Questions au Gouvernement

[Joseph Vossen]

Monsieur le Représentant Carapin,

Le Conseil des Ministres se réunira dans les prochains jours. Et je vous rassure. Il n'y en aura pas un, mes plusieurs projets qui vous seront présentés.

Le programme du Gouvernement sera publié et défendu devant l'Hémicycle par moi-même.
Comme je l'ai dit: du jamais vu dans l'histoire de la Vème République.

Cela devrait être une bonne nouvelle pour l'opposition.
Vous serez informés des grands projets qui seront traités par les ministres jusqu'à la fin du mois de Janvier.

[Arthur Carapin]

Assis sur son banc, Arthur Carapin s'exclama:

Une date monsieur le Premier Ministre, une date!!

[Marie Delaunay]

Madame la présidente,
Mesdames et messieurs les députés,
Monsieur le Premier ministre,

Voici bientôt plusieurs mois que le gouvernement du Premier ministre Vossen est en place, et nous n’avons toujours pas eu de nouvelles du Garde des Sceaux. Pour veux qui l’ignorent encore, et ils sont nombreux, selon les dernières informations en ma possession, il s’appellerait Ernest Fontaine. Alors ma question est simple : qu’attendez-vous pour révoquer un ministre de la Justice et des Institutions inactif si ce n’est porté disparu depuis la publication de votre gouvernement au Journal Officiel ? Devons-nous attendre une grève mirifique des magistrats et des avocats en y ajoutant l’ensemble du personnel pénitencier de notre République pour que le gouvernement réagisse ? La représentation nationale peut comprendre beaucoup de maux, mais infliger un tel camouflet à la justice frôceuse relève de la farce M. le Premier ministre, je le répète de la farce. Nous ne demandons même pas la démission du Garde des Sceaux car il est impossible de savoir s’il est encore en Frôce ou pas, alors nous vous demandons, avec la plus grande solennité la révocation de M. Ernest Fontaine de ses fonctions qu’il n’a même pas daigné assumer depuis sa nomination.

Je vous remercie.

Ovation sur les bancs des députés de l’Alliance Nationale.

[Luca Pappa]

La parole est à Monsieur le Premier Ministre.

[Joseph Vossen]

Monsieur le Président,
Madame Delaunay,

Je tiens tout d'abord à vous dire que Monsieur Fontaine a assumé ses fonctions dés son entrer en fonction.

Cependant, Monsieur Fontaine a dû hélas prendre du recul pour raison de santé.
C'est pour cette raison que Monsieur Fontaine a été remplacé ce jour par Monsieur Montgomery, ancien président de la Cour Suprême.

Je peux dors et déjà vous garantir que Monsieur Montgomery a dors et déjà repris les dossiers en cours de son prédécesseur.

[Luca Pappa]

Merci, monsieur le Premier Ministre. Madame le député Delaunay, souhaitez vous répondre au Premier Ministre?

[Marie Delaunay]

Non M. le Vice-président quand je vois le temps que met le Premier ministre pour me répondre, je préfère ne rien dire de plus. Quant au fait que M. Fontaine ait assumé ses fonctions, je lui demanderai bien une preuve, étant donné qu’il n’y en a pas, il se rendrait ridicule, une fois de plus.

[Marie Delaunay]

Madame la présidente,
Mesdames et messieurs les députés,
Monsieur le Premier ministre,

Je formule aujourd’hui devant vous une demande officielle pour déclencher l’alerte enlèvement au sujet du ministre de l’Economie et des Finances, M. Luca Pappa. En effet, alors que l’Europe entière connait une situation de grave crise, alors que le peuple Grec est asphyxié de toute part suite à la tricherie de ses dirigeants, alors que le peuple Syrien connait les affres de la guerre civile, nous, en Frôce, nous avons un ministre grassement payé qui n’a pas daigné ouvrir un seul débat public dans son ministère, probablement le plus important dans un gouvernement. A croire que le mandat de M. Montgomery, aujourd’hui Garde des Sceaux, était un semi-miracle pour nous. Monsieur le Premier ministre, après avoir mis à la porte votre propre président de parti, M. Fontaine, et la secrétaire générale du RSE, Mme Gasparini, qu’attendez-vous pour mettre à la porte M. Pappa qui ne fait rien et ne fera rien jusqu’à la fin de son mandat ? Ne me dites pas qu’en presqu’un an de mandat, il n’a pas eu le temps de faire autre chose que de préparer une loi de finances ? Que faites-vous de vos beaux discours de la dernière campagne ? Les électeurs attendent des actes et des mesures. Vous êtes la honte de la République !

Les députés de l’Alliance Nationale applaudissent l’intervention de Marie et scandent « Pappa démission ! Vossen démission ! ».

[Joseph Vossen]

Madame la Présidente,
Madame Delaunay,

Démission... démission... n'avez vous vraiment plus que ces môts là à la bouche.
Ce ne sont certainement pas des môts comme ceux-ci qui vont faire bouger les chôses.

Rire général sur les bancs de la Majorité...

Pour réaliser ces réformes économiques et fiscales, il faut avant tout évaluer les comptes, calculer et puis entreprendre. Cela fait tout simplement partie du sens de la responsabilité et de la bonne Gouvernance, Mme. Delaunay.

Les Textes sont actuellement en cours de rédaction.

[Thomas Rolland]

Mesdames Messieurs les députés,

Le glaive est au-dessus des têtes des salariés de l'entreprise Sapporo-Gesca : 7 200 personnes vont se retrouver au chômage, un nombre impressionnant de vies brisées sans vraiment d'espoir de solution. Alors oui, on peut expliquer cela : le contexte économique des plus moroses pousse les entrepreneurs à faire un bon nombre de sacrifice pour continuer à trouver dans leurs affaires de l'intérêt et du profit. Les capitaines quittent le navire et cela malgré un chiffre d’affaires stable. La honte ne touche pas le cœur des hommes de vices, qu'ils délocalisent ou licencient. Remarquez que le résultat revient au même : le chômage et la misère. Alors oui, on pourrait dire que c'est à cause du contexte économique, comme on peut très bien dire "c'est comme ça", les dés sont jetées... Mais est-ce qu'il ne vous vient pas à l'esprit de vous demander si ça doit être ainsi ?
Mes chers compatriotes, nous sommes déjà de plein fouet dans une crise économique ; mon souhait, c'est qu'on règle ce qu'appelle cette crise économique, ce pied-de-nez qui nous est fait à chacune de ce genre d'annonce : une crise politique. Dire mes chers collègues que "tout est politique" c'est dire que tout est rapport de force, et que selon la forme des relations de pouvoir, il y a une certaine forme de politique. Alors quoi ?! Devons-nous être dans un rapport de force de couard face au pouvoir économique ou plutôt dans une relation productive d'un état de droit pour que l‘économie devienne un domaine politique ?
Madame de Cassagne, vous avez déclaré que "le ministère réaffirme le principe selon lequel un gouvernement n’a pas à s’impliquer dans les affaires intérieures d’une entreprise quelle quel soit", comptez-vous régler réellement, concrètement par des lois, ou même par une nationalisation si cela s'impose, ce problème qui finira par devenir récurrent des PSE ou allez-vous restez bras croisés, et continuer de faire des cadeaux fiscaux à ces mêmes personnes qui poussent au chômage le peuple ouvrier de Frôce ?