Je n'ai pas le pouvoir de changer le Premier ministre. Je m'y plie
Monsieur McGregor , soyez le bienvenu. Prenez place, une bouteille d'eau et un verre sont à votre disposition sur la tablette.
Bonjour à vous, merci pour votre sollicitation!
Monsieur McGregor, j'ai une question très simple: que faites-vous au gouvernement?
Je sauve le pays ? Oui, ça doit être cela !rire Je suis là parce que les défis du gouvernement doivent être relevés et que j'ai accepté de les relever. Il faut aussi se remettre dans le bain pour les prochaines élections. Mais au delà de ça, quel accueil ! surprise amusée
Se remettre dans le bain pour les prochaines élections, que voulez-vous dire?
Les prochaines élections seront capitales, comme toutes les élections, mais il sera important de remettre les valeurs au centre du jeu. C'est d'une part nécessaire dans l'Europe d'aujourd'hui et d'autre part important lorsque la politique politicienne commence à reprendre le dessus et que les slogans font plus la politique que les valeurs et les hommes qui les portent.
Vous serez donc candidat?
Dans l'état actuelle des choses, si le centre reconduit les mêmes hommes devant les citoyens, oui, je serai candidat pour faire valoir des valeurs et non des ambitions. Maintenant, il y a des hommes à droite et à gauche respectables pour leur engagement politique et leur sens des valeurs. S'ils se présentent, je serais candidat à leurs côtés s'ils le souhaitent.
Là je rigole, vous serez donc candidat dans tous les cas, dites-le franchement! Pourtant vous faîtes parti des dinosaures de notre vie politique, vous ne pensez pas que les Frôceux aspirent à un renouvellement de leur classe politique?
Le 11 novembre 2010, Charles de la Tour devenait Premier ministre. Je le suis devenu en octobre 2011. Je suis plus jeune que le Ministre actuel des Affaires Étrangères qui sera probablement candidat aux prochaines élections. Je ne manquerai pas de vous rappeler de lui faire lui aussi cette remarque. Je ne suis plus d'aucun parti, je serai donc candidat aux côtés d'un homme d’État et de valeur s'il le souhaite, je serai candidat député s'il faut défendre des valeurs contre des hommes qui s'en servent puis les oublient.
Drôle de façon de répondre, car excepté cet autre dinosaure, vous êtes néanmoins semblable à une moule s'accrochant sur son rocher, du moins, c'est l'image que vous donnez. Monsieur McGregor, vous n'êtes plus d'aucun parti, c'est vrai ce mensonge?
Avant, il y avait encore Thomas Rolland qui est en politique depuis Juin 2007, Asuka Finacci depuis 2009, Stefano Peruzzi et Charles De La Tour depuis 2010. Et puis, faites donc votre travail correctement et vous verrez que je ne suis plus d'aucun parti. D'ailleurs, il serait que vous fassiez votre travail correctement. J'ai entendu dire que vous aviez dit que je confirmais un soutien au Premier ministre? Vous avez vu ça où dites-moi ? Du journalisme à deux balles!
Ne vous énervez pas monsieur McGregor, nous ne sommes pas au théâtre. Vous êtes deux dinosaures au gouvernement, pas 20. On a compris que vous ne comptiez pas prendre votre retraite.
Bref, expliquez-nous pourquoi vous n'êtes pas au NPS qui a succédé au PSD?
Je ne fais pas de théâtre, je laisse cela à d'autres. Mais lorsqu'on a un intervieweur au courant de la moitié des choses, ça peut poser quelques soucis de patience. J'ai quitté le Parti Social Démocrate pour des raisons aussi personnelles que politiques et je les ai exposée à mes concitoyens lorsque ma décision a été prise. Et pour revenir à votre déduction, je prendrai ma retraite totale et définitive lorsque je serai dans une boite, entre 6 planches.
