Les circonstances font que je ne serai pas Premier ministre. L'UDR n’intégrera pas le gouvernement partisan qui est en train de se constituer.
Monsieur Bertand, merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. En ce lendemain d'élections, quel est votre ressenti?
C'est moi qui vous remercie Raphael Belgard.
Pour commencer, je me réjouis que Marc de St-Imberb soit élu. Concernant les élections législatives, il est toujours agréable de constater un faible taux d'abstention. Le mouvement que je représente a fait un très bon score, nous sommes le premier parti de Frôce.
Justement, comment un parti aussi jeune peut-il monter aussi vite?
Parce que derrière les initiales du parti, il y a un vrai travail de fond qui est fait par toute l'équipe. C'est notre première participation aux législatives et le score est plus qu'encourageant. Ce qui explique qu'un si jeune parti monte aussi vite comme vous dîtes, c'est que les frôceux ont été convaincus.
Pas de langue de bois monsieur Bertrand. Vous ne pensez pas que vous avez profité de l'absence totale des autres partis de droite?
Si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que la langue de bois ne fait pas partie de mon vocabulaire.
L'UDR est un parti qui rassemble du centre à la droite républicaine et modérée. Nous méritons notre victoire parce que nous nous sommes donnés les moyens d'une telle réussite et nous bénéficions d'une avance considérable en terme de sièges obtenus par rapport au 2e parti en tête parce qu'effectivement l'absence d'un autre concurrent à droite nous a été bénéfique. Mais les électeurs votent selon leurs convictions. Et je ne veux pas réduire le score de l'UDR à un simple report de voix.
Soit, si vous voulez. Une question me turlupine depuis quelques jours....On a un peu de mal à vous suivre monsieur Bertrand. Candidat à l'élection présidentielle, vous vous retirez en appelant à soutenir un candidat se réclamant de gauche, puis candidat à Belley, vous êtes depuis hier le plus silencieux alors que vous pourriez réclamer le siège, enfin candidat à la Cour, vous vous retirez quelques heures après, vous rappelant que vous êtes aussi élu député.
Ma question est simple: est-ce de l'amateurisme, de l’opportunisme ou du carriérisme?
Nous y voilà, c'est le moment où vous êtes censé cogner sans concessions? rires
Votre question est pertinente et je comprends que l'on puisse traduire certains de mes choix ainsi.
Le président de la République, en tout cas de cette République, est un homme qui n'est ni partisan ni dogmatique. Le choix d'un candidat n'est pas censé dépendre d'un présupposé idéologique. A t-on reproché à Hugo Salinovitch de soutenir Vincent Valbonesi à l'époque?
Remettons juste un peu les pendules à l'heure, je n'ai jamais appelé à voter Marc de St Imberb. J'ai simplement annoncé que ce serait mon choix personnel. Je pense que la nuance est suffisamment claire.
Ensuite, concernant Belley, sachez que le président-élu m'avait chargé de réunir une majorité de gouvernement pour donner suite au choix des électeurs. Vous imaginez bien que je m'étais réjouis de cet honneur puisque j'avais publiquement annoncé mes intentions et mes ambitions. Mais non, vous savez il faut dire chut! Taire ses ambitions, faire dans la fausse modestie et marteler qu'on oublie les négociations de postes pour se consacrer aux idées. Je n'ai pas voulu faire dans le politiquement correct, ce qui m'a attiré des antipathies.
Bien au delà d'une probable alliance ARC/UDR, j'avais formé le vœux de constituer un gouvernement d'union nationale reposant sur des compromis. Au vu de l'échec des négociations, une coalition de gauche semble s'être formée en coulisses et l'UDR, malgré son score de tête, se retrouve ainsi catapulté dans les rangs de l'opposition. Et ce à cause d'une vulgaire querelle d'égos et d'intérêts.
Vous me dîtes "carriériste"? Mais pour moi la politique est une carrière. Je vis de mon travail au service des frôceux, donc oui c'est une carrière.
Si j'ai un défaut pour expliquer clairement les raisons pour lesquelles vous avez du mal à me suivre, c'est sans doute l'impatience. Il ne faut jamais faire un choix dans un moment difficile et toujours prendre le temps de la réflexion. J'ai toujours eu la volonté de m'investir à chaque fois d'une nouvelle façon dans la vie publique mais sans doute suis-je pas assez prudent et patient.
