[Présidentielle juillet] Débat Economie

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François Bertrand
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par François Bertrand »

Vos soutiens ne sont ni désintéressés ni sincères, il suffit d'entendre le communiqué de l'ARC qui évoque le souhait pour les centristes de conserver la coalition actuelle stable car ne pas vous soutenir pourrait inciter le NPS à ne plus soutenir Thomas François Premier ministre. D'où l'expression "couteau sous la gorge" que je reprendrais encore volontiers.

Vous me posez la question de mon projet économique pour la Frôce en prétendant que je n'ai rien évoqué là dessus, là encore vous êtes dans la stratégie qui est la vôtre de mentir pour duper les électeurs. C'est une posture qui ne vous honore pas mais ne vous en faîtes pas, à chacun de vos mensonges je vous reprendrais.
Plus tôt j'ai redit ma volonté de soutenir la liberté d'entreprise mais qu'un deux poids deux mesures était indispensable pour protéger les frôceux des aléas de la vie.
Pour parler du fond, une politique de relance keynesienne à travers la construction de grands chantiers de logements comme je l'ai évoqué lors de mon interview et le soutien apporté au pouvoir d'achat en réduisant les impôts et les prélèvements obligatoires des ménages, tout le contraire de ce que vous voulez faire. Enfin une politique sociale ciblée sur tous les risques sociaux qui permettra d'ouvrir la voie à une batterie de minimas sociaux censés régler le problème de la précarité quand il se présente.

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George Montgomery
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par George Montgomery »

Au risque de vous surprendre, c’est George Montgomery le candidat à l’élection présidentielle. Il n’y a aucun appareil politique dans cette campagne qui me dictera comment agir. Et si je n’ai pas eu un soutien public du NPS depuis le début de cette campagne, c’est justement parce que j’ai décidé de m’en affranchir. Je n’ai pas besoin d’un communiqué de presse digne de Staline pour faire de moi le seul et unique candidat dont la République ait besoin. Je me sens suffisamment compris par une majorité de frôceux pour ne pas demander à mon parti politique de cœur de produire un communiqué m’informant de son soutien : heureusement qu’ils me soutiennent, ils ont votés pour ma candidature !

Quant aux perpétuelles questions sur la division de la gauche frôceuse, je vous laisse constater le succès populaire du meeting que j’ai tenu à la veille du premier tour de l’élection présidentielle. J’ai réuni des forces politiques de gauche et du centre parce que c’est avec elles que j’ai constitué mon projet pour la République. Je ne m’en cache pas et les frôceux sont au courant. Je n’ai pas négocié avec quiconque avant ou pendant cette campagne parce que mon projet économique pour la Frôce sera le même que celui que mène actuellement le gouvernement de François Thomas. Il était lui aussi présent à Aspen pour mon meeting, aux côtés de la quasi-totalité des membres du gouvernement. Mais je vous faire une annonce M. Bertrand, je ne suis pas un partisan de l’ouverture. Il n’y en aura aucune si je suis élu Président de la République. Si les frôceux votent pour un candidat socialiste, ce n’est pas pour avoir un ministre qui se dit proche des idées de M. Borgia pendant la campagne.

Ceux qui ne partageront pas le projet économique que je porte pour notre pays n’auront pas leur place au gouvernement. Etre dans un gouvernement, c’est soutenir la politique du gouvernement. Ceux qui estiment que ce dernier ne va pas dans le bon sens ou bien qu’il n’ait aucun lien avec eux n’auront rien à faire dedans. Je veux une politique économique insufflée par l’Etat, dont les grandes lignes sont décidées par les ministères pour développer dans l’esprit de l’intérêt général notre économie.

Enfin, je ne comprends pas ce besoin de politique de relance puisque vous nous dites depuis le début de cette campagne que les résultats des politiques menées par les deux Premiers ministres libéraux étaient positifs pour notre économie. Y aurait-il anguille sous roche ? J’estime que les politiques menées étaient néfastes. Par conséquent, je veux relancer l’économie par un grand plan d’investissement qui passera par de la dépense publique comme je l’ai dit pendant la campagne du premier tour. Nous avons besoin d’offrir du travail aux frôceux et quoi de mieux que de commander directement à nos entreprises des contrats de construction ? Cette politique est cohérente avec mes idées puisque je suis un étatiste comme vous le dites si bien, par contre, de votre côté, je m’étonne de ce plébiscite pour la dépense publique, c’est exactement l’opposé de ce que prône votre nouvel allié, M. Borgia. C’est tellement confus que votre projet politique est assimilable à une entourloupe.
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François Bertrand
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par François Bertrand »

Nous y voilà, encore un nouveau subterfuge mais venant de votre part on finit par s'y faire. Je m'explique.
Vous dîtes vouloir mener la même politique économique que celle menée par le gouvernement actuel, or je vais prouver très clairement aux frôceux que la politique que vous prônez vous personnellement n'a rien avoir avec celle que prône Debora Da Silva ou Thomas François par exemple. Ce que je veux vous dire par là c'est que vous mentez quand vous dîtes vouloir travailler main dans la main avec les centristes.