Excusez-moi monsieur McGregor mais il est très difficile de vous suivre, vous annoncez votre démission tous les 6 jours pour revenir après. Bref! Monsieur McGregor, vous sentez-vous bien au gouvernement?,
J'annonce un retrait pour me ressourcer assez souvent. Mais comme vous ne savez pas lire, je ne me retire par de tout tous les jours. Mais comme vous le dites, bref! Quant au Gouvernement, il manque à mon sens un Premier ministre, un homme d’État, un dirigeant national. Certes, Thomas François est sympathique, mais il y a des fois où l'ambition est plus forte que les valeurs qu'on défends.
Êtes-vous candidat à Belley?
Ce n'est pas moi qui décide. Ça, c'est une réponse politique, réelle, réfléchie, que vous n'aimez pas et les citoyens non plus. Et pourtant, elle est vraie. Ça ne dépend pas de moi, vous allez me dire que je dis que c'est le peuple? Non plus. Ça dépendra des autres prétendants. Mais si le chemin est difficile et libre, pourquoi pas.
Je ne suis pas là pour aimer vos réponses monsieur McGregor. Passons à la politique locale, poursuivez-vous l'aventure à Chouchenn?
Sur ce point, je suis d'accord. Chouchenn est une ville magnifique et oui, j'en reste maire avec un majorité inchangée depuis mon dernier mandat. Je dirige avec les socialistes, les démocrates, les écologistes et l'extrême gauche chouchennoise. Il y des grands projets à finaliser mais les Chouchennois savent ce qui est bon pour leur ville.
Monsieur McGregor, avez-vous des amis politiques?
Il n'existe pas d'amis en politique, il n'y a que des ennemis ou des compagnons de route.
Si vous voulez, alors qui sont vos ennemis, et qui sont vos compagnons de route?
Sourire Je réserve mes ennemis a mes proches et ma famille bien que les citoyens sont, à mon humble avis, loin d'être dupes. Ceux qui sont restés fidèles à leurs valeurs et à leur engagement politique et avec qui je m'entends sont évidemment des compagnons de route que je n'oublie pas.
Je vois que vous n'avez pas envie de répondre franchement aux questions, je le regrette.
Monsieur McGregor, comptez-vous rejoindre ou créer un parti politique?
Absolument pas.
Enfin une réponse claire, j'espère qu'il ne va pas neiger sur Aspen en plein mois de juin.
Pourquoi voudriez-vous qu'il neige?
Il pourrait neiger car pour la première fois vous osez répondre sans langue de bois monsieur McGregor!!
Langue de bois, langue de bois, c'est ce que vous dites. Vous aimez bien la sortir cette expression!
Monsieur McGregor, depuis le début, vous ne répondez à aucune question, ce qui est assez désagréable. On vous a connu plus direct...Reprenons alors, je tente d'avoir une réponse honnête: monsieur McGregor, pourquoi rester au gouvernement si vous n'y êtes pas bien?
Allons bon, faisons comme cela ! agacement bien audible ... Pour défendre le programme du NPS en matière d'environnement, d'écologie et de transports, pour défendre l'intérêt des Frôceux quand il est ignoré par ceux disent haut et fort qu'ils surmontent les clivages mais s'amusent à les entretenir et pour tenter de me remettre personnellement dans le bain avant les prochaines élections où je serai candidat, quoi qu'il arrive.
Très bien. Monsieur McGregor, vous parlez de ceux qui, je vous cite, disent haut et fort qu'ils surmontent les clivages mais s'amusent à les entretenir. Monsieur McGregor, je sais que vous savez être un cogneur, dites-moi donc de qui vous parlez?
Enfin voyons, nous le savons vous et moi. Et je vous l'ai dit avant, je vous ai cité le slogan même de leur campagne, vous souhaitez que je vous livre les noms? Cherchez du côté de ceux qui parlent devant l'ONU au nom de nos institutions et de ceux qui gèrent les compétences liées à celles-ci et vous trouverez de qui je veux parler.
Qu'avez-vous à lui reprocher?
L'un est dirigé comme une marionnette, l'autre s'amuse à tirer les ficelles. C'est clair.
Vous vous rendez compte de vos propos?