Les personnes qui me disent opportuniste me font sourire. N'ai-je pas refusé d'entrer au gouvernement d'Abigail Tomas, préférant consacrer de mon temps à une activité législative?
Impatient donc? Vous ne pensez pas que cela peut jouer contre vous?
Cela joue toujours contre moi.
Justement, on est en droit de se demander quand est-ce que vous allez tirer les leçons de vos erreurs!
Quand on regarde votre parcours, vous débutez bien à droite, puis vous glissez vers le centre avant de revenir dans un parti qui flirte un peu avec l'extrême-droite pour vous repositionner au centre, de quoi donner le tournis. Quelles sont au juste vos idées monsieur Bertrand?
Si je regarde les centristes d'aujourd'hui, la plupart étaient des anciens militants du Mouvement Libéral. L’équivalent de l'ADL aujourd'hui.
J'assume tout mon parcours politique. Que ce soit mon passage au PLC, au FDF, au RDF et au RPR. Une précision : aucun de ces partis politiques n'est d'extrême droite. Je garde de bons souvenirs de ces passages, particulièrement la période RPR où pour la première fois je me suis investi à fond dans une campagne électorale. J'ai mis du temps à progresser, le temps de construire ma formation politique et de définir mes idées.
Pour tout vous dire, mes convictions ont un peu évolué, mais il y a un tronc commun : le libéralisme économique, tempéré par une politique sociale destinée à protéger les plus fragiles. Pas une protection sociale comme l'entend la gauche, mais une protection qui accompagne vers la réinsertion, vers une dignité retrouvée.
Sur le plan des mœurs, je suis attaché à la famille, à l'autorité et à la morale. Mais je suis anti-clérical et laïque, donc à la place du mariage homosexuel par exemple, je défends l'union civile. Par ailleurs, je suis patriote et républicain. Ce que beaucoup interprètent comme une fibre d'extrême droite que je voudrais dissimuler. Et pourtant je ne suis pas pour une immigration 0 ou pour interdire l'entrée d'étudiants ou de salariés étrangers.
Votre question est pertinente puisqu'elle me pousse à développer mes idées, ce n'est pas tous les jours qu'on m'invite à m'expliquer sur mes positions.
Je vous remercie monsieur Bertrand, n'attendez pas de vos propos qu'ils me conduisent à des questions plus arrangeantes. Je plaisante bien sûr.
Dîtes-moi, vous venez de nous parler du RPR. Il est vrai, vous aviez milité avec monsieur Valbonesi, d’où vient donc cette haine entre vous?
Je n'aime pas étaler des histoires privées en public, mais là pour le coup c'est Vincent Valbonesi qui a décidé de me flinguer en public. Pardonnez moi l'expression. J'ai déjà eu l'occasion de développer ce sujet à l'occasion d'une autre interview, je ne veux pas me répéter.
Bon nos téléspectateurs n'auront donc pas le droit à une réponse. Puisque nous en sommes aux histoires, comment vivez-vous le fait de ne pas aller à Belley alors qu’un accord tacite existait entre vous et le nouveau président élu?
Aucun accord tacite n'a existé, n'existe ou n'existera entre le président-élu et moi-même.
Je me suis tracé un objectif : finir à l'Hôtel Belley. Je me suis donné les moyens d'y arriver et au vu des résultats, les frôceux ont soutenu cette ambition qui était mienne de les servir.
Les circonstances font que je ne serai pas Premier ministre. Je saurai servir les frôceux tout au long de la législature qui s'annonce, avec abnégation et avec dynamisme mais d'une autre manière. En parlant de dynamisme, j'ai hâte de voir l'activité du gouvernement qu'on nous a secrètement concocté en coulisses. Il ne serait pas étonnant que cette activité soit molle et qu'elle déçoive à nouveau les frôceux.
Une coalition de gauche s'est formée, l'UDR ne sera pas membre de cette coalition et elle n’intégrera pas le gouvernement partisan qui est en train de se constituer. L'UDR en prend acte. Mais nous constatons une chose, c'est que cette majorité de gouvernement ne rassemble pas "au-delà des clivages" comme promis, pour reprendre une expression de la campagne. On voit bien où sont les hypocrites.
