Frôce - Archives V2

Mesdames et messieurs les députés,

Conformément à l'article 22-1 de la Constitution, je laisse la représentation nationale entendre le discours de politique générale qui sera prononcé par le Premier ministre. Une fois le discours terminé, un débat aura lieu jusqu'à la fin de cette séance.


Madame Abigail Tomas, vous avez la parole.

Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Représentants de la Nation,

Je vais faire bref car je nous sais tous très occupés en ce moment pour faire en sorte que la Frôce continue le redressement entrevu sous les dernières mandatures. C'est probablement d'ailleurs à cause de cette charge de travail que M. le Président de l'AN a eu si peu de temps à consacrer à l'organisation de ce discours. Je le comprends et l'en excuse.

Je tiens à saluer les actions du gouvernement Borgia, qui ont permis, après quelques années sombres, de relever la tête et de faire repartir la Frôce dans une spirale positive. Pour les raisons que nous connaissons tous, et que je laisserais à votre libre interprétation, ce gouvernement n'a pu aller au terme de son mandat, au bout de son oeuvre. Je ne dirais pas un mot sur le gouvernement Peruzzi d'union nationale, tout simplement parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire. Ce fût un gouvernement de transition, et d'attente.
Aujourd'hui, nous nous devons tous de reprendre le travail entamé pour faire en sorte que le marasme ambiant qui a plongé la Frôce dans une crise sans précédent ne puisse survenir à nouveau. Aujourd'hui je compte sur les efforts et l'ouverture de tout un chacun pour permettre à la Frôce, remise sur rail, de reprendre sa vitesse de croisière, celle qu'elle n'aurait jamais du abandonner tant sur le plan économique, que social ou encore diplomatique.

C'est pourquoi j'ai réuni autour de moi des personnes dont les compétences ont été démontrées par le passé, des personnes pour qui l'ambition collective de la Frôce passe avant leur ambition personnelle (regard vers la chaire du Président de l'AN où M. Bertrand semble écouter attentivement le discours), des personnes avec qui je sais que la communication pourra être garante d'unité.
Communication, esprit d'ouverture, volonté collective... voila les maître-mots qui définissent ce gouvernement. Je m'en porte aujourd'hui garante devant vous.

Je ne compte pas faire de ce gouvernement le plus extraordinaire. Je ne tiens pas à ce que mon nom reste gravé à jamais dans le marbre. Nous sommes la pour travailler, et en premier lieu permettre une refonte d'un système électoral qui a montré toutes ses faiblesses dans un passé très proche. J'ai, à titre personnel, eu à subir toutes les lacunes de ce système électoral, à l'heure où il a fallu composer un gouvernement qui soit à la fois ambitieux et cohérent pour la Frôce. Mme la Ministre Hanke a pour mission, et c'est une priorité voir même LA priorité, de faire en sorte que de tels écueils soit évités à l'avenir.

Pour tous les autres ministères, une seule ambition: montrer à tous que des partis au premier abord opposés, peuvent réussir à tirer dans la même direction lorsqu'il s'agit de l'intérêt supérieur de la nation et du peuple frôceux. La coalition en place est certes disparate et hétérogène sur de nombreux aspects, bien fou serait quiconque irait le nier, mais elle peut se retrouver sur tellement d'autres, sur des sujets ô combien importants pour l'avenir de nos concitoyens. Les Ministres avec qui j'ai le plaisir de travailler l'ont tous bien compris. Et par le dialogue et l'ouverture d'esprit ils feront tous avancer la Frôce dans le bon sens.
Les Ministres se sont déjà d'ailleurs mis au travail, les débats fleurissent et j'ai plaisir à les suivre tant ils me paraissent riches et bien menés. Je tiens à féliciter l'équipe gouvernementale pour cela. Le premier Conseil des Ministres se tiendra demain, et de probables premiers projets en sortiront afin de vous permettre de faire votre part dans ce renouveau frôceux.

Je vous remercie pour votre écoute.

Le président avait sourit aux allusions implicites du chef du gouvernement à son égard mais resta impassible.

- Je vous remercie pour votre discours Mme le Premier ministre. Tout le monde aura remarqué l'attention que vous avez exclusivement porté à la politique générale dans ce discours.

Il jette ensuite un regard à l'extrême droite de l'hémicycle :

- Je demande aux députés du groupe UPF de garder leur calme. Le manque de respect à l'institution que représente le Premier ministre ne saurait être toléré, c'est pourquoi je vous adresse un rappel à l'ordre. Toute critique ou opposition doit se faire a posteriori, au cours des débats.

Bien, je donne la parole aux députés et représentants parlementaires pour débattre sur la déclaration prononcée par madame Abigail Tomas, Premier ministre.

Assis sur son siège, Arthur déclara à son groupe:


De quoi il parle? Où a-t-il lu que la présence est obligatoire? Où a-t-il vu que nous n'étions pas calme? Incroyable!

Silence dans l'hémicycle !
Que ceux qui ont des critiques à faire prennent la parole en participant aux débats. Les provocations et interpellations de ce genre n'ont pas leur place au Palais de Montmorency.
Les députés ADL représentés par Mme de Cassagne sont rappelés à l'ordre.