Je maintiens mes propos, je l'ai dis en interne, je l'ai dis au Premier ministre. Je sais que le lynchage politique va se faire dans quelques heures quand les bien pensants de la politique se rueront sur des micros pour dire toute la haine qu'ils ont pour moi et je ne peux pas leur en tenir rigueur, ils ont le droit de fermer les yeux sur une réalité bien présente. J'aurai peut être du rester dans la langue de bois, mais pour une fois, je suis fier de dire vraiment ce qu'il se passe. Je n'ai rien à perdre.
Mais pourquoi supportez-vous donc ceci en restant au gouvernement? D'ailleurs qu'y faites-vous puisque vous n'êtes plus membre du NPS?
Je suis comme tout supporter qui supporte son équipe nationale mais qui ne rêve que d'une chose, qu'on changer le sélectionneur. C'est un peu ça, ma situation au gouvernement aujourd'hui. Je n'ai pas le pouvoir de changer le Premier ministre. Je m'y plie, mais je ne laisserai pas tomber mon pays. " Des erreurs ont été commises " a dit un jour Ronald Reagan, ça arrive donc mais faudrait-il donc juste regarder et attendre que ça passe pour reprendre après le flambeau? Non. C'est mieux d'agir dans la période même. En plus, si ce que je fais est bien, on ne retiendra pas que c'est moi qui l'ai fait mais bien le gouvernement François Ier. Je pense que c'est une chose qui peut dire que je ne fais pas ça pour moi, je n'ai rien à y gagner. Quant à ma place au gouvernement, j'ai fais part de mon envie de revenir aux affaires du pays à des compagnons de route.
Que pensez-vous de l’actualité de la gauche?
Si vous parlez du Nouveau Parti Socialiste, je trouve que c'est une bonne idée, il faudra voir avec le temps.
Même avec le RSE dedans?
Il n'y a plus de RSE, il y a le NPS un point c'est tout. Tout le monde fait partie du même parti désormais.
Ah! La hache de guerre est-elle donc enterrée avec monsieur Salinovitch?
Je n'ai pas envie de ressortir les couteaux et les fusils. Je ne sais pas pour lui, mais de mon côté, c'est cela.
Donc la page de la haine est tournée?
On ne peut pas oublier le passé, on ne peut pas faire comme s'il n'avait pas exister. Mais on doit pouvoir se tourner l'avenir. Monsieur Salinovitch est comme il est, je suis comme je suis. J'ai envie de croire que nos batailles soutenues l'étaient quant au fond de nos idées et des moyens que l'on voulait mettre en œuvre et pas par rapport à nos personnes physiques à proprement parlé. Nos personnalités sont différentes, nous ne ferons jamais la paix, mais il se pourrait que nous ne recommencions pas de guerre.
Donc ce n'est pas sa présence au NPS qui vous empêche d'y venir?
Je reste proche du NPS, mais je vous le répète, je n'y suis plus. Et non, ce n'est pas monsieur Salinovitch qui conditionne ma vie politique, loin de la.
Que pensez-vous de monsieur de St Imberb. On peut penser qu'il a obtenu votre vote, mais on ne peut considérer que vous l'avez soutenu réellement, je me trompe?
C'est un compagnon de route politique et un compagnon de route historique puisqu'il fut un des piliers du PSD. Pour ce qui est de la campagne, Marc De Saint Imberb a eu officiellement mon soutien mais il est vrai que je ne l'imaginais Président de la République. Mais j'ai voté pour lui parce que de tous les candidats, c'était le seul qui méritait ce poste après avoir exclu de voter Vincent Valbonesi pour des raisons qui me sont propres.
La rancune sûrement due à votre défaite...Monsieur McGregor, et ça sera ma dernière question: n'avez-vous pas peur que vos propos de ce soir signent votre exclusion du gouvernement?
Honnêtement? Bien sur que oui. Mais qu'importe, à un moment, il faut dire les choses. Et puis ce n'était un secret pour personne ce que je pense.
Monsieur l'encore ministre, un mot pour la fin?
Je suis fier d'être un ministre de la République, je l'ai servi avec honneur et je continuerai de la servir aussi longtemps que les citoyens m'en donneront l'occasion. Ah oui, et merci de m'avoir invité monsieur Belgard, vous devriez faire de la politique rire
Oula, non merci, je vous laisse çà à vous. Merci à vous monsieur le ministre.