Le RSLP n'est pas défavorable à une politique de privatisation, bien au contraire son but est de le faire au niveau du secteur des télécoms.
L'ARC défend la diminution du coût du travail comme solution de lutte contre le chômage en projetant d'instaurer à terme l'équivalant d'une "TVA sociale". Le NPS ne veut pas d'une politique sociale modérée et d'une économie régulée en conscience, votre candidature est partisane et dogmatique, votre programme est socialiste.

Vous me demandez pourquoi je prône la relance par la consommation puisque je semble vouloir défendre la politique conduite par M. Borgia et Mme Tomas. D'abord je n'ai pas défendu leur politique, j'ai fait moins que ça en me contentant de reconnaître l'origine politique du bilan économique actuel, un bilan que je - dois-je vous le rappeler - n'ai jamais qualifié d'élogieux.
Le niveau de la croissance a augmenté d'un point de pourcentage, je vous l'accorde. Alors oui les frôceux sont en droit se poser la question de l'intérêt d'une politique de relance alors que la trajectoire semble bonne. La réponse est simple, soutenir le pouvoir d'achat pour relancer la consommation et accroître le rythme de production des entreprises. Le carnet de commandes des entreprises augmentant, il leur sera nécessaire d'embaucher des salariés ce qui permettra de baisser le taux de chômage. C'est donc tout un cercle vertueux dont il faut faciliter la mise en route puisque plus de croissance induit plus d'emploi, je suis flatté que vous repreniez pour votre propre compte le projet qui est mien de lancer des grandsde construction.

Je ne suis confus en rien, c'est vous qui l'êtes. En effet je m'étonne que vous prôniez à la fois le maintien du principe d'équilibre budgétaire tout en envisageant des dépenses publiques considérables.

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George Montgomery
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par George Montgomery »

Qui a dit que le NPS ou la gauche frôceuse n’était pas favorable à la privatisation du secteur des télécommunications ? J’attends une preuve de ces racontars M. Bertrand, j’attends.

Un petit rappel à vos cours d’économie s’impose M. Bertrand. Il n’y a rien d’antinomique entre la volonté de garantir le principe d’équilibre budgétaire et une politique de dépense publique. Pourquoi ? Je vais vous le dire : un budget c’est une dépense et une recette. Par conséquent, garantir l’équilibre du budget signifie que nous ne dépenserons pas plus que ce nous ne gagnerons. Il est tout à fait possible de mettre en place ces politiques et c’est ce que nous faisons dans le projet de loi de finances en débat. Seulement, à la place de créer de nouvelles dépenses non financées, nous allons réorienter certaines dépenses vers des dépenses d’avenir. Le rétablissement de l’impôt sur la fortune par exemple permettra le financement de nombreux projets. On peut en faire des choses avec plusieurs centaines de millions de pluzins M. Bertrand vous savez. Par ailleurs, de nombreuses niches fiscales seront supprimées, les recettes fiscales augmenteront et permettront elles aussi le financement du grand plan d’investissement que j’ai pour la Frôce.

Quant à la paternité de ce plan d’investissement, je vous renvoie à mon interview du premier tour de l’élection présidentielle dans laquelle j’exprimais, déjà à l’époque, ma volonté de financer un plan permettant à la Frôce de se développer encore un peu plus. Par conséquent, vous n’êtes ni la cause ni la conséquence de ce plan. Vous êtes le témoin privilégié au mieux.
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François Bertrand
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par François Bertrand »

On l'aura compris, vous voulez faire de la discipline budgétaire pour vous démarquer d'un cliché qui colle à la peau de la gauche que vous représentez : la gestion irresponsable des deniers publics.
Un budget c'est une dépense et une recette, je ne l'ai jamais nié. Mais si vos recettes sont le fruit d'une hausse générale des impôts, je me demande comment les frôceux pourraient traduire cette voie que vous prônez. Un désenchantement total. Un lendemain de gueule de bois attendrait alors les entreprises comme les salariés qui seraient tentés de vous suivre, comme en 1983 où le gouvernement socialiste français de Pierre Mauroy a appliqué un tournant à sa politique économique.