J'ai une question.....Quand je vous entends, j'ai l'impression d'entendre monsieur Carapin lors des dernières élections, et on sait que vous y étiez, du moins c'est le bruit qui court, pour quelque chose. Monsieur Bertrand, serait-ce un retour de bâton?
En tant que tête de liste RDF et en accord avec les élus que je représentais, il a été décidé de soutenir la candidature d'Arthur Carapin au poste de Premier ministre dans le cadre d'une coalition de droite.
L'échec de sa nomination est imputable à Vincent Valbonesi. Mais avec tous les ressentiments que je peux avoir à son encontre, il a fait ce choix en son âme et conscience.
L'ADL a donc décidé de former une autre coalition de droite. Pour l'anecdote, l'ARC en a fait partie. A ce moment on pouvait dire que ce parti était au-dessus de tous les clivages. Mais actuellement, on voit bien que parfois il y a un grand écart entre les discours et les actes.
Clairement non, je ne suis en rien responsable de l'échec de la nomination d'Arthur Carapin comme Premier ministre.
Très bien, monsieur Bertrand.....Serez-vous de nouveau candidat au perchoir?
Ces derniers mois au perchoir, je ne les regrette pas.
Maintenant, sur la question de savoir si je compte renouveler l'expérience, je ne sais pas encore.
Je ne pense pas que ce soit crédible de me présenter au perchoir à nouveau alors que je ne fait pas partie de la majorité. Ils ont sûrement leur candidat à eux
Dernière question et je vous laisse tranquille. Que va devenir l'UDR durant cette mandature?
Nous sommes une force d'opposition au gouvernement actuel, c'est assez clair je pense.
Nous en avons discuté en interne. On a l'intention de marquer notre présence à l'Assemblée Nationale par un travail régulier, constructif et responsable.
Je vous remercie pour cette interview. J'espère que ce sera l'occasion pour bon nombre de vos auditeurs de pouvoir faire la lumière sur mon engagement politique et sur l'engagement politique de l'UDR.
Je vous remercie monsieur Bertrand d'avoir répondu présent pour ce premier numéro d' A couteaux tirés!
C'est moi qui vous remercie Raphael Belgard.
Pour commencer, je me réjouis que Marc de St-Imberb soit élu. Concernant les élections législatives, il est toujours agréable de constater un faible taux d'abstention. Le mouvement que je représente a fait un très bon score, nous sommes le premier parti de Frôce.
Justement, comment un parti aussi jeune peut-il monter aussi vite?
Parce que derrière les initiales du parti, il y a un vrai travail de fond qui est fait par toute l'équipe. C'est notre première participation aux législatives et le score est plus qu'encourageant. Ce qui explique qu'un si jeune parti monte aussi vite comme vous dîtes, c'est que les frôceux ont été convaincus.
Pas de langue de bois monsieur Bertrand. Vous ne pensez pas que vous avez profité de l'absence totale des autres partis de droite?
Si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que la langue de bois ne fait pas partie de mon vocabulaire.
L'UDR est un parti qui rassemble du centre à la droite républicaine et modérée. Nous méritons notre victoire parce que nous nous sommes donnés les moyens d'une telle réussite et nous bénéficions d'une avance considérable en terme de sièges obtenus par rapport au 2e parti en tête parce qu'effectivement l'absence d'un autre concurrent à droite nous a été bénéfique. Mais les électeurs votent selon leurs convictions. Et je ne veux pas réduire le score de l'UDR à un simple report de voix.
Soit, si vous voulez. Une question me turlupine depuis quelques jours....On a un peu de mal à vous suivre monsieur Bertrand. Candidat à l'élection présidentielle, vous vous retirez en appelant à soutenir un candidat se réclamant de gauche, puis candidat à Belley, vous êtes depuis hier le plus silencieux alors que vous pourriez réclamer le siège, enfin candidat à la Cour, vous vous retirez quelques heures après, vous rappelant que vous êtes aussi élu député.
Ma question est simple: est-ce de l'amateurisme, de l’opportunisme ou du carriérisme?