Bonjour à vous, merci pour votre sollicitation!
Monsieur McGregor, j'ai une question très simple: que faites-vous au gouvernement?
Je sauve le pays ? Oui, ça doit être cela !rire Je suis là parce que les défis du gouvernement doivent être relevés et que j'ai accepté de les relever. Il faut aussi se remettre dans le bain pour les prochaines élections. Mais au delà de ça, quel accueil ! surprise amusée
Se remettre dans le bain pour les prochaines élections, que voulez-vous dire?
Les prochaines élections seront capitales, comme toutes les élections, mais il sera important de remettre les valeurs au centre du jeu. C'est d'une part nécessaire dans l'Europe d'aujourd'hui et d'autre part important lorsque la politique politicienne commence à reprendre le dessus et que les slogans font plus la politique que les valeurs et les hommes qui les portent.
Vous serez donc candidat?
Dans l'état actuelle des choses, si le centre reconduit les mêmes hommes devant les citoyens, oui, je serai candidat pour faire valoir des valeurs et non des ambitions. Maintenant, il y a des hommes à droite et à gauche respectables pour leur engagement politique et leur sens des valeurs. S'ils se présentent, je serais candidat à leurs côtés s'ils le souhaitent.
Là je rigole, vous serez donc candidat dans tous les cas, dites-le franchement! Pourtant vous faîtes parti des dinosaures de notre vie politique, vous ne pensez pas que les Frôceux aspirent à un renouvellement de leur classe politique?
Le 11 novembre 2010, Charles de la Tour devenait Premier ministre. Je le suis devenu en octobre 2011. Je suis plus jeune que le Ministre actuel des Affaires Étrangères qui sera probablement candidat aux prochaines élections. Je ne manquerai pas de vous rappeler de lui faire lui aussi cette remarque. Je ne suis plus d'aucun parti, je serai donc candidat aux côtés d'un homme d’État et de valeur s'il le souhaite, je serai candidat député s'il faut défendre des valeurs contre des hommes qui s'en servent puis les oublient.
Drôle de façon de répondre, car excepté cet autre dinosaure, vous êtes néanmoins semblable à une moule s'accrochant sur son rocher, du moins, c'est l'image que vous donnez. Monsieur McGregor, vous n'êtes plus d'aucun parti, c'est vrai ce mensonge?
Avant, il y avait encore Thomas Rolland qui est en politique depuis Juin 2007, Asuka Finacci depuis 2009, Stefano Peruzzi et Charles De La Tour depuis 2010. Et puis, faites donc votre travail correctement et vous verrez que je ne suis plus d'aucun parti. D'ailleurs, il serait que vous fassiez votre travail correctement. J'ai entendu dire que vous aviez dit que je confirmais un soutien au Premier ministre? Vous avez vu ça où dites-moi ? Du journalisme à deux balles!
Ne vous énervez pas monsieur McGregor, nous ne sommes pas au théâtre. Vous êtes deux dinosaures au gouvernement, pas 20. On a compris que vous ne comptiez pas prendre votre retraite.
Bref, expliquez-nous pourquoi vous n'êtes pas au NPS qui a succédé au PSD?
Je ne fais pas de théâtre, je laisse cela à d'autres. Mais lorsqu'on a un intervieweur au courant de la moitié des choses, ça peut poser quelques soucis de patience. J'ai quitté le Parti Social Démocrate pour des raisons aussi personnelles que politiques et je les ai exposée à mes concitoyens lorsque ma décision a été prise. Et pour revenir à votre déduction, je prendrai ma retraite totale et définitive lorsque je serai dans une boite, entre 6 planches.
Excusez-moi monsieur McGregor mais il est très difficile de vous suivre, vous annoncez votre démission tous les 6 jours pour revenir après. Bref! Monsieur McGregor, vous sentez-vous bien au gouvernement?,
J'annonce un retrait pour me ressourcer assez souvent. Mais comme vous ne savez pas lire, je ne me retire par de tout tous les jours. Mais comme vous le dites, bref! Quant au Gouvernement, il manque à mon sens un Premier ministre, un homme d’État, un dirigeant national. Certes, Thomas François est sympathique, mais il y a des fois où l'ambition est plus forte que les valeurs qu'on défends.
