[Débat] Horaires de cours au collège et au lycée

[Natalia Fevernova]

J'ai bien parlé d'alliance officieuse ou officielle, aucune des deux n'existe, l'idéal du MIAC et du PC c'est l'indépendance de l'Archipel Cofonoria, l'idéal de ce projet c'est de permettre à chacun d'avoir accès à une langue officielle de notre République et traditionnelle de leur région.

Chacun peut enrichir la culture, je vais prendre l'exemple de la langue française qui est la langue majoritaire, le mot alcool vient de l'arabe, le mot bague vient du néerlandais, le mot calèche vient de l'allemand. Trois langues qui n'appartiennent pas à des cultures latines. Notre gastronomie ne se contente pas de plats ni d'ingrédients frôco-frôceux, les boites de nuit d'Uzarie qui nous apportent tant de ressources touristiques ne diffusent pas que de la musique frôceuse. La diversité peut être une richesse pour tous, même les langues, symboles suprêmes de la culture l'admettent.

Si vous croyez que des personnes comme messieurs Mattinen et Crawford se sont contentés de faire un copier/coller de la culture majoritaire en Frôce, en allant jusqu'à nier leur propre personnalité, vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Pour prendre l'exemple de Max Mattinen, je ne peux que rappeler qu'il a apporté à la Frôce une vraie culture de consensus, alors que la tradition latine est l'affrontement. Il n'est pas le seul adepte du consensus bien sûr, mais son aura a pleinement profité à l'enrichissement de notre culture avec un nouveau modèle de dialogue privilégié.

La religion, qu'on le veuille ou non, influence la culture à plus ou moins long terme, les chrétiens nous ont apporté la traditionnelle et populaire fête de Noël, une fête tellement traditionnelle que même les non-chrétiens la célèbrent pour des motifs différents ou par simple envie festive. Je maintiens donc qu'il s'agit d'une sensible différence par rapport à la majorité. Mais ce n'est qu'un aspect mineur

La Frôce est un pays latin, les cultures latines sont marquées par la force du caractère, et un caractère fort se doit de s'épanouir en liberté. En ne respectant à aucun moment les libertés les plus basiques, le général Lacroix a adopté une attitude anti-latine et donc anti-frôceuse.

Les italiens du nord et du sud se sentent comme différents, un new yorkais n'a que de peu de points communs avec un texan, et pourtant ceux qui veulent mettre un terme à ce destin commun ne sont que peu nombreux, diverses cultures peuvent cohabiter et apprendre les unes des autres sur le même sol, ce qui fait l'unité d'un pays, c'est l'Histoire, c'est l'envie d'un destin commun, c'est le respect mutuel mais ce n'est pas la soumission d'une culture à une autre.

[Patrick Carles]

Non mais là nous tombons sur le cas classique d'un ignorant total. M. Carapine ne conçoit qu'une salon façon d'être frôceux et cette manière doit être approuvée par tous en dépit de tout. Et la frôcité chère à cet individu est unique et simple. La complexité semble l'effrayer.

De ce fait, Mme. Fevernova, nous ne pouvons qu'apparaître pour lui que comme très proches. Avoir conscience que l'identité est quelque chose de complexe et surtout dans le contexte territorial (archipel relativement morcelé et éloigné), culturel et historique (autant récent avec la dictature que plus ancien avec la formation progressive du pays) de la Frôce c'est beaucoup trop pour M. Carapine. Et tant pis si vous vous souhaitez défendre une vision tolérante et ouverte de ce qu'est l'identité frôceuse quand je tente (modestement) de promouvoir l'indépendance de ce que je considère avec d'autres comme mon pays, l'Archipel Cofonoria (qui, déjà, a la chance et le bonheur de bénéficier d'une grande diversité). Nous voici à jamais unis parce que nous refusons de fantasmer la réalité de l'appartenance ni d'imposer le modèle issue de ces rêveries. Mais bon, il semblerait que nous ayons trouvé notre Glenn Beck, prêt à traquer toutes formes de complots de par la Frôce.

[Arthur Carapin]

Que cette union est belle, j'en aurai les larmes aux yeux d'émotion, si elle n'était pas contre la Frôce. Monsieur, désolé, je ne vais répondre qu'à madame le ministre.

Madame, vous pouvez la nier, l'alliance existe, car la conséquence de votre réforme, sera de renforcer les identités régionales aujourd'hui mortes, sauf dans l'imaginaire de certains. Ainsi, demain, les revendications particulières, régionalistes comme vous dîtes, seront renforcées et surtout, grâce à vous, légitimées.

La culture madame, s'enrichie, vous avez raison, seules les cultures mortes restent figées. Elles sont en constante mutation, mais ceci ne peut en aucun cas signifier se renier. Vous ne proposez pas d'enrichir la culture frôceuse mais de la changer en renforçant les spécificités locales. Ainsi, demain, grâce à vous, il sera plus important d'être issu de tel coin de notre doux pays que d'être tout simplement Frôceux.

[Patrick Carles]

Bon, vous êtes définitivement un pauvre type.

Je vais donc me contenter de répéter. Selon Mme la Ministre l'identité frôceuse inclut les apports cofonorians et prigorians, à ce titre, l'ensemble des traits culturels de ces régions ont vocation à faire partie du patrimoine national. Un peu comme en Suisse où le fait d'avoir trois langues officielles n'empêche pas le développement d'une identité helvétique très forte.
Cela dit, si je reconnais que cette vision a le mérite de prendre la réalité des faits et d'adopter une position ouverte (ce qui n'est pas le cas de la vôtre qui est déconnectée, imbécile et bornée), elle cherche néanmoins à adapter la culture cofonorianne à l'espace frôceux. Ce que je ne souhaite pas. Il n'y a donc aucune alliance ni même collusion d'intérêt entre Mme Fevernova et moi ; la seule chose qui nous rapproche c'est de ne pas considérer la Frôce comme la simple périphérie d'Aspen. Vous ne pouvez pas en dire autant.

Maintenant, je me doute que vous n'êtes pas le débile profond qui ne peut pas comprendre d'aussi simple. Vous êtes simplement l'homme malhonnête qui tente de tirer un profit politique en créant des complots. Ce n'est pas nouveau en Frôce (JBM en est un grand champion), mais, comme pour Glenn Beck, d'habitude c'était plutôt l'apanage des néo-cons'. Il semble donc que les temps changent.

[Arthur Carapin]

Votre niveau de langage illustre votre manque total de conviction et d'argument. Je ne me rabaisserai pas à vous répondre.