Nous y voilà, c'est le moment où vous êtes censé cogner sans concessions? rires
Votre question est pertinente et je comprends que l'on puisse traduire certains de mes choix ainsi.
Le président de la République, en tout cas de cette République, est un homme qui n'est ni partisan ni dogmatique. Le choix d'un candidat n'est pas censé dépendre d'un présupposé idéologique. A t-on reproché à Hugo Salinovitch de soutenir Vincent Valbonesi à l'époque?
Remettons juste un peu les pendules à l'heure, je n'ai jamais appelé à voter Marc de St Imberb. J'ai simplement annoncé que ce serait mon choix personnel. Je pense que la nuance est suffisamment claire.
Ensuite, concernant Belley, sachez que le président-élu m'avait chargé de réunir une majorité de gouvernement pour donner suite au choix des électeurs. Vous imaginez bien que je m'étais réjouis de cet honneur puisque j'avais publiquement annoncé mes intentions et mes ambitions. Mais non, vous savez il faut dire chut! Taire ses ambitions, faire dans la fausse modestie et marteler qu'on oublie les négociations de postes pour se consacrer aux idées. Je n'ai pas voulu faire dans le politiquement correct, ce qui m'a attiré des antipathies.
Bien au delà d'une probable alliance ARC/UDR, j'avais formé le vœux de constituer un gouvernement d'union nationale reposant sur des compromis. Au vu de l'échec des négociations, une coalition de gauche semble s'être formée en coulisses et l'UDR, malgré son score de tête, se retrouve ainsi catapulté dans les rangs de l'opposition. Et ce à cause d'une vulgaire querelle d'égos et d'intérêts.
Vous me dîtes "carriériste"? Mais pour moi la politique est une carrière. Je vis de mon travail au service des frôceux, donc oui c'est une carrière.
Si j'ai un défaut pour expliquer clairement les raisons pour lesquelles vous avez du mal à me suivre, c'est sans doute l'impatience. Il ne faut jamais faire un choix dans un moment difficile et toujours prendre le temps de la réflexion. J'ai toujours eu la volonté de m'investir à chaque fois d'une nouvelle façon dans la vie publique mais sans doute suis-je pas assez prudent et patient.
Les personnes qui me disent opportuniste me font sourire. N'ai-je pas refusé d'entrer au gouvernement d'Abigail Tomas, préférant consacrer de mon temps à une activité législative?
Impatient donc? Vous ne pensez pas que cela peut jouer contre vous?
Cela joue toujours contre moi.
Justement, on est en droit de se demander quand est-ce que vous allez tirer les leçons de vos erreurs!
Quand on regarde votre parcours, vous débutez bien à droite, puis vous glissez vers le centre avant de revenir dans un parti qui flirte un peu avec l'extrême-droite pour vous repositionner au centre, de quoi donner le tournis. Quelles sont au juste vos idées monsieur Bertrand?
Si je regarde les centristes d'aujourd'hui, la plupart étaient des anciens militants du Mouvement Libéral. L’équivalent de l'ADL aujourd'hui.
J'assume tout mon parcours politique. Que ce soit mon passage au PLC, au FDF, au RDF et au RPR. Une précision : aucun de ces partis politiques n'est d'extrême droite. Je garde de bons souvenirs de ces passages, particulièrement la période RPR où pour la première fois je me suis investi à fond dans une campagne électorale. J'ai mis du temps à progresser, le temps de construire ma formation politique et de définir mes idées.
Pour tout vous dire, mes convictions ont un peu évolué, mais il y a un tronc commun : le libéralisme économique, tempéré par une politique sociale destinée à protéger les plus fragiles. Pas une protection sociale comme l'entend la gauche, mais une protection qui accompagne vers la réinsertion, vers une dignité retrouvée.
Sur le plan des mœurs, je suis attaché à la famille, à l'autorité et à la morale. Mais je suis anti-clérical et laïque, donc à la place du mariage homosexuel par exemple, je défends l'union civile. Par ailleurs, je suis patriote et républicain. Ce que beaucoup interprètent comme une fibre d'extrême droite que je voudrais dissimuler. Et pourtant je ne suis pas pour une immigration 0 ou pour interdire l'entrée d'étudiants ou de salariés étrangers.
