Bureau de vote pour la présidentielle de juillet 2013

[Gavroche Finacci]

Pour voter cliquez ici

Tutoriel demochoice : Mis à jour le 30 avril 2011

Rappel :

Avec le retour du scrutin uninominal majoritaire à deux tours, il n'est plus nécessaire de classer les candidats

Ce topic sera utilisé :

- Pour les brèves AIF sur le déroulement du vote
- Pour les scénarisations de vote
- Pour signaler un problème technique

Début du vote : Jeudi 11 juillet - 20 h
Fin du vote : Dimanche 14 juillet - 20 h

RP parlant les bureaux sont ouverts le 14 juillet de 8 à 20 heures, les votes effectués à d'autres heures sont considérés comme des votes anticipés. Cette solution nous permet de donner une large plage horaire aux membres indisponibles le week-end tout en conservant du réalisme

Je rappelle que l'ordre des candidats est généré aléatoirement par le système demochoice

[François Bertrand]

Le dimanche matin peu après l'aube et comme à son habitude, François Bertrand se rendit dans un bureau de vote de Lônes-sur-Fleires avec son épouse. Lui était vêtu convenablement, elle portait un imposant chapeau noir et des lunettes de soleil, sans doute pour masquer des yeux rongés par les pleurs du matin. Des peurs ayant pour origine l'absence de son mari du lit conjugal.

"A voté"

C'est sous le crépitement des flashs et avec un sourire Colgate que celui qui se voulait candidat du rassemblement jeta l'enveloppe dans l'urne.
Sa déclaration, comme toujours, concernerait la tenue du scrutin en général sans évoquer la campagne, comme cela était de mise.

"J'espère que le taux d'abstention sera faible. S'il l'est, cela renforcera la légitimité des deux candidats élus au second tour et renforcera l'appui des frôceux à la nouvelle Constitution qu'ils ont déjà plébiscité le 30 juin dernier. J'appelle les frôceux à se présenter massivement aux bureaux de vote, dans le calme et la sérénité pour participer comme il se doit à ce grand moment de démocratie"

[Louise Schneider]

Louise se présenta en fin de matinée, inutile de dire qu'elle savait pour qui elle allait voter. Cette fois-ci elle serait moins indifférente au scrutin compte tenu de la participation d'un libertarien à ces élections.
Sac Louis Vuitton, lunettes Dolce&Gabana, elle ne lésinait pas sur les moyens pour apparaître sous son plus beau jour. Elle qui aimait se faire discrète, ses récentes apparitions au Purple Night Club faisaient d'elle une people incontournable dans les milieux de nuit d'Uzarie, expliquant ainsi la présence de paparazzis aux alentours du bureau de vote qu'elle voulait pénétrer. Une juge à la Cour Suprême, PDG d'une chaîne hype et hit-girl, ce palmarès inédit ne pouvait qu'attirer l'attention des autres.
Vêtue d'une robe d'été bustier en soie blanche Ralph Lauren, elle avançait d'un pas confiant vers l'entrée du bureau de vote en enlevant ses lunettes pour les glisser dans son sac. Puis elle irait déposer un bulletin Valentino Borgia dans l'urne.

[George Montgomery]

Le candidat socialiste était dans son appartement dans un immeuble de haut standing depuis le début de la journée. Il se murmure qu’il avait suivi le défilé militaire du 14 juillet à Paris pour se détendre dans cette journée électorale décisive. En début d’après-midi, après un déjeuner copieux avec sa compagne, ses enfants et ses proches, il se rendit au bureau de vote de son arrondissement d’Aspen pour remplir son devoir de citoyens. Dès l’apparition du candidat sur le palier de la porte d’entrée de l’immeuble, une foule impressionnante de journalistes et de photographes était présente. Il était en costume, sans cravate, toujours souriant. Les flashs crépitaient sans cesse jusqu’à ce qu’il puisse rentrer dans sa berline. Le convoi comprenait trois véhicules, le siens était au centre. Son statut de candidat à la présidentielle lui permettait de bénéficier d’une protection rapprochée. Après quelques minutes de route, le convoi s’arrêta devant le perron de la mairie d’arrondissement.