L'idée d'un plan d'investissement en général, oui, vous en aviez parlé. Mais franchement, qui n'a pas depuis les prémices de la vie politique en Frôce envisagé un plan d'investissement ? Je l'ai aussi repris à mon compte à la différence que je me suis permis d'être concret en déterminant trois inconnues : quoi, comment et pourquoi. A savoir la construction de logements sociaux et de logements étudiants par exemple.

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George Montgomery
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par George Montgomery »

La hausse des impôts des frôceux les plus riches ne me dérange pas, ni politiquement ni moralement M. Bertrand. Quand la Frôce vous offre une éducation gratuite, des transports en communs efficace, des routes, une qualité de soins presque optimale, il me semble nécessaire de rendre à la collectivité ce qu’elle a vous offert. Les chefs d’entreprises qui font des milliards de pluzins de bénéfices ne doivent pas oublier pour autant que leurs camions roulent sur des routes publiques, que les aéroports sont très souvent financés par le secteur public, que les salariés qui travaillent pour eux sont en bonne santé parce que l’offre de soin est de qualité. Il y a un lien évident entre ce qu’apportent le public et les bénéfices que peut en tirer le secteur privé. C’est une simple constatation qui réaffirme la primauté de l’impôt. Je ne suis pas dans une logique d’assistanat. Loin de là. Je suis dans une logique de solidarité, peut-être pas à destination directe des plus pauvres mais à destination de la collectivité qui, elle, doit venir en aide aux plus démunis.

Je l’annonce dès aujourd’hui : il n’y aura aucune augmentation d’impôt pour les classes moyennes et les classes populaires dans notre pays pendant mon mandat de Président de la République si je suis élu. Les nouvelles dépenses seront toutes financées et l’Etat respectera l’article de la Constitution obligeant ce dernier au respect de l’équilibre budgétaire. Par honnêteté intellectuelle, je sais très bien que certains à gauche sont farouchement opposés à cette mesure-là. Je comprends cette position. Mais au XXI siècle, nous n’avons plus le choix. Le sérieux budgétaire est un élément capital pour la crédibilité de notre pays sur les marchés financiers sur lesquels nous empruntons pour financer nos politiques publiques. Je veux maintenir la souveraineté entière de la Frôce, je dois donc la protéger des investisseurs voraces de la finance internationale.
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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par François Bertrand »

Quelle hausse des impôts des frôceux les plus riches M. Montgomery ? Le parti dont vous êtes le membre et qui vous a investi candidat à l'élection présidentielle prône des hausses d'impôt pour les sociétés les plus grandes qui si elles sont appliquées pénaliseront l'emploi et la croissance tout en favorisant des délocalisations massives et la chute de l'investissement étranger dans notre pays.
Vous voulez justifier à tord une hausse des impôts par la nécessité d'avoir un service public de qualité pour les frôceux, or je ne vois là qu'une mesure dogmatique qui taxe juste pour taxer, parce qu'idéologiquement c'est ce qu'il faut faire pour correspondre à l'étiquette gauche. La taxe la plus absurde qui pourrait renvoyer à des hauts revenus serait l'ISF. Mais encore, avoir un patrimoine conséquent ne signifie pas être riche. Surtout quand on ne tire aucune rente de cet usufruit. L'autre mesure fiscale que vous pourriez prôner serait la hausse de l'impôt sur le revenu des hauts revenus. Mais dois-je vous rappeler qu'au-delà des paroles, il y a les actes. Et l'une des mesures que vous avez prises vous Ministre de l'Economie fut celle de plafonner l'impôt sur le revenu à 50%.
Vous dîtes être favorable à la solidarité, peut être pas directement aux plus pauvres, mais à la collectivité qui elle se chargera d'aider les plus démunis. Considérez-vous que les plus riches d'entre nous doivent être exclus de cette collectivité ? Belle vision que vous avez là du rassemblement. Ah non j'oubliais, le rassemblement n'était pas inscrit dans votre programme.

Depuis que nous avons commencé ce débat vous vous vantez de vouloir piller les ressources des entreprises et des travailleurs. Je ne vois personnellement aucune autre raison à ces velléités d'imposition massive à tout va si encore vous croyez vraiment à ce que vous dîtes puisqu'on a eu l'occasion moi et les frôceux de constater que vous êtes bien flexible dans la défense de vos convictions. Rien ne justifie cette hausse de la fiscalité car permettez-moi juste de vous rappeler M. Montgomery que les caisses de l'Etat sont excédentaires, ce qui ne restera pas longtemps le cas du budget des sociétés et des salariés si dimanche vous prenez le pouvoir.

