de la fin des exonérations de charges pour les nouvelles entreprises.

En ce qui concerne votre idée de zones économiques attractives, elle n'est pas oubliée, bien au contraire. Je continue à réfléchir sur les modalités précises de sa mise en œuvre concrète et je vous en fais part le plus tôt possible.

[Laurent de Montredon]

Parfait.
Je crois que nous touchons au but. Il faudrait mettre le projet au vote la semaine prochaine. Je sais que le temps est serré mais plus tard nous ne pourrons pas le faire voter.