Il quitta l’habitacle de sa voiture en saluant les nombreux frôceux qui étaient dans la file d’attente pour voter. Il n’avait pas l’intention de bénéficier de son statut pour passer devant ses concitoyens. Il se positionna à la fin de la file d’attente. Une dizaine de minutes plus tard, il fit son entrée dans le bureau de vote en saluant un à un les personnes présentes. Son service de sécurité était toujours sur le qui-vive. Il sélectionne les bulletins de vote disponibles puis rentra dans l’isoloir. Moins d’une minute plus tard, il fit sa sortie, donna sa carte d’électeur à l’assesseur du bureau de vote. Le président du bureau de vote, qui n’était autre que le maire d’arrondissement, serra la main de George, qu’il connaissait bien, tandis que ce dernier plaçait son enveloppe au-dessus de l’urne. Après un moment de pose devant les photographes, il fit tomber son enveloppe dans l’urne en étant accompagné du célèbre « A voté ». Il signa le registre électoral puis quitta le bureau de vote sous les applaudissements des sympathisants socialistes qui étaient présent. Il rentra directement dans sa voiture en saluant d’une main la foule. Au son des motards de la police, le convoi quitta la rue à grande vitesse.

[Fabio Martini]

En fin d'après-midi, Fabio fit son apparition dans le bureau n°17 d'Aspen. Quelques journalistes étaient présent pour assister au vote d'un des vieux briscard de la gauche. Après avoir salué quelques politiques locaux, il vota puis s'exclama en sortant.

"Que le meilleur gagne."

[Valentino Borgia]

Valentino Borgia alla voter en fin d'après midi, en compagnie de sa femme.
L'ancien Premier Ministre sollicité afin de réagir eut ces quelques mots pour les médias :

"Va où tu veux, meurs où tu dois !"

Il salua les curieux et rentra dans sa voiture.

[Caroline Askalovitch]

Caroline Askalovitch vota à Aspen en début de soirée accompagné de son époux, l'ancien Président de la République François Askalovitch. Soucieuse de garder son vote secret, la ministre de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ne fit aucun commentaire quant au bulletin qu'elle a glissé dans l'urne. Elle s'est contentée de glisser au micro de Radio Frôce "J'ai choisi en mon âme et conscience sans subir de pression de la part de mes collègues du gouvernement ou d'autres mouvements. Je me suis basée sur mes convictions et la campagne qui a été menée. Je réagirai aux résultats ce soir"

[Gavroche Finacci]

[tableTEXT1]Résultats du 1er tour de l'élection présidentielle de juillet 2013[trTEXT1][th 1]1er compte[/th][th 1]Voix[/th][th 1]Pourcentage[/th][/tr][trTEXT1][th 1]Inscrits[/th][td 1]21 922 910[/td][td 1].[/td][/tr][trTEXT1][th 1]Votants[/th][td 1]13 855 279[/td][td 1]63,20%[/td][/tr][trTEXT1][th 1]Blancs[/th][td 1]246 624[/td][td 1]1,78%[/td][/tr][trTEXT1][th 1]Exprimés[/th][td 1]13 608 655[/td][td 1]98,22%[/td][/tr][trTEXT1][th 1]François Bertrand[/th][td 1]4 149 393[/td][td 1]30,49%[/td][/tr][trTEXT1][th 1]Valentino Borgia[/th][td 1]3 458 342[/td][td 1]25,41%[/td][/tr][trTEXT1][th 1]George Montgomery[/th][td 1]6 000 920[/td][td 1]44,10%[/td][/tr][/table]

George Montgomery et François Bertrand s'affronteront donc au 2e tour (sous réserve de validation par la Cour Suprême)

[George Montgomery]

Allocution de George Montgomery au soir du premier tour de l’élection présidentielle :

« Mes chers compatriotes,

Ce soir, le peuple frôceux s’est exprimé. Il l’a fait avec clarté. En se rendant nombreux aux urnes, les frôceux ont exprimé leur volonté de ne laisser personne décider à leur place. En me plaçant largement en tête de ce premier tour et en plaçant M. Bertrand en deuxième position, ils ont marqué clairement leur souhait d’aller au bout du débat entre deux idées de la Nation, deux projets de société, deux systèmes de valeurs, deux conceptions de la politique. Aux six millions d’électeurs qui ont voté pour moi au premier tour parce qu’ils se sont reconnus dans les idées que j’ai exprimées, je veux dire merci du fond du cœur. Ils m’ont fait confiance. Je ferai tout pour être digne de cette confiance.

