RDV Boremanne/Montgomery

[George Montgomery]

« M. le ministre d’Etat, bonjour. Asseyez-vous je vous en prie »

Le Président attrapa un stylo en s’asseyant sur son fauteuil puis il écouta son ministre. Après quelques précisions sur les ravisseurs présumés de la famille Thiago et les éventuels liens entre certains Etats dans cette prise d’otage, le Président répondit.

« Le Soudan n’est décidément pas un Etat digne de confiance. Il me semble qu’il nous faut reconnaitre officiellement le Sud Soudan. Le rapatriement de nos ressortissants doit être fait rapidement. L’armée de l’air pourra dépêcher un avion de transport pour accélérer le processus. Envoyons quelques soldats pour protéger l’opération d’évacuation. Mais qu’entendez-vous par vitesse supérieure ? »

[Jean-Sébastien Boremanne]

C'est simple, M. le Président. Rappel définitif du personnel frôceux travaillant à notre ambassade de Khartoum et expulsion des diplomates soudanais du territoire frôceux. En clair, rupture des relations diplomatiques avec le Soudan. Et pourquoi pas, un dépôt de plainte devant le Conseil de Sécurité de l'ONU. Et effectivement, la reconnaissance du Sud-Soudan devient de plus en plus urgente.

[George Montgomery]

« Bien, vous avez carte blanche pour organiser la fermeture de notre représentation diplomatique au Nord Soudan. Bien évidemment, je souhaite que toutes les précautions soient prises afin d’éviter un problème avec les autorités locales. Nos forces militaires devront encadrer du début à la fin l’ensemble des opérations d’évacuation et de transfert de nos ressources humaines et matérielles à Khartoum. Pour le dépôt de plainte, je ne suis pas persuadé de l’intérêt réel d’une telle action. Pour la reconnaissance du Sud Soudan, vous avez l’exclusivité de l’annonce officielle »