Votre question est pertinente puisqu'elle me pousse à développer mes idées, ce n'est pas tous les jours qu'on m'invite à m'expliquer sur mes positions.
Je vous remercie monsieur Bertrand, n'attendez pas de vos propos qu'ils me conduisent à des questions plus arrangeantes. Je plaisante bien sûr.
Dîtes-moi, vous venez de nous parler du RPR. Il est vrai, vous aviez milité avec monsieur Valbonesi, d’où vient donc cette haine entre vous?
Je n'aime pas étaler des histoires privées en public, mais là pour le coup c'est Vincent Valbonesi qui a décidé de me flinguer en public. Pardonnez moi l'expression. J'ai déjà eu l'occasion de développer ce sujet à l'occasion d'une autre interview, je ne veux pas me répéter.
Bon nos téléspectateurs n'auront donc pas le droit à une réponse. Puisque nous en sommes aux histoires, comment vivez-vous le fait de ne pas aller à Belley alors qu’un accord tacite existait entre vous et le nouveau président élu?
Aucun accord tacite n'a existé, n'existe ou n'existera entre le président-élu et moi-même.
Je me suis tracé un objectif : finir à l'Hôtel Belley. Je me suis donné les moyens d'y arriver et au vu des résultats, les frôceux ont soutenu cette ambition qui était mienne de les servir.
Les circonstances font que je ne serai pas Premier ministre. Je saurai servir les frôceux tout au long de la législature qui s'annonce, avec abnégation et avec dynamisme mais d'une autre manière. En parlant de dynamisme, j'ai hâte de voir l'activité du gouvernement qu'on nous a secrètement concocté en coulisses. Il ne serait pas étonnant que cette activité soit molle et qu'elle déçoive à nouveau les frôceux.
Une coalition de gauche s'est formée, l'UDR ne sera pas membre de cette coalition et elle n’intégrera pas le gouvernement partisan qui est en train de se constituer. L'UDR en prend acte. Mais nous constatons une chose, c'est que cette majorité de gouvernement ne rassemble pas "au-delà des clivages" comme promis, pour reprendre une expression de la campagne. On voit bien où sont les hypocrites.
J'ai une question.....Quand je vous entends, j'ai l'impression d'entendre monsieur Carapin lors des dernières élections, et on sait que vous y étiez, du moins c'est le bruit qui court, pour quelque chose. Monsieur Bertrand, serait-ce un retour de bâton?
En tant que tête de liste RDF et en accord avec les élus que je représentais, il a été décidé de soutenir la candidature d'Arthur Carapin au poste de Premier ministre dans le cadre d'une coalition de droite.
L'échec de sa nomination est imputable à Vincent Valbonesi. Mais avec tous les ressentiments que je peux avoir à son encontre, il a fait ce choix en son âme et conscience.
L'ADL a donc décidé de former une autre coalition de droite. Pour l'anecdote, l'ARC en a fait partie. A ce moment on pouvait dire que ce parti était au-dessus de tous les clivages. Mais actuellement, on voit bien que parfois il y a un grand écart entre les discours et les actes.
Clairement non, je ne suis en rien responsable de l'échec de la nomination d'Arthur Carapin comme Premier ministre.
Très bien, monsieur Bertrand.....Serez-vous de nouveau candidat au perchoir?
Ces derniers mois au perchoir, je ne les regrette pas.
Maintenant, sur la question de savoir si je compte renouveler l'expérience, je ne sais pas encore.
Je ne pense pas que ce soit crédible de me présenter au perchoir à nouveau alors que je ne fait pas partie de la majorité. Ils ont sûrement leur candidat à eux
Dernière question et je vous laisse tranquille. Que va devenir l'UDR durant cette mandature?
Nous sommes une force d'opposition au gouvernement actuel, c'est assez clair je pense.
Nous en avons discuté en interne. On a l'intention de marquer notre présence à l'Assemblée Nationale par un travail régulier, constructif et responsable.
Je vous remercie pour cette interview. J'espère que ce sera l'occasion pour bon nombre de vos auditeurs de pouvoir faire la lumière sur mon engagement politique et sur l'engagement politique de l'UDR.
Je vous remercie monsieur Bertrand d'avoir répondu présent pour ce premier numéro d' A couteaux tirés!