[Ministère] Bureau du Ministre

[Fabio Martini]

L'installation du nouveau secrétaire d’État à la culture avec son cabinet fut terminé dans l'après-midi. Fabio était pour la première fois au Gouvernement et espérait faire rapidement ces preuves. Il trouva sur son nouveau bureau des piles de dossiers en retard...

[Elise Lantier]

Et sinon l'éducation, vous n'en avez rien à péter?
Il faut un peu de sérieux, s'il s'agit de nommer un ministre pour nomme un ministre nous pourrions très bien mettre un sac de riz à votre place Mme Fevernova. C'est de toute façon sans grande surprise nous vous avions déjà connue ministre et vous n'aviez pas brillé par votre volontarisme et votre activisme.
Je trouve regrettable d'accepter une mission ministérielle uniquement pour l'appât du gain, pour pouvoir vous goinffrer sous les ors de la république aux frais du contribuable... Décidément votre gouvernement ne nous aura rien épargné!

[Natalia Fevernova]

L'éducation ne sera pas négligée, des retouches sur les taux horaires seront prochainement présentées au débat public, j'ai trouvé opportun de longuement réfléchir à quelques projets de qualité plutôt que de débiter 15 textes de 2 articles. Il n'y aura pas en revanche de réforme d'ampleur, beaucoup de modifications ont été adoptées il y a très peu de temps et il ne serait pas sain de ne pas les laisser montrer leur plein effet.

Concernant les reproches sur le manque d'activité, je ne pense avoir aucune leçon à recevoir, l'opposition a attendu la mise aux voix du texte sur les médias afin d'émettre sa seule critique, qui est la préservation du droit pour un parti politique de posséder un média autre qu'un journal, chose qui n'a jamais été faite depuis la fin de la dictature, occultant tous les autres aspects du texte, avec notamment une plus grande indépendance des instances dirigeantes, une meilleure protection des mineurs et des clarifications étendant la liberté d'expression.

Je ne reproche pas aux députés du RSE leur vote négatif, nous sommes en démocratie, mais leur attitude n'a pas été constructive de par leur non participation aux débats citoyens et parlementaires.

[François Bertrand]

Le nouveau ministre de l'Education avait enfin réussi à achever une importante partie de son travail malgré l'heure. Et pour cause il y avait beaucoup de dossiers dans la pile, on pouvait en dire autant pour ses collègues qui eux aussi étaient sans doute chargés .
Mais François restait enthousiaste. Le rythme des réformes était bon et surtout, la nouvelle coalition au pouvoir s'entend harmonieusement sur les mesures à prendre changeant de la sorte un grand nombre de choses dans la société dont notamment les mentalités.
Un officier d'honneur annonça l'arrivée de Marc de Saint-Imberb avec qui il avait rendez vous pour discuter d'un projet intéressant. Ce dernier lui avait écrit plus tôt sur ce projet et François décida de le garder en tête.
Il termina sa tasse de café avant de se diriger vers l'extérieur pour accueillir son hôte. Malgré les différences idéologiques, il restait attaché à la courtoisie républicaine. Tel serait son état d'esprit pour le dîner de ce soir.

Après ce dîner, il irait embrasser ses enfants au lit et s'allonger aux côtés de sa femme avec un marqueur et des feuilles sur son projet de réforme de l'école.

[Marc de St Imberb]

Marc arriva au ministère de l'éducation en voiture, après un trajet de deux heures depuis Symphorien. Il descendit de la voiture au moment où Mr Bertrand, Ministre de l'Education, déscendait les marches pour venir le saluer.

- Bonsoir Mr Bertrand. Comment allez-vous ?

[François Bertrand]

François esquissa un sourire de politesse et lui serra la main vigoureusement :

- Mais je vais très bien mon cher.

En le raccompagnant à son bureau, le ministre ne pouvait pas s'empêcher de briser l'ambiance solennelle et républicaine pour une ambiance plus détendue et confraternelle comme il en affectionnait tant. Car, pensait-il, après tout nous faisons tous le même métier. Quelque fois entre deux coups de couteau, il faut bien se faire la bise.

En souriant, il se tourna vers son interlocuteur tout franchissant la porte du bureau

- Comment ça se passe du côté du PSD ? J'ai vu vos interventions devant les médias, vous ne mâchez pas vos mots.

Il souriait pour détendre son invité et demanda à se faire servir un verre de Chivas.

- Que voudriez vous boire Marc ?

Il l'invita ensuite à s'asseoir auprès de lui et enfila ses lunettes en ouvrant un dossier masqué par une pochette verte où était rédigé en marqueur noir "Ecole des Hauts Fonctionnaires - Saint-Imberb".

[Marc de St Imberb]

- Eh bien ma foi très bien, je vous remercie. On se remet peu à peu, vous savez ce que c'est. Des hauts et des bas. Pour moi ce sera un verre de cognac, je vous remercie.

En s'asseyant dans le canapé, Marc retrouva l'ambiance feutrée des Ministères, la nuit, quand il n'y avait plus que les "grands" du cabinet qui étaient encore présents. Une ambiance qu'il affectionnait tant...
Puis il jeta un coup d'oeil sur le dossier, et dit :

Je vous remercie en tout cas de m'avoir convié... Je vois que nous avons du pain sur la planche !

[François Bertrand]

Une fois que du cognac fut versé dans le verre du maire de Symphorien, le ministre reprit la parole :

- Oui effectivement.
Alors commençons tout de suite. Votre projet c'est une sorte d'ENA frôceuse si j'ai bien compris. Celle ci étant basée dans votre ville, ce qui serait légitime à mon avis.
J'ai pensé à quelques dispositions pour cet établissement. Quant à vous à quel nom avez vous pensé ? Quelle configuration avez vous imaginé ? Je vous écoute.

[Marc de St Imberb]

- Je pense qu'un nom tel que Ecole Supérieure d'Administration serait approprié. Concernant la configuration, j'y ai bien réfléchi : il me semble que l'on pourrait mettre en place plusieurs cursus à l'accès et aux débouchés différents.

Cursus 1 : Accessible à partir d'une licence, ce cursus sur trois ans proposerait un diplôme de type Master dans diverses branches, comme inspection des finances, conservateur du patrimoine ou dans des services de collectivités territoriales ou de ministères.

Cursus 2 : Accessible à partir d'un master, ce cursus sur deux ans permettrait l'accès à de hautes responsabilités au sein de la cour des comptes, de futures collectivités territoriales (à voir en fonction du rapport sur la décentralisation), de cabinets ministériels, de la cour suprême...

Le cursus 2, sera sur concours comme le premier, mais bien sur bien plus sélectif étant donné le nombre de places à pourvoir.

Il faudrait demander l'avis de Mr de Bratt sur la question des formations à pourvoir. Je m'en charge. Il reste également la question d'autres fonctions, comme par exemple directeur de lycée, mais ceci est peut-être un autre débat.

Qu'en pensez-vous ?

[Ciaran McKenna]

HRP/ SI vous pouviez éviter le "tout gras" c'est ultra désagréable à lire.
Vous pouvez laisser les "paroles" en texte normal et mettre le hors-parole en italique. Pas besoin de mettre en gras sauf infos d'une importance capitale. Merci /HRP