[Législatives juin] Débat Education

[Gavroche Finacci]

Début du débat : Vendredi 31 mai 20 heures
Fin du débat : Lundi 3 juin 20 heures

Thèmes abordés : Éducation, enseignement supérieur et recherche

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic
- Pour être autorisé à intervenir un candidat doit figurer sur la liste déposée à la Cour Suprême et s'être inscrit sur le forum avant le dépôt de la liste.
- A partir de ce débat, l'édition de messages est totalement interdite. C'est à l'auteur de vérifier si personne n'a posté.

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[Charles de la Tour]

J'ouvre les hostilités.

Au cours du mandat du précédent gouvernement, l'ARC a géré le porte-feuille de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Plusieurs lois sont passées au cours de cette période par notre tête de liste, Thomas François : réforme des taux horaires dans les collèges et les lycées, mise en place de taux horaires pour les écoles primaires et élémentaires, loi sur l'orientation qui sera prochainement votée. Mais, le travail doit se poursuivre et se poursuivre dans le même sens. L'ARC souhaite mettre l'école au coeur de sa gouvernance, en cas de victoire de notre liste. Plusieurs projets iront dans le sens des élèves mais également des professeurs. Pour ces derniers, nous souhaitons que leur profession soit reconnue à sa juste valeur par la communauté nationale : nous souhaitons mettre un terme aux destructions de poste qui mettent à mal notre encadrement éducatif, nous souhaitons également revaloriser leur salaire et améliorer leur formation. Les professeurs, entre autre, ont besoin de reconnaissance et besoin de soutien du côté de l'Etat.

[Luca Pappa]

Il est certain que le NPS souhaite, comme il l'a toujours fait sous plusieurs dénominations bien connues des frôceux et des frôceuses, une mise en avant de la fonction enseignante. Ce sont eux les véritables garants de la République au delà de toutes positions partisanes, ce sont eux les gardiens de la société, ce sont eux qui ont l'avenir de la citoyenneté en responsabilité partagée avec les parents concernés. Alors oui, le NPS est aux côtés de l'ARC pour dire qu'il faut revaloriser leurs statuts, qu'il faut apporter un soutien massif de l'Etat, qu'il faut pouvoir dire aux enseignants "non, vous n'êtes plus tout seuls". Oui, oui, il faut faire tout cela, mais pas n'importe comment. Il faut d'une part donner plus de moyens et de garantie à l'enseignement en général pour qu'il puisse avoir les armes pour instruire. D'autres part, les soutenir dans un cadre moral par rapport à leurs objectifs professionnels, parce que c'est là le véritable enjeux de l'enseignement: enseigner, instruire. Lorsqu'on aura remis ca correctement dans les esprits de chacun, peut être que les professeurs arriveront rassurés à l'école et feront ce pourquoi ils ont étudiés : enseigner des connaissances et non pas éduquer des enfants à la place des parents.

[Charles de la Tour]

Je ne pense pas que donner plus de moyens à l'Education nationale soit la meilleure solution pour un meilleur enseignement. Au contraire, si nous axons nos efforts sur la formation des enseignants, et sur le développement du respect à l'enseignant, les choses s'arrangeront, peut être lentement, mais elles s'arrangeront. Ce ne sont pas les moyens qui manquent mais bien l'intérêt que l'Etat porte à notre école. L'ADL a souhaité développé l'autonomie pleine des établissements scolaires, je me demande ce que cela aurait entraîné.

Mais les professeurs ne sont pas les seuls qui doivent nous intéresser. C'est l'école dans son intégralité et notamment les élèves en échec scolaire. Des politiques d'aides doivent être développées pour ces élèves. Nous devons également arrêter de croire que l'apprentissage est une "voie de garage", uniquement destinée aux "cancres". Il permet à des élèves qui le souhaitent d'entrer plus facilement dans la vie professionnelle tout en suivant des études. La formation professionnelle doit donc être valorisée.

[Debora Da Silva]

Les politiques de l’Enseignement et de la Recherche Scientifique qui ont été menées ces dernières années ont été trop peu ambitieuses; tous gouvernements confondus.

Les Gouvernements ont eu des objectifs bien trop limités dans le temps. L'un des seuls projets qui commence à aller dans le sens du RSLP et le récent Projet de Loi sur l'Orientation du Ministre Rolland.

