[Réunion publique] : Assise pour un pôle éducatif :

[Vincent Valbonesi]

Par curiosité, je me suis intéressé à nos amis français. Il se trouve qu’Aix-Marseille Université, que je connais bien puisque j’ai enseigné dans cette université du temps où j’étais professeur de droit, dispose d’un budget de 619 millions d’euros pour 70 000 étudiants. Si l’on rapporte la dépense totale au nombre d’étudiant, on tombe sur 8 840 euros par étudiant. J’aimerai donc que les maires qui défendent leur université, ce qui est compréhensible, viennent nous expliquer comment une ville de petite taille peut gérer une telle organisation et un coût aussi important surtout. La meilleure solution, c’est la concentration des universités dans la capitale de région des trois régions frôceuses afin de créer des pôles d’excellence autour d’elle. Il n’y a pas 5 millions d’étudiants en Frôce, le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur dispose d’un budget d’intervention, il n’a qu’à s’en servir pour subventionner les transports scolaires et la construction de campus universitaires. C’est simple : un grand campus par université et l’offre de logements sera amplement suffisante, en sachant qu’il y a aussi le logement privé pour les étudiants dont les parents ont la capacité d’assumer un loyer.

[Thomas Rolland]

Vos interventions sont tous très intéressante, mais je me dois de recadrer tout cela un peu :

Premièrement, je rappel à certain ceci : il y a eu un rapport de la cours des comptes sur les universités frôceuses qui montraient qu'il y avait une organisation anarchique. J'ai donc décider de centraliser les universités type UFR lettres - sciences - éco - droit dans les grandes villes. Faire cela implique que certaine université se retrouveront fermé à la rentrée 2013-2014. Que faire des batîments ? On peut certes les louer pour des entreprises, mais on peut aussi les réutiliser pour des fillières types BTS - DUT ou tout offre de formation absente des actuels universités restante. Il ne s'agit pas de re-faire ce qui a été défait, mais que chaque ville ait un projet éducatif original.

Si je récapitule, j'ai comme projet propposé pour l'instant une "Haute École d’Études Politiques" par monsieur St Imberb ; et le GESCOUS de monsieur Caldo. Et les autres maires ?

Nous ne sommes pas là pour refaire des universités entière, faire des copier / collé, mais créer, imaginer ce que vos villes peuvent proposer comme BTS, IUT, ou tout ce qui est architecture, santé... Soyez inventif.

Merci

[Vincent Valbonesi]

La ville de Casarastra dispose de :

Université Pierre d’Aragon
Ecoles supérieures de Commerce
Ecole centrale
Institut d’études politiques
Ecole normale supérieure
Ecole nationale supérieure de la Police
Ecole nationale des beaux-arts
Institut régional d’administration

[Abigail Tomas]

Voila qui est sage de votre part M. le Ministre.

La ville de Farelle souhaiterait concentrer ses efforts sur le BTP et l'architecture. Après recensement, il s'agirait d'une quinzaine de BTS (brevets de technicien supérieur bâtiment , travaux publics , enveloppe du bâtiment , géomètre-topographe …), 2 DUT (diplômes universitaires de technologie génie civil , génie thermique et énergie ), une école d'ingénieur du bâtiment ainsi qu'une école d'architecture.

[David Caldo]

La ville de Casarastra dispose de :

Université Pierre d’Aragon
Ecoles supérieures de Commerce
Ecole centrale
Institut d’études politiques
Ecole normale supérieure
Ecole nationale supérieure de la Police
Ecole nationale des beaux-arts
Institut régional d’administration

En regardant bien celà, combien celà fait en nombre d'étudiant, votre ville peut financer un tel volume, c'est curieux.
Et bien justement, sur ce point je crois qu'il faut décentraliser vers les petites villes, mon projet que je propose à Monsieur le Ministre est porteur d'espoir pour tous les jeunes qui est basé sur le monde sportif.
Mon projet "GESCOUS" encadre tous les jeunes, un véritable package, en premier lieu une sélection, ensuite un package etudiant limité à 2500 étudiants serait proposé, en intégrant un partenariat avec une entreprise locale, la ville, le logement, abonnement annuel à toutes les activités de la ville choisit par l'étudiant, système de navette de bus gratuit.
Mon package s'appelerait "GESCOUS AVENIR". pour un montant de 5000Plz par an et par étudiant soit un budget de 12 500 000 Plz
qui pourrait être financé par la ville, l'état et les entreprises.
En contre parti, l'étudiant devra répondre à une offre d'emploi dans la ville ou il a étudié, et ceci pendant 3 ans.
Le retour sur investissement serait très rapide, c'est à dire en pouvoir d'achat, taxes etc...
donc je dis qu'il faut et il est possible de créer un pôle universitaire dans les villes annexes, je suis le premier à postuler.