Êtes-vous candidat à Belley?
Ce n'est pas moi qui décide. Ça, c'est une réponse politique, réelle, réfléchie, que vous n'aimez pas et les citoyens non plus. Et pourtant, elle est vraie. Ça ne dépend pas de moi, vous allez me dire que je dis que c'est le peuple? Non plus. Ça dépendra des autres prétendants. Mais si le chemin est difficile et libre, pourquoi pas.
Je ne suis pas là pour aimer vos réponses monsieur McGregor. Passons à la politique locale, poursuivez-vous l'aventure à Chouchenn?
Sur ce point, je suis d'accord. Chouchenn est une ville magnifique et oui, j'en reste maire avec un majorité inchangée depuis mon dernier mandat. Je dirige avec les socialistes, les démocrates, les écologistes et l'extrême gauche chouchennoise. Il y des grands projets à finaliser mais les Chouchennois savent ce qui est bon pour leur ville.
Monsieur McGregor, avez-vous des amis politiques?
Il n'existe pas d'amis en politique, il n'y a que des ennemis ou des compagnons de route.
Si vous voulez, alors qui sont vos ennemis, et qui sont vos compagnons de route?
Sourire Je réserve mes ennemis a mes proches et ma famille bien que les citoyens sont, à mon humble avis, loin d'être dupes. Ceux qui sont restés fidèles à leurs valeurs et à leur engagement politique et avec qui je m'entends sont évidemment des compagnons de route que je n'oublie pas.
Je vois que vous n'avez pas envie de répondre franchement aux questions, je le regrette.
Monsieur McGregor, comptez-vous rejoindre ou créer un parti politique?
Absolument pas.
Enfin une réponse claire, j'espère qu'il ne va pas neiger sur Aspen en plein mois de juin.
Pourquoi voudriez-vous qu'il neige?
Il pourrait neiger car pour la première fois vous osez répondre sans langue de bois monsieur McGregor!!
Langue de bois, langue de bois, c'est ce que vous dites. Vous aimez bien la sortir cette expression!
Monsieur McGregor, depuis le début, vous ne répondez à aucune question, ce qui est assez désagréable. On vous a connu plus direct...Reprenons alors, je tente d'avoir une réponse honnête: monsieur McGregor, pourquoi rester au gouvernement si vous n'y êtes pas bien?
Allons bon, faisons comme cela ! agacement bien audible ... Pour défendre le programme du NPS en matière d'environnement, d'écologie et de transports, pour défendre l'intérêt des Frôceux quand il est ignoré par ceux disent haut et fort qu'ils surmontent les clivages mais s'amusent à les entretenir et pour tenter de me remettre personnellement dans le bain avant les prochaines élections où je serai candidat, quoi qu'il arrive.
Très bien. Monsieur McGregor, vous parlez de ceux qui, je vous cite, disent haut et fort qu'ils surmontent les clivages mais s'amusent à les entretenir. Monsieur McGregor, je sais que vous savez être un cogneur, dites-moi donc de qui vous parlez?
Enfin voyons, nous le savons vous et moi. Et je vous l'ai dit avant, je vous ai cité le slogan même de leur campagne, vous souhaitez que je vous livre les noms? Cherchez du côté de ceux qui parlent devant l'ONU au nom de nos institutions et de ceux qui gèrent les compétences liées à celles-ci et vous trouverez de qui je veux parler.
Qu'avez-vous à lui reprocher?
L'un est dirigé comme une marionnette, l'autre s'amuse à tirer les ficelles. C'est clair.
Vous vous rendez compte de vos propos?
Je maintiens mes propos, je l'ai dis en interne, je l'ai dis au Premier ministre. Je sais que le lynchage politique va se faire dans quelques heures quand les bien pensants de la politique se rueront sur des micros pour dire toute la haine qu'ils ont pour moi et je ne peux pas leur en tenir rigueur, ils ont le droit de fermer les yeux sur une réalité bien présente. J'aurai peut être du rester dans la langue de bois, mais pour une fois, je suis fier de dire vraiment ce qu'il se passe. Je n'ai rien à perdre.