Pour le RSLP, l'Education Nationale ne doit pas se limiter aux bancs d'écoles.
Il est important que les lycéens soit à la fois prêt pour la vie professionnelle comme pour les études supérieures.
La politique de l'Education Nationale doit s'orienter vers le long terme et les filières d'avenir.
L'Education Nationale doit donner goût aux métiers techniques et à l'innovation.

Les chiffres de la Cour des Comptes sont sans appel: seulement 8% du total des étudiants en Frôce sont inscrits dans des facultés IUT, contre 30% des étudiants inscrits dans des facultés de Lettres et de Sciences Humaines. La Cour ne précise pas si les étudiants de l'étranger sont repris dans le calcul. Mais dans les deux cas, il s'agit là d'un échec pour l'Education Nationale Frôceuse; un bonnet d'âne devrais-je dire pour les politiques qui ont été menées ces dernières années.

Le RSLP propose de promouvoir les métiers technologiques dés le Collège en informant les élèves, par des visites extrascolaires en entreprise ou par des séances d’information afin de stimuler leur choix vers ces filières source de progrès.

[George Montgomery]

La revalorisation du statut des enseignants passe impérativement par une revalorisation de la rémunération des enseignants. Mais le constat est simple : la RGPP a supprimé des milliers de postes d'enseignants sans augmenter leur salaire d'un centime. Sur ce point, le NPS propose une augmentation des salaires pour l’ensemble des personnels de l’éducation nationale progressive sur la durée du mandat législatif. Respecter l’enseignant ce n’est pas seulement lui promettre monts et merveilles, c’est aussi et surtout une politique réaliste et concrète pour eux. Nous nous engageons sur ce point parce que les enfants qui étudient tous les jours dans nos écoles sont nos enfants et qu’ils sont notre avenir, l’avenir de la Frôce.

[Charles de la Tour]

Madame Da Silva, nous connaissons votre ligne politique, plutôt axée vers un centre-gauche. Cependant, il serait bien que cette volonté de vous tourner à gauche ne se fasse pas sans œillère. Ainsi, le projet de loi sur l'orientation n'est pas un texte de Monsieur Rolland mais de Thomas François, ministre de l'Education Nationale et tête de liste pour l'ARC.

Monsieur Montgomery, la seule volonté d'augmenter les salaires des enseignants ne va pas résoudre les problèmes de l'école d'aujourd'hui. Alors, il est vrai que la valorisation des salaires enseignants ait importante mais il ne faut pas que cela soit l'arbre qui cache la forêt. D'autres projets pour l'école sont à prendre en compte, ce que le NPS ne semble pas prendre en compte.

[Debora Da Silva]

(rires) C'est bien du Projet de Loi du ministre Thomas François que j'en avais et non de Thomas Rolland.

[Thomas François]

Pour vous répondre madame Da Silva, nous sommes très limité dans un gouvernement de coalition. Cependant j'ai pu réaménager, en tant que Ministre de l’Éducation Nationale, le socle de l'école à savoir l'organisation des taux horaires pour centrer un peu plus le travail sur les langues et les matières scientifiques. Avec l'apport d'une loi sur l'orientation, ce n'est pour moi que le début d'un grand projet de réforme de l'école.

La suite que propose l'ARC sera axée sur 3 domaines principaux :
Le professorat avec une formation sur le terrain et des salaires plus valorisants.
Des classes aux effectifs moins nombreux ! Les suppressions de poste de l'ADL dans l’Éducation Nationale n'ont que massacré l'école Frôceuse, cela se ressent sur les lacunes en lecture et en mathématiques à l'entrée au collège.
Enfin la formation professionnelle bien trop considérée comme voie de garage ne doit plus l'être ! L'avenir passe aussi par les voies professionnelles.

L'école à bien trop souvent été changée maintes et maintes fois à chaque successions de gouvernement. Il parait essentiel de revoir l'ensemble des loi qui régissent l'école, et de les recouper dans un code de l’Éducation pour une vision plus claire.

[Debora Da Silva]

Comme je l'ai dit, votre travail va dans le bon sens et comme vous venez vous même de le dire, l'école a été bien trop souvent modifiée. Trop souvent de façon contre-productive vis-à-vis des élèves et des profs.

La rédaction d'un Code de l'Education me semble être une excéllente initiative.
L'ouverture d'une commission parlementaire visant à élaborer ce Code me semble être utile à la longévité ce Projet.