La coalition à laquelle vous appartenez aurait dû rapidement abroger la RGPP une fois qu'elle fut au pouvoir. Ne me dîtes pas qu'il faut plus d'un an avant de mettre en place cette abrogation M. Montgomery, ce serait mentir ouvertement aux frôceux qui nous écoutent. Je note qu'au contraire l'une des priorités de cette coalition, au point de me satisfaire personnellement, aura été la baisse du barème de l'impôt sur les sociétés par exemple. Même si c'est pour des raisons politiques liées au fonctionnement du régime parlementaire d'où nous sortons et qui a été traditionnellement défendu par la gauche, je note avec quelque stupéfaction le nom de Stefano Perruzzi qui est inscrit près de celui de Catherine de Cassagne en marge du texte de loi sur la RGPP.

Mes projets économiques, puisqu'il faut en parler et à juste titre, sont très simples. Je veux être clair avec les frôceux qui nous écoutent. Je suis contre les droits de succession et pour la défiscalisation des heures supplémentaires. Quand on a passé sa vie à travailler à la sueur de son front, je ne vois pas pourquoi on n'aurait pas le droit de transmettre le fruit de son labeur à ses enfants.
Quand on veut travailler plus, qu'on a de l'ambition, je ne vois pas pourquoi l'Etat ne soutiendrait pas cette liberté individuelle. Surtout quand on sait qu'elle peut avoir des effets positifs sur la croissance économique avec le gain de productivité qu'elle implique.

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Re: [Présidentielle juillet] Débat Economie

Message par George Montgomery »

Je vais maintenant détailler mon projet de réforme de la fiscalité.

Dans un premier temps, nous allons procéder à une réforme des impôts sur les entreprises et sur les ménages. Pour être plus précis, nous augmenterons les taux d’imposition des ménages les plus riches pour diminuer l’impôt sur les ménages les plus modestes. En termes de taux, il s’agira d’une augmentation de 5 points du taux maximum contre une diminution de 2 à 3 points des taux intermédiaires compris entre 10 et 30 points. Je peux assurer de la compensation certaine entre les deux taux, ces calculs sont ceux de la Cour des comptes dont peu de personnes ici pourront remettre en cause l’indépendance et le sérieux.

Par ailleurs, il y aura une augmentation de l’impôt sur les bénéfices pour les grandes entreprises. Le système fiscal frôceux fait qu’actuellement, avec les nombreux mécanismes d’allègements fiscaux pour les entreprises, certaines grandes multinationales finissent par payer moins d’impôts que les petites et moyennes entreprises par exemple, en terme de taux évidemment. Cette situation n’est pas acceptable et elle ne possède aucune cohérence économique. Par conséquent, il sera nécessaire d’augmenter le taux d’imposition pour les entreprises réalisant un profit important, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de pluzins. Les nouvelles recettes permettront l’allègement de l’impôt pour les plus petites entreprises qui connaitront une baisse sensible, et j’insiste sur le qualificatif de sensible, de leur taux d’imposition pour les années à venir. Cette réorientation de la fiscalité est nécessaire puisque plus de 95 % des entreprises sont des petites et moyennes entreprises.

Pour terminer sur la fiscalité des particuliers, je maintiendrais l’impôt de solidarité sur la fortune qui a été remis au goût du jour par la ministre de l’Economie qui fait un excellent travail malgré des responsabilités et des pressions toujours aussi pressantes. Il sera également peut être possible, d’ici le terme de mon mandat, si j’étais élu Président de la République, de réguler les taux de l’impôt de solidarité sur la fortune à la hausse. Enfin, nous restaurerons l’impôt sur les droits de succession et de donation. Pourquoi ? Parce que la République n’est pas une société égalitariste mais une société égalitaire. A la naissance, chaque enfant doit partir avec un capital de départ le plus équivalent possible à celui d’un autre. Par conséquent, il est comportant de valoriser le travail et la prise de risque dans la vie d’un individu, et par déduction, la consommation et l’investissement, plutôt que la rente d’un patrimoine familial trop conséquent. Nous ne volerons rien à personne, le Parlement fixera lui mêmes les taux qu’il estime juste et raisonnable pour encourager cette prise de risque et cette initiative. La reproduction des élites sociales et financières connaitra son heure de fin au cours de ce mandat parce que je serais le Président de la République qui offrirait une chance à n’importe quel enfant de Frôce de réussir.
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