Mais pourquoi supportez-vous donc ceci en restant au gouvernement? D'ailleurs qu'y faites-vous puisque vous n'êtes plus membre du NPS?
Je suis comme tout supporter qui supporte son équipe nationale mais qui ne rêve que d'une chose, qu'on changer le sélectionneur. C'est un peu ça, ma situation au gouvernement aujourd'hui. Je n'ai pas le pouvoir de changer le Premier ministre. Je m'y plie, mais je ne laisserai pas tomber mon pays. " Des erreurs ont été commises " a dit un jour Ronald Reagan, ça arrive donc mais faudrait-il donc juste regarder et attendre que ça passe pour reprendre après le flambeau? Non. C'est mieux d'agir dans la période même. En plus, si ce que je fais est bien, on ne retiendra pas que c'est moi qui l'ai fait mais bien le gouvernement François Ier. Je pense que c'est une chose qui peut dire que je ne fais pas ça pour moi, je n'ai rien à y gagner. Quant à ma place au gouvernement, j'ai fais part de mon envie de revenir aux affaires du pays à des compagnons de route.
Que pensez-vous de l’actualité de la gauche?
Si vous parlez du Nouveau Parti Socialiste, je trouve que c'est une bonne idée, il faudra voir avec le temps.
Même avec le RSE dedans?
Il n'y a plus de RSE, il y a le NPS un point c'est tout. Tout le monde fait partie du même parti désormais.
Ah! La hache de guerre est-elle donc enterrée avec monsieur Salinovitch?
Je n'ai pas envie de ressortir les couteaux et les fusils. Je ne sais pas pour lui, mais de mon côté, c'est cela.
Donc la page de la haine est tournée?
On ne peut pas oublier le passé, on ne peut pas faire comme s'il n'avait pas exister. Mais on doit pouvoir se tourner l'avenir. Monsieur Salinovitch est comme il est, je suis comme je suis. J'ai envie de croire que nos batailles soutenues l'étaient quant au fond de nos idées et des moyens que l'on voulait mettre en œuvre et pas par rapport à nos personnes physiques à proprement parlé. Nos personnalités sont différentes, nous ne ferons jamais la paix, mais il se pourrait que nous ne recommencions pas de guerre.
Donc ce n'est pas sa présence au NPS qui vous empêche d'y venir?
Je reste proche du NPS, mais je vous le répète, je n'y suis plus. Et non, ce n'est pas monsieur Salinovitch qui conditionne ma vie politique, loin de la.
Que pensez-vous de monsieur de St Imberb. On peut penser qu'il a obtenu votre vote, mais on ne peut considérer que vous l'avez soutenu réellement, je me trompe?
C'est un compagnon de route politique et un compagnon de route historique puisqu'il fut un des piliers du PSD. Pour ce qui est de la campagne, Marc De Saint Imberb a eu officiellement mon soutien mais il est vrai que je ne l'imaginais Président de la République. Mais j'ai voté pour lui parce que de tous les candidats, c'était le seul qui méritait ce poste après avoir exclu de voter Vincent Valbonesi pour des raisons qui me sont propres.
La rancune sûrement due à votre défaite...Monsieur McGregor, et ça sera ma dernière question: n'avez-vous pas peur que vos propos de ce soir signent votre exclusion du gouvernement?
Honnêtement? Bien sur que oui. Mais qu'importe, à un moment, il faut dire les choses. Et puis ce n'était un secret pour personne ce que je pense.
Monsieur l'encore ministre, un mot pour la fin?
Je suis fier d'être un ministre de la République, je l'ai servi avec honneur et je continuerai de la servir aussi longtemps que les citoyens m'en donneront l'occasion. Ah oui, et merci de m'avoir invité monsieur Belgard, vous devriez faire de la politique rire
Oula, non merci, je vous laisse çà à vous. Merci à vous monsieur le ministre.