Le Maire de SALUSA

[Hélène Le Menn]

Il est vrai que j'oublie toujours que Karnag est une petite ville en terme d'habitants...

(HRP \ Les MJs nous invitent à modifier un peu le background de la Frôce surtout pour augmenter la population qui passerait de 6.000.000 à 20.000.000 d'habitants... Donc ce qui voudrait dire que les villes verraient leur population augmenter, ce qui est logique... / HRP)

En tout cas, après réflexion, étant travailleuse sociale à la base, j'ai toujours été sensible ce secteur ! J'aimerais voir apparaître à Karnag une sorte d'Ecole Nationale de Travailleurs Sociaux (ENTS) regroupant les formations aux métiers d'Educateur Spécialisé, Animateur Socio-Culturel, Moniteur-Educateur, Assisant(e) Social(e), etc. Après cela dépendra des éventuels coûts pour ma ville, mais un BTS spécialisé dans l'environnement (construction, énergies renouvelables avec la conception et la recherche, si c'était possible... Je peux éventuellement associer Karnag avec une autre ville, le must serait que - si ce projet semble réaliste et qu'un(e) collègue soit intéressé(e) - ces 2 villes soient assez proches géographiquement pour limiter l'impact écologique et donc économique.

[Hugo Salinovitch]

Pour ma part, ma commune a son université, où j'ai d'ailleurs enseigné, j'aimerai la conserver comme telle. Pourquoi changer ce qui fontionne.

[Elena Fazzini]

Pour ma part je suis d'accord avec l'intervention de Mr Salinovitch pourquoi changer ce qui fonctionne.
Et comme l'a Mr de St Imberb le manque à gagner pour les villes qui se voient privé de leurs université est énorme.

Ce que n'as pas dit Mr Valbonesi sur son belle exemple Marseillais c'est que cette création de pôles excellence en France à eu des répercutions sur bien des domaines, en effet d'une part et vous pourrai le demander aux syndicalistes étudiants qui se sont battu farouchement contre ce projet ! De nombreuses sections ont été fermé de pars et d'autre, ce qui implique que des étudiants habitant à Aix devais tout les jours faire le trajet jusqu'a Marseille et vis-et-vers ça. C'est cela que propose le gouvernement à nos étudiants ?
D'autre part les répercutions dans le domaine de l'emploi ont été catastrophique de nombreux postes d'enseignants chercheur ainsi que de personnelles de l'université ont été supprimé !!
Il faut savoir enfin que en France cette "fusion" d'université est la résultante d'une loi la LRU ou loi d'autonomisation des universités, qui fait que les universités Françaises voient leurs budget considérablement diminué et ce grâce au désengagement de l'état!

Je suis contre ce projet qui me parait ne pas cadré du tout avec les réalités du milieu ! Cette reforme aurai un effet catastrophique sur l'emploi, l'enseignement et l'encadrement des étudiants !
Je peux vous assurer que les partenaires sociaux n'accepterons jamais une réforme de ce type ce que je conçois totalement !

[Thomas Rolland]

Mademoiselle Fazzini, nous ne sommes pas la France : quel intérêt d'avoir pour 100 000 étudiants 12 universités ? (http://www.republique-froceuse.com/foru ... 238&t=6325) A quoi ça sert d'avoir en plus les mêmes universités ? La recherche est un domaine qui a besoin de projet financable, avec des moyens convenables et de bonnes équipes de recherche. Pour cela la première étape est de rassembler les forces universitaires dans un nombre restrain mais correct d'université.
Vous me parlez des transports : chaque universités (qui partagent la même structure de formation) que nous avons décidé de garder a aussi été choisi pour sa géographie : assez centré en région pour que les étudiants ne souffrent pas de trop de dépense financière.

Il s'agit maintenant de diversifier tout cela, c'est-à-dire de recréer sur de nouvelles bases ce qui étaient anarchiques. Mais vous donnez, mademoiselle des pistes de réflexion pour l'avenir.

Pour ce qui est de vos propositions monsieur Caldo, madame Le Menn, et madame Tomas, elles sont très intéressantes et je les notes pour qu'on en discute plus tard. Certains projets pourront même être dispatché entre plusieurs villes.

[Elena Fazzini]

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour l'exemple pris sur la France, mais ma volonté étais de mettre en lumière les problématiques de l'exemple pris par Mr Valbonesi!
Et certes les dimension ne sont pas les même le problème que je voulais soulevé était celui-ci:
Que faire des personnelles d'administrations de ces Universités fermés ? Car oui une parti peu servir à de nouveau projet (IUT et BTS), mais les besoin en personnelles sont moindre dans ces deux cadres et c'est une réalité de dire que faire déplacer un grand nombre de ces personnes et leurs familles dans un cadre nouveau n'est pas chose simple.
Pour ce qui est des étudiants il faut vraiment s'assurer et je suis prête à vous croire que tout est fais pour eux en matière de transport et de logements.