Comme je l’ai dit dans mon dernier meeting d’Aspen, il reste huit jours les amis, huit jours. Nous allons ensemble convaincre les frôceux indécis que le vote pour l’avenir, c’est le vote socialiste. Il n’est plus question aujourd’hui de revenir aux vieilles recettes du passé. Un projet politique neuf doit être construit et il doit être porté par une majorité. Je vous demande à toutes et à tous de m’aider pour construire cette majorité nécessaire pour remporter une victoire qui ne sera pas nôtre mais bien celle de la République. Le score de ce premier tour témoigne de la grande confiance que peut me témoigner le peuple de Frôce depuis déjà de nombreuses années. Ce premier tour était une étape. La victoire finale se décidera toute cette semaine. Le choix décisif pour les quatre prochaines devra être fait dimanche prochain.

Je dois beaucoup à la Frôce. Je lui dois tout. Et à mon tour je veux tout lui rendre. J’invite tous les frôceux de bonne volonté quelles que soient leurs origines, leurs croyances, leurs partis à s’unir à moi pour qu’ensemble nous puissions bâtir la Frôce dont nous rêvons.

Vive la République,
Vive la Frôce ! »

[François Bertrand]

Très tard dans la soirée, François Bertrand avait fait une déclaration sur les principales chaînes de télévision frôceuses. La diffusion tardive de cette allocution permettrait aux chaînes d'info en continu de reprendre l'information pour un public matinal très à l'écoute.

« Mes chers concitoyens,

Ce soir vous avez défié toutes les estimations, vous avez défié tous les pronostics et vous avez défié toutes les attentes!
Ce soir vous avez dit ce que vous aviez sur le cœur tout haut et tout fort. Contre l'ostracisme de toute une classe politique, vous avez répondu de manière massive en glissant un peu plus de quatre millions de bulletins de vote pour le choix du rassemblement. Je veux ici vous témoigner de toute ma reconnaissance et dire que je suis conscient du poids des responsabilités que doit m'évoquer ce soutien considérable.
Il reste encore des efforts à consacrer pour réussir à l'emporter dimanche prochain, mais sachez que rien n'est impossible sans y mettre du sien, sans toute la motivation et toute la volonté qui à elles seules peuvent faire de grandes choses. Croire en la volonté, c'est croire à un destin qui n'est ni immuable, ni tracé, ni définitif.

Plus que jamais je vous demande de croire à l'engagement que je porte et au nouvel espoir que je veux susciter. Cet espoir qui ne se veut d'aucun parti et d'aucune idéologie parce que cet espoir, c'est celui de toute la Frôce.
Plus que jamais ne vous laissez pas duper par des hommes politiques qui vous laissent croire que leur objectif est le rassemblement alors qu'ils assument le caractère partisan de leur campagne.

Mes chers compatriotes, il me reste cinq jours pour vous convaincre de ma sincérité, cinq jours pour prouver qu'au-delà des fatalités il est des instants que personne ne voit venir et auquel personne ne croit parce que ces instants de victoire s'obtiennent par une force de conviction tellement forte qu'elle est inébranlable face au déterminisme ambiant.

J'appelle pour les cinq jours qui suivent ceux parmi les frôceux qui se sentent affranchis d'un choix qui paraîtrait évident à m'aider.
J'appelle pour les cinq jours qui suivent ceux parmi les frôceux qui croient en la liberté à me rejoindre librement.
J'appelle pour les cinq jours qui suivent ceux parmi les frôceux qui sont indécis, parce que l'incertitude et le doute sont des qualités pour rassembler au-delà des clivages.
J'appelle pour les cinq jours qui suivent les frôceux de gauche comme les frôceux de droite parce que l'intérêt de la Frôce n'est ni d'être à gauche, ni d'être à droite.

Vive la République et vive la Frôce ! »