[Législatives juin] Débat Sécurité

[Gavroche Finacci]

Début du débat : Samedi 1er juin 20 heures
Fin du débat : Mardi 4 juin 20 heures

Thèmes abordés : Intérieur et défense

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic
- Pour être autorisé à intervenir un candidat doit figurer sur la liste déposée à la Cour Suprême et s'être inscrit sur le forum avant le dépôt de la liste.
- A partir de ce débat, l'édition de messages est totalement interdite. C'est à l'auteur de vérifier si personne n'a posté.

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[Luca Pappa]

Depuis des lustres, on parle des problèmes de sécurité, on effraie le citoyen avec des problèmes de sécurité. La gauche accuse la droite d'être fort portée sur l'amour de la gachette et de la matraque, la droite répond la gauche est toujours en mai 68 avec ses t-shirts à fleurs et ses chansons pacifiques pour régler des problèmes réels. Les citoyens sont fatigués d'entendre cela et aujourd'hui, ils veulent des actes clairs. Pas des promesses, des actes. Dire une chose c'est une promesse, la démontrer, l'exposer, expliquer sa mise en place, c'est un acte en devenir. C'est ce qu'il faut faire et c'est ce que le NPS fait depuis longtemps. Nous disons clairement qu'il faut revoir l'organisation des établissements pénitentiaires, les rendre correctes vis-à-vis des normes internationales et de la condition humaine mais surtout les rendre plus organisée, plus nombreuse, mieux surveillée pour que la prison, même si elle doit être un départ dans la réinsertion, soit une étape d'une vie qu'on s'efforcerait d'éviter. Si nous restructurons les prisons, nous rétablissons le spectre d'une peine sur la tête de quiconque voudrait outrepasser la Loi, un message qui dira en quelque sorte qu'une nouvelle vie ne commencera pas au soleil, mais entre 4 murs, pour que ce soit pris comme une punition plutôt qu'une vengeance de l'état sur les malfaiteurs.

[Thomas François]

Plus on réprime, et plus il y a de délit. Voici la vision globale que l'on peux avoir sur la sécurité actuelle de la Frôce. Certes, il faut réprimer, mais il faut avant tout faire comprendre. C'est pourquoi une police de proximité verrait le jour dans les zones dites "sensibles". Une police non armée, qui serait la pour établir un lien de confiance entre forces de l'ordre et citoyens. Elle aurait le rôle de médiateur et de rappel de la loi.
En ce qui concerne les centres pénitenciers, il me parait essentiel de différencier les petits des gros délits. Des structures différentes doivent exister. La peine de prison est déjà forte moralement pour une personne qui commet un délit mineur, pas besoin de la confronter aux tueurs en série. Attention quand je parle de petits délits, je parle bien sur de délit et donc par conséquent de personnes condamnables, mais pas au même titre que les meurtres, viols ou tout autre attrocité !

[Luca Pappa]

Je vous rejoins tout à fait sur la police de proximité à la différence près qu'elle existe déjà et qu'elle a été supprimée par le Ministre de l'Intérieur Priam Pastor. Le NPS appelle de toutes ses forces au rétablissement de celle-ci.

[Debora Da Silva]

Le RSLP souhaite renforcer la proximité entre les services de police et nos concitoyens.
C'est ainsi que je me permet de rejoindre le principe de Monsieur Pappa visant à rétablir la police de proximité.

Pour le RSLP il ne s'agit pas uniquement de créer une police de proximité pour créer de la proximité.
La proximité doit se réaliser à tous les niveaux de police. C'est dans ce sens que je me permet de parler de proximité de police. Cette proximité de police peut se réaliser en simplifiant le contact et la communication entre le citoyen et les services de police qui n'est pas toujours facile.

Nous souhaitons par exemple mettre en oeuvre un dispositif électronique spécial pour les personnes considérées comme fragiles, comme les personnes agées et les personnes à mobilité réduite afin de leur facilité ce contact en cas de besoin urgent. Nous savons tous içi que ces personnes sont, hélas, bien trop souvent confrontées aux agressions de toutes sortes.

Pour conclure, c'est en simplifiant la communication que l'on renforcera l'efficacité de notre police.

[Stefano Peruzzi]

Priam Pastor a été une honte pour la République et pour la Frôce, il a tenté de détruire l'image ouverte et multiculturelle de la Frôce avec la complicité de nombre de personnalités de droite en plus de contribuer à l'affaiblissement de la sûreté nationale en soutenant le démantèlement de la police de proximité.

Le RSE souhaite une police de proximité dotée de moyens conséquents, c'est en comprenant ce qui se passe dans les zones sensibles et en disposant des moyens nécessaires que les forces de l'ordre y seront pleinement efficaces.

Nous nous devons de mettre les grands moyens pour protéger les plus démunis, à ce titre nous souhaitons l'ouverture d'une ligne permanente pour les victimes de harcèlement afin de donner aux forces de l'ordre le moyen d'agir rapidement et efficacement et nous souhaitons que soit mis fin au non-droit dans les transports avec la création d'une police des transports afin de lutter efficacement contre le phénomène des vols à la tire.

[Debora Da Silva]

Le RSLP se relève le défi de lutter contre les trafics et le grand banditisme, tant annoncé par les derniers gouvernements, jamais réellement mis en oeuvre.
Pour lutter contre les trafics, et je crois que je vais en faire bondir plus d'un, le RSLP propose un projet pilote visant à légaliser partiellement certaines drogues douces comme le cannabis.

Le but serait que l'Etat puisse avoir la main mise sur ce type de marché, tel que c'est le cas actuellement avec le tabac et l'alcool. La vente se ferait uniquement dans des établissements de l’Etat destinés à cet effet et la consommation serait sévèrement contrôlée. Les mineurs n’auraient par exemple pas accès à ce type d’établissement.

L'objectif principal serait de contrôler l'offre et la demande sur ce type de produit.
En clair nous voudrions casser le marché illégal de la drogue. En cassant ce marché, nous affaiblirons financièrement divers réseaux criminels. La consommation ou la vente de ce genre sur la voie publique resterait bien en entendu illégal.

[Eric De Labarre]

En ce qui concerne la police de proximité, je pense que c'est une bonne chose. En effet, il convient de rappeler dans certaines banlieues que les forces de police ne sont pas des ennemies des citoyens de la république mais bien les garants de leur sécurité. Il faut donc rétablir ce lien de confiance qui lie tout citoyen aux forces de sécurité et cela passe par le respect mutuel des entités citées. Lorsqu'une personne agit dans un but de nuire aux autorités, elle bafoue les valeurs de la république et c'est intolérable. Ainsi, je pense que l'efficacité d'une police de proximité passe par un lien de confiance bâti autour de valeurs républicaines mais également par des moyens important garantissant l'ordre.

A présent, je vais revenir sur les propos de madame Da Silva concernant son projet de légalisation des drogues douces. Je pense, personnellement, que c'est une aberration. Tout d'abord, ce n'est pas en légalisant ces drogues que l'on va arrêter les trafics donc la consommation va augmenter globalement. De plus, la drogue est une substance dangereuse sur le plan médical et c'est un vrai problème de santé publique. Enfin, si on a autorisé l'alcool hier, que l'on légalise le cannabis aujourd'hui, demain on fait quoi ? On accepte les drogues dures ? Une éventuelle dépénalisation des drogues douces traduirait une violation des interdits actuels en envoyant un très mauvais signe aux jeunes et autres personnes susceptibles d'en consommer.

[Debora Da Silva]

Vous savez tout comme moi que le fameux XVIIIème amendement qui a instauré la prohibition aux USA n'a jamais empêché la distilation et la consommation de boissons alcoolisées.
La différence c'est que grâce aux taxes et accises sur ce type de boisson l'Etat peut en réguler la consommation et c'est ce que le RSLP compte faire.

[Eric De Labarre]

Vous pourrez réguler la consommation légale mais pas les marchés parallèles. Or vous ne ferez qu'introduire une consommation inexistante aujourd'hui et qui, même régulée, fera augmenter la